Pirey
Pirey est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pirey | |||||
Vue générale de Pirey | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Grand Besançon Métropole | ||||
Maire Mandat |
Patrick Ayache 2020-2026 |
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Code postal | 25480 | ||||
Code commune | 25454 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Piroulets | ||||
Population municipale |
2 093 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 314 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 45″ nord, 5° 57′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 260 m Max. 370 m |
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Superficie | 6,67 km2 | ||||
Unité urbaine | Besançon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Besançon-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | pirey.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Miserey-Salines | École-Valentin | |||
Pouilley-les-Vignes | N | Besançon | ||
O Pirey E | ||||
S | ||||
Pouilley-les-Vignes, Besançon |
Transport
La commune est desservie par les lignes 61 62 63 du réseau de transport en commun Ginko.
Urbanisme
Typologie
Pirey est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Besançon, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[4] et 137 837 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (40,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,6 %), zones urbanisées (22 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), prairies (9,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Pirey tire sans doute son nom de son sol pierreux.
Son orthographe a évolué au cours du temps : Piré, Pyrei en 1143 ; Pirey en 1178 ; Pire en 1244 ; Pyre en 1285 ; Pirei en 1316 ; Pyrey en 1323 ; de Pireyo en 1394.
Histoire
La première mention importante de Pirey date de 1334, dans un acte de partage entre Poncart, Guillaume et Jacques de Thoraise ainsi que Juliette La Grande. En 1477, prisonnier des hommes du roi de France, Hugues de Chalon-Chatelguyon, seigneur de Pirey, vendit cette terre à Pierre Despotots pour payer sa rançon.
Divers seigneurs se partagèrent ce territoire au cours des siècles suivants : les familles Despotots, Perrenot, Achey, Gorrevod, Thomassin, Arnoulx de Pirey, ainsi que le chapitre métropolitain de Besançon et l'hôpital du Saint-Esprit.
En 1674, Pirey ressentit les effets désastreux du siège de Besançon par les troupes de Louis XIV. En 1805, la commune acquit une importante partie du mobilier du couvent des Minimes de Consolation. En 1814, le village fut à nouveau ravagé par les troupes d'occupation.
Blason
Blason | Écartelé au 1) d’or au chef de gueules au 2) d’azur au sautoir d’or, au 3) de gueules à la bande d’or, au 4) d’or à la croisette de sinople ; à la fleurs de lys d’argent brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Le Conseil municipal a, en sa séance du , adopté sur proposition du docteur Jean-Marie Thiébaud, président du Conseil français d'héraldique, les armoiries avec le blasonnement ci-dessus.
Ces armoiries rappellent les racines historiques de Pirey et, en particulier, les familles Dramelay (blason d'or surmonté de rouge), Chalon (blason rouge traversé d'une bande d'or) et Despotots (fleur de lys), dont le destin a été lié à la commune dès le Moyen Âge. d'azur au sautoir d'or rappelle en partie les armes de la famille Arnoulx de Pirey (qui se déclinent ainsi : « d'azur au sautoir d'or accompagné de 2 roses tigées d'argent en chef et en pointe d'un croissant de même ») ; la petite croix évoque le transfert à Pirey, en 1805, d'une partie importante du mobilier religieux de Consolation, aujourd'hui classée à l'Inventaire général du patrimoine culturel et restaurée au début des années 1980.
Armoiries de la famille Arnoulx de Pirey
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2018, la commune comptait 2 093 habitants[Note 3], en augmentation de 1,01 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Patrimoine et monuments
- Église Saint-Martin du XVIIe siècle, restaurée au XVIIIe siècle, et réaménagée entre 1828 et 1867. Elle possède une quarantaine d'œuvres d'art classées.
- Petit château à tours d'angle, relais de chasse du XVIIe siècle, agrandi à la fin du XIXe siècle et entouré d'un parc (propriété privée, peu visible de l'extérieur).
- Chapelle privée du XVIIIe siècle (construite en 1760) dédiée à Notre-Dame d'Einsiedeln.
- Deux cabordes de vignerons, abris mesurant six mètres de diamètre en pierre sèche ramassées sur les terrains environnants avec une voûte construite en encorbellement.
- L'église Saint-Martin.
- Caborde-1.
- Caborde-2.
Presse
À Pirey, on compte deux journaux locaux :
- le Pirey MAG : journal trimestriel que tous les Piroulets reçoivent gratuitement dans leurs boîtes aux lettres. Depuis l'installation de la nouvelle équipe municipale, le journal d'information municipal, désormais publié tous les trois mois, a été renommé Pirey mag. À la différence de son ancienne version, le Pirey mag comporte un article écrit par l'opposition municipale.
- Le clos du moulin : il a été créé en à l’occasion de la fête des voisins ; il est distribué gratuitement aux habitants du Clos du moulin qui le souhaitent tous les quatre mois.
Voir aussi
Articles connexes
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Besançon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Décès de Pierre Maître maire honoraire », L'Est républicain, (lire en ligne).
- [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - Liste des maires
- « Pirey : et de 4 pour Robert Stépourjine », sur MaCommune.info, .
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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