Précy-sous-Thil

Précy-sous-Thil est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Précy et Thil.

Précy-sous-Thil

Mairie de Précy-sous-Thil.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Auxois
Maire
Mandat
Martine Eap-Dupin
2020-2026
Code postal 21390
Code commune 21505
Démographie
Gentilé Préciliens
Population
municipale
712 hab. (2018 )
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 14″ nord, 4° 18′ 47″ est
Altitude Min. 312 m
Max. 372 m
Superficie 8,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Semur-en-Auxois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Semur-en-Auxois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Précy-sous-Thil
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Précy-sous-Thil
Géolocalisation sur la carte : France
Précy-sous-Thil
Géolocalisation sur la carte : France
Précy-sous-Thil
Liens
Site web precy-sous-thil.fr

    Géographie

    Précy-sous-Thil se situe en Auxois, aux portes du Morvan.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Précy-sous-Thil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Semur-en-Auxois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 54 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,5 %), terres arables (27,2 %), zones urbanisées (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), forêts (3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Au début du XIe siècle, Miles de Thil, seigneur de Thil, fonde un prieuré[8], bénédictin, rattaché à l'abbaye de Flavigny[9]. Trois moines y étaient attachés, desservant les actuelles communes de Précy-sous-Thil, Vic-sous-Thil et le troisième Montigny-sur-Armançon[10]. Les moines abandonnent le prieuré en 1681[11].

    L'église de la Sainte-Trinité est placée sous le patronage de l'abbé de Flavigny par le pape Calixte II. Cette donation est confirmée par Anastase IV en 1154.

    Comprenant 31 feux au Moyen Âge, Précy-sous-Thil (ou Pressy-sous-Thil) possédait des foires et un marché[12].

    Au XIXe siècle, dans le contexte de la Révolution industrielle et l'exploitation du charbon en Côte d'Or, le comte Champion de Nansouty envisage d'ériger un complexe sidérurgique entre Précy-sous-Thil et Aisy-sous-Thil, au niveau de Maisonneuve[13]. Si le projet fut moins ambitieux que prévu, une ligne de chemin de fer reliant Thoste et l'usine est néanmoins construite au début des années 1860. Conséquence de l'épuisement du minerai argileux, la mine de Thoste-Beauregard et les trois hauts-fourneaux au coke de Maisonneuve ferment en 1878.

    Lors des évènements liés à la Commune, Précy-sous-Thil se distingue, comme Semur-en-Auxois, pour son soutien aux communards. Certains notables comme le médecin du village et un marchand d'étoffe se déclarent même comme des soutiens actifs[14].

    La commune de Précy-sous-Thil posséda cinq moulins durant son histoire, dont ceux de Quatre-sous et Chantereine. Ce dernier, construit entre 1740-145, fut longtemps un moulin à farine avant de devenir un site de production électrique au XXe siècle.

    Jusqu'au redécoupage cantonal de 2014, Précy-sous-Thil était le chef-lieu du canton de Précy-sous-Thil. Depuis, Précy-sous-Thil et son canton sont intégrés au canton de Semur-en-Auxois.

    Héraldique

    Blason
    D'or à trois lionceaux de gueules armés et lampassés de sable, chaussé de sinople.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Le blason de la commune de Précy-sous-Thil reprend le blason des seigneurs de Thil.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 en cours Martine Eap-Dupin LR Conseillère départementale du Canton de Semur-en-Auxois
    Ancienne conseillère générale de l'ancien Canton de Précy-sous-Thil
    Présidente de la Communauté de communes des Terres d'Auxois
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2018, la commune comptait 712 habitants[Note 3], en diminution de 8,01 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    536556556537762811832846803
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    834838862875823822825765766
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    734702637643606613595590612
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    583535592603708752758775714
    2018 - - - - - - - -
    712--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église de la Sainte-Trinité.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Georges Thiery, Le château de Thil-en-Auxois : approche archéologique, Dijon, EUD, , p. 26.
    9. Claude Courtepee, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, précédée de l’abrégé historique de cette province, Dijon, Frantin, 1731-1775 (lire en ligne), p. 497.
    10. Edme Beguillet, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, Dijon, Victor Lagier et Décailly, , p. 139.
    11. Edme Béguillet, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, V. Lagier, (lire en ligne).
    12. Marie-Thérèse CARON, La Noblesse dans le duché de Bourgogne : 1315-1477, Lille, Presses universitaires de Lille, , 586 p. (ISBN 2-85939-296-3), p. 439.
    13. Jean-Philippe Passaqui, « Mines et minières de Côte-d'Or au XIXe siècle », Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d'Or, 1993-1996, p. 379-396 (lire en ligne).
    14. France Commission d'enquête sur l'insurrection du 18 mars, Rapport de la commission ; rapports de la sous-commission ; rapports de MM. les premiers présidents de cours d'appel ; rapports de MM. les chefs de légion de gendarmerie ; dépositions des témoins ; pièces justificatives ; table générale, (lire en ligne).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. Vincent Tabbach, Le développement des établissements ecclésiastiques autour des grands châteaux de Bourgogne entre le XIe et le XVe siècle dans Châteaux et Prieurés - Actes du premier colloque de Bellecroix (Chagny) 15-16 octobre 2011, CECAB, 2012 (ISBN 978-2-9532-9946-5), p. 17.
    20. Edme Béguillet, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, Dijon, Victor Lagier et Décailly, , p. 140.
    • Portail de la Côte-d’Or
    • Portail du Morvan
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.