Ponches-Estruval
Ponches-Estruval est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Ponches-Estruval | |||||
L'église Saint-Léger. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre | ||||
Maire Mandat |
Alain Pouilly 2020-2026 |
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Code postal | 80150 | ||||
Code commune | 80631 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
100 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 18′ 37″ nord, 1° 53′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 69 m |
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Superficie | 7,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rue | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Nature du sol et du sous-sol
Le sol et le sous-sol de la commune remontent au Diluvien et au quaternaire. Sur les coteaux, s'étale une terre arable calcaire, sur les pentes affleurent des marnes formées de plusieurs couches séparées par des bandes horizontales de silex. Dans la vallée, sur les trois quarts du territoire communal, le sol est tourbeux et recouvert de terre franche propre à la culture[1].
Relief, paysage, végétation
Le territoire de la commune est situé dans la vallée de l'Authie entre 15 et 65 m d'altitude.
Hydrographie
La commune est traversée par l'Authie et par un canal de dessèchement.
Les nappes phréatiques sont très profondes[1].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de sud et de sud-ouest.
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune est constituée de deux entités : Ponches et Estruval qui forment les deux agglomérations principales.
Activités économiques et de services
L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.
La commune participe aux journées du patrimoine.
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[2].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Ponches-Estruval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,6 %), prairies (14,1 %), zones humides intérieures (7,7 %), zones urbanisées (4,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
La Table de Peutinger nomme Ad Lullia (ad Lullui = chez Julia) le lieu où la via Agrippa de l'Océan franchissait l'Authie[10].
L'itinéraire d'Antonin le nomme Pontes[1].
Pontes viendrait du gaulois Pontiu ou Pontivoi et aurait donné le nom Ponthieu.
Estruval viendrait du latin strada c'est-à-dire chaussée pavée et de vallis, vallée.
La présence d'un pont sur l'Authie (comme au Ponchel dans le Pas-de-Calais) est très probablement à l'origine du nom du village.
Histoire
Antiquité
Ponches était, à l'époque gallo-romaine, une station (mansio ou mutatio du cursus publicus) située sur la via Agrippa de l'Océan qui reliait Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) à l'endroit où elle franchissait l'Authie[11]. La distance séparant la station de Lintomagus (Brimeux) - d'Ad Lullia était de XIII lieues. Ad Lullia et la station de Duroico Regum (Domqueur) étaient distants de XI lieues, selon la Table de Peutinger[10].
Moyen Âge
Le village de Ponches était fortifié au XIIIe siècle et Estruval dépendait de l'abbaye de Domartin possédait un château-fort[1].
P. de Ponches, lieutenant du bailli de Crécy signa les coutumes du Ponthieu rédigées en 1495[1].
Époque moderne
Le , est rendue une sentence de noblesse pour Robert de Beugin, licencié-es-lois, seigneur de Ponches et de Cantherine ou Canteraine[12].
Le village de Ponches fut brûlé par les Espagnols en 1635[1].
Les redevances dues à la Noël par les habitants au seigneur étaient composées de : 89 chapons et demi, 72 pains, 1 setier de blé, 8 setiers et demi d'avoine, 60 œufs, 7 poules, 2 oisons, 5 quarterons de poivre, une paire d'éperons de fer, deux paires d'éperons dorés, 73 corvées de bras, 9 livres 19 sous parisii[1].
Époque contemporaine
En 1826, les deux communes d'Estruval et de Ponches fusionnèrent pour former la commune actuelle de Ponches-Estruval.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2018, la commune comptait 100 habitants[Note 2], en diminution de 12,28 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
La commune a possédé une école relevant de l'académie d'Amiens et de la zone B pour les vacances scolaires. Cette école était regroupée avec celle de Dompierre-sur-Authie au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal.
En , l'école est fermée. Les élèves relèvent du regroupement concentré à Gueschart[19].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Léger : construite en 1613, (XVIIe siècle), de style gothique. À l'intérieur, se trouve un autel dédié à saint Josse, ermite d'origine bretonne qui devint chapelain du comte de Ponthieu, Haymon, pendant sept ans.
- Mairie-école.
- Monument.
- Calvaire à Estruval.
- Panneau d'informations.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'argent aux huit canettes de sinople, onglées et becquées de gueules, ordonnées en orle. |
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Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Notice géographique et historique sur la commune de Ponches-Estruval, rédigée par Jules Boucher, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
- « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « La table de Peutinger », sur L'encyclopédie des hauts pays d'Artois.
- http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413542G3feAY
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 19, lire en ligne.
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 14 avril 2014, p. 11.
- « Deuxième mandat pour Alain Pouilly », Courrier picard, , p. 19.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Auguste Canier, « Quel avenir pour les classes vides ? : Dans le cadre de la sectorisation scolaire et du regroupement des écoles à Vron et à Gueschart, plusieurs établissements ne rouvriront pas à la rentrée », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 8.
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