Poursay-Garnaud

Poursay-Garnaud est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.

Poursay-Garnaud

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption
de Poursay-Garnaud.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Dominique Bouin
2020-2026
Code postal 17400
Code commune 17288
Démographie
Gentilé Garnaudiens
Population
municipale
314 hab. (2018 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 27″ nord, 0° 27′ 23″ ouest
Altitude Min. 16 m
Max. 69 m
Superficie 5,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-d'Angély
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matha
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Poursay-Garnaud
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Poursay-Garnaud
Géolocalisation sur la carte : France
Poursay-Garnaud
Géolocalisation sur la carte : France
Poursay-Garnaud
Liens
Site web www.poursay-garnaud.fr

    Ses habitants sont appelés les Garnaudiens[1].

    Site internet de la commune : http://www.poursay-garnaud.fr/index.php?lng=fr

    Géographie

    Localisation et accès

    La commune est située à km au nord de Saint-Jean-d'Angély, à 65 km au sud-est de La Rochelle et à 450 km de Paris, entre les villes de Poitiers et Saintes.

    Elle est traversée par la RD 950, anciennement RN 150 sur la portion Lusignan-Saint-Jean-d'Angély.

    Son accès est possible par la sortie no 34 « Saint-Jean-d'Angély » de l'autoroute A10.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Boutonne, affluent de la Charente, traverse la commune.

    L'affluent de la Boutonne, le ruisseau de Fragne[3], traverse aussi Poursay-Garnaud.

    Urbanisme

    Typologie

    Poursay-Garnaud est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), forêts (16,8 %), prairies (0,8 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Du nom d'homme latin Porcius avec le suffixe –acum[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1957 1977 Charles Martin    
    2001 En cours Dominique Bouin DVG Retraité

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 314 habitants[Note 3], en augmentation de 2,61 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    180179207238249251305320331
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    301288318339345326278259268
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    227228221202193209213203221
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    217236212228236238282288294
    2013 2018 - - - - - - -
    306314-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Une entreprise est créée par M. Charpentier en 1946 pour la fabrication de contreplaqués et de lattes à partir du bois des peupliers de la Boutonne. Les bois exotiques comme l'okoumé débarqués au port de La Pallice à La Rochelle ont ensuite remplacé le peuplier. L'entreprise Malvaux, installée à Loulay, reprend l'entreprise en 1985 à la suite d'un dépôt de bilan. En 1992, l'entreprise UPM-Kymmene achète l'entreprise Malvaux et vend l'usine en 1995 à la Société BDR. Les bâtiments de l'usine sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[14].

    Depuis 2007, BDR présente les deux activités d'usinage et de négoce de matériaux[15].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église, datée du XIIe siècle, est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 22 août 1949[16].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Le ruisseau de fragne sur le site du Sandre
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Usine de contre-plaqué Charpentier, puis société Malvaux, puis Société BDR », notice no IA17000326, base Mérimée, ministère français de la Culture
    15. Site de l'entreprise BDR
    16. « Église », notice no PA00104853, base Mérimée, ministère français de la Culture
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