Poilcourt-Sydney
Poilcourt-Sydney est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. Le nom Sydney a été ajouté après la Première Guerre mondiale à la suite de l'aide que la ville australienne a apportée à sa reconstruction.
Poilcourt-Sydney | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Rethel |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Rethélois |
Maire Mandat |
Christian Lagarde 2020-2026 |
Code postal | 08190 |
Code commune | 08340 |
Démographie | |
Gentilé | Poilcourtois, Poilcourtoises ou Policurtiens, Policurtiennes [1] |
Population municipale |
179 hab. (2018 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 24″ nord, 4° 06′ 09″ est |
Superficie | 7,88 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Porcien |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune est située à l'extrémité sud-ouest du département des Ardennes, à la limite de l'Aisne et de la Marne, à 20 km au nord de Reims.
Urbanisme
Typologie
Poilcourt-Sydney est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,4 %), forêts (8,8 %), zones urbanisées (2,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Houdilcourt et Poilcourt appartenaient toutes deux à l'abbaye Saint-Nicaise de Reims, la mention Hundelicurti apparaît en 1061 dans un don fait par le roi Philippe Ier à l'abbaye.
Héraldique
Blason | Parti : au 1) de gueules à la tour d'or ouverte et ajourée du champ, au chef de vair de deux cloches, au 2) d'azur à l'ancre d'argent enfilant, en cœur, une couronne murale de trois merlons d'or maçonnée de sable, au chef vairé d'or et de gueules de deux cloches. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Toponymie
Le nom de Poilcourt proviendrait d'un homme Roman Paulus + cortem, ce qui signifie « La ferme de Paul »[9].
On trouve les noms Paulicurtis en 1066 et Polecourt en 1400.
Les troupes australiennes ont participé à la libération du département des Ardennes en 1918. En , la ville de Sydney adopte la commune de Poilcourt, sortie dévastée du conflit. Le conseil municipal décide d'apposer une plaque rappelant les morts australiens tombés pour la France et propose d'accoler le nom de Sydney au nom de la commune. Il y est autorisé par décret le [9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2018, la commune comptait 179 habitants[Note 3], en diminution de 1,65 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,23 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- L'église dédiée à saint Pierre garde son aspect roman avec les restes d'une tour à la croisée de la nef et des transepts. Un litre laisse encore apparaître des traces sous le badigeon. Elle garde le gisant de Jacques de Coucy, seigneur de Poilcourt, avec l'inscription suivante :
- SEIGNEUR DE POILCOURT ET
- CAPITAINE D'UNE COMPAGNIE
- DE TROIS CENT HOME DE PIEDZ
- SOVB LE ROY hANRY iiii LE
- QULE DECEDA LE è FEVRIER
- 1622 AGE DE 59 ANS
Église. Église (détail). Mémorial.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Octave Guelliot, Géographie traditionnelle et populaire du département des Ardennes, Librairie Emile Nourry, , 410 p., p. 350
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1877, p234.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Liens externes
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