Pouy-Roquelaure

Pouy-Roquelaure (Poi e Ròcalaura en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.

Pouy-Roquelaure

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes de la Lomagne gersoise
Maire
Mandat
Karine Jackson
2020-2026
Code postal 32480
Code commune 32328
Démographie
Gentilé Pouy-Roquelain, Pouy-Roquelaine
Population
municipale
121 hab. (2018 )
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 16″ nord, 0° 31′ 11″ est
Altitude 198 m
Min. 96 m
Max. 216 m
Superficie 11,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lectoure-Lomagne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Pouy-Roquelaure
Géolocalisation sur la carte : Gers
Pouy-Roquelaure
Géolocalisation sur la carte : France
Pouy-Roquelaure
Géolocalisation sur la carte : France
Pouy-Roquelaure
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Localisation

    Pouy-Roquelaure est une commune de Gascogne située sur le Petit Auvignon, elle est limitrophe du département de Lot-et-Garonne.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Pouy-Roquelaure[1]
    Lamontjoie
    (Lot-et-Garonne)
    Ligardes Saint-Mézard
    Gazaupouy La Romieu Berrac

    Géologie et relief

    Pouy-Roquelaure se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 746 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Laplume », sur la commune de Laplume, mise en service en 1999[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 757,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à 14 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Pouy-Roquelaure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), forêts (1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Bâtie sur une hauteur comme son nom l’indique (« Pouy », « puy », du latin podium).

    Histoire

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'or au chevron accompagné, en chef, de deux roses et, en pointe, d'un mont de six coupeaux, le tout de gueules[21].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Mario Dal Zovo    
    mars 2008 2014 Bertrand Stiers[22]    
    2014 2020 Claire Bolzer    
    2020 En cours Karine Jackson    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24]. En 2018, la commune comptait 121 habitants[Note 4], en diminution de 4,72 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    403396419441628516508521537
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    486446426424398371327328299
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    314279241278244244236201168
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    141128139152137140141141127
    2018 - - - - - - - -
    121--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Restes de fortifications : rempart, porte fortifiée ; ruines du château de Pouy-Roquelaure ;
    • Église Saints-Fabien-et-Sébastien, XIXe s., néogothique[27],[28] ;
    • Fontaine, lavoir ;
    • Église[29] ou Chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Rignac[30], médiévale (éléments romans). Désaffectée en 1973, tombée en ruine, elle a été restaurée dans les années 1980 et abrite un atelier d’art religieux nommé « Tabor Laboratoire d'art »[31],[32]. Propriété privée. L'édifice est répertorier à l'Inventaire général Région Midi-Pyrénées[30].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Plan séisme
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Laplume - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Pouy-Roquelaure et Laplume », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Laplume - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Pouy-Roquelaure et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Banque du blason.
    22. Site de la préfecture - Fiche de Pouy-Roquelaure
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. « Site officiel de la commune de Pouy Roquelaure - Gers. ~ Historique », sur www.pouy-roquelaure.fr (consulté le ).
    28. « Le hameau Pouy-Roquelaure », sur www.francescas.info (consulté le ).
    29. « Église Sainte-Marie Madeleine de Rignac - Pouy-Roquelaure - Journées du Patrimoine 2019 », sur www.journees-du-patrimoine.com (consulté le ).
    30. -:Rignac, chapelle Sainte-Marie-Madeleine (parcelle C 131), vue depuis le nord-ouest.: patrimoines.laregion.fr
    31. « Pouy-Roquelaure. Visiter l'église Sainte-Marie-Madeleine de Rignac », sur ladepeche.fr (consulté le ).
    32. « Pouy-Roquelaure. La chapelle de Rignac à voir », sur ladepeche.fr (consulté le ).
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