Prélèvement d'eau
Le prélèvement d'eau, peut être effectué par extraction des eaux souterraines, pompages des eaux de surface continentale (cours d'eau, plan d'eau) ou de transition (estuaire par exemple) que ce soit de façon temporaire ou permanente. Les plus grands prélèvements d'eau en France sont faits pour les usages suivants : la production d'énergie (+ de 905 milliards de m3 d'eau prélevés en 2014 dont 96% d'eau turbinée pour les barrages et restitués à 99% au milieu) , l'alimentation des canaux (+ de 5.6 milliards m3) , l'eau potable (+ de 5.3 milliards m3), l'industrie (+ de 2.4 milliards m3) et l'irrigation (+ de 2.1 milliards m3)[1].
Les données des prélèvements en eau sont disponibles pour la France métropolitaine et les départements d'outre mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, La Réunion) sur le site de la banque nationale des prélèvements en eau (BNPE)[2].
En fonction de la législation sur l'environnement dans le pays concerné, des limites et des contrôles peuvent être mis en place sur le pompage de limiter la quantité d'eau qui peut être prélevée. La surexploitation peut conduire à l'assèchement des rivières ou dans les nappes phréatiques dont le niveau est bas.
L'hydrogéologie permet d'évaluer les niveaux de prélèvement admissibles.
Au niveau mondial, 19 % des prélèvements d’eau proviennent de l’industrie et 70 % des chaînes d’approvisionnement agricoles[3].
Références
- « Prélèvements quantitatifs sur la ressource en eau (données 2014) », sur Eaufrance (consulté le )
- « BNPE : accès aux données de prélèvements en eau »
- « Les grandes entreprises consomment de plus en plus d’eau sur la planète », sur Reporterre,
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