Politique étrangère de la Mongolie

Indépendante de la Chine en 1921, la Mongolie, devenue une République populaire en 1924, a été proche de l'Union soviétique jusqu'au changement de régime survenu en 1990.

Relations avec la Corée du Nord

Une délégation mongole, conduite par le président Natsagiyn Bagabandi, a visité la Corée du Nord du 21 au [1]. Une délégation parlementaire mongole s'est aussi rendue à Pyongyang en , reçue notamment par les députés nord-coréens Kim Wan-su et Pak Kyu-hong[2].

Statut de zone exempte d’armes nucléaires de la Mongolie

En 1992, le Président de la Mongolie Punsalmaagiin Ochirbat a annoncé que son pays envisageait de devenir un "pays-zone exempte d'arme nucléaire". Les changements géopolitiques engendrés par la chute de l'Union soviétique et, en particulier pour le pays, le retrait des troupes russes de son territoire, ont donné à Oulan-Bator l'opportunité de proclamer sa neutralité politique.

Bien que peu orthodoxe, l'initiative mongole de devenir une zone exempte d'arme nucléaire a été bien accueillie tant par ses voisins russe et chinois que l'ensemble de la communauté internationale. Jusqu'alors, les zones exemptes d'armes nucléaires étaient composées de groupes de pays bien que l'option d'une zone à un seul pays avait été reconnue depuis longtemps. Ainsi, la résolution 3261 F de l'Assemblée générale des Nations unies prévoit une telle possibilité.

Diversification des relations de la Mongolie

Missions diplomatiques de la Mongolie.

Depuis 1990, la Mongolie cherche à diversifier des relations internationales en se démarquant de ses deux puissants voisins, la Chine et la Russie.

Le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis apportent une importante aide au développement. Le Japon, dont l'aide cumulée dépasse 2 milliards de dollars depuis 1990, est le premier donateur.

Des liens étroits ont été noués avec les États-Unis : en février 2007, un contingent mongol de 130 hommes combattait en Irak[3] ; en , George W. Bush a été le premier président américain en activité à se rendre en Mongolie dans le cadre d'une visite officielle.

Le président mongol Nambaryn Enkhbayar a effectué une visite officielle à Paris en [4].

Relations avec des Tibétains

Un Traité d'amitié et d'alliance entre le Gouvernement de Mongolie et le Tibet a été signé sur le 2 février[5] 1913, à Ourga (maintenant Oulan-Bator). Après la chute de la dynastie mandchoue en 1911, le Tibet et la Mongolie ont tous deux déclaré leur indépendance formelle, qui n’a cependant pas été reconnue officiellement par la République de Chine. Dans le traité, la Mongolie et le Tibet déclaraient leur reconnaissance et fidélité mutuelles. Les représentants mongols ayant signé le traité furent le ministre des affaires étrangères Da Lama Ravdan et le Général Manlaibaatar Damdinsüren. Le représentant tibétain qui a signé ce document fut Gendun-Galsan un citoyen tibétain, en outre Agvan Dorjiev, un Bouriate, Chijamts, a aussi signé ce document.

Le 14e Dalaï Lama a fait 5 visites à Oulan-Bator. Pour sa première visite en septembre 1991, 700 000 personnes étaient présentes. La Chine, à qui la Mongolie fournit notamment du cuivre, est son principal partenaire commercial. Les relations bilatérales se seraient tendues après chaque visite du 14e Dalaï Lama à Oulan-Bator. Par exemple, lors de la dernière visite du Lama tibétain, en août 2006, une interruption des liaisons ferroviaires avec la Chine a duré plusieurs jours.[réf. nécessaire]

Le ministre des affaires étrangères de Mongolie ouvre une conférence de l'Union internationale de la jeunesse socialiste (IUSY) du 8 au . Au cours de cette conférence une résolution acceptant le Tibet comme État indépendant est passée[6].

Références et notes

Voir aussi

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