Piquecos

Piquecos est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.

Piquecos

Église Saint-Félix.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain
Maire
Mandat
Christèle Garcia
2020-2026
Code postal 82130
Code commune 82140
Démographie
Gentilé Piquecosais
Population
municipale
444 hab. (2018 )
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 01″ nord, 1° 19′ 18″ est
Altitude 300 m
Min. 71 m
Max. 209 m
Superficie 7,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quercy-Aveyron
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Piquecos
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Piquecos
Géolocalisation sur la carte : France
Piquecos
Géolocalisation sur la carte : France
Piquecos

    Géographie

    Localisation

    Piquecos est une commune située au nord de Montauban, dont elle fait partie de l'aire urbaine.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 779 hectares ; son altitude varie entre 71 et 209 mètres[2].

    La mairie se situe à 173 mètres d'altitude.

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est traversé par dix cours d'eau : l'Aveyron et les ruisseaux de Brugifer, de Malsevire, de Dagran, de Rauzas, de Gesse, de Saint-Marc, de Brassac, de Magnabal et de la Toune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 797 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885[9]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 10 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[13] à 14 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Piquecos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42 %), forêts (27,5 %), terres arables (16,7 %), cultures permanentes (12,8 %), zones urbanisées (1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    On rencontre les appellations de S. Felicii de Picacosio en 1100, Castrum et villa de Picacos en 1271, ecclesiam de Piquoquos en 1288, Sanctus Felix de Picacossio[réf. nécessaire].

    En 1793, la commune est nommée Piquecos[21].

    Ce toponyme pourrait être composé du mot prélatin pikk (pointe) associé au mot cos (hauteur)[réf. nécessaire]. Il y a aussi Cos (paroisse de Lamothe-Capdeville) et que l'on retrouve dans la localité voisine L'Honor-de-Cos.

    Histoire

    En 1463, le roi Louis XI réside au château de Piquecos et participe à des grandes chasses. En 1542, François Ier s'installe à son retour de Perpignan pendant une quinzaine de jours. Le futur roi de France, Henri de Navarre (futur Henri IV) passe une nuit au château de Piquecos.

    Pendant les rébellions huguenotes, en 1621, Louis XIII loge au château de Piquecos durant le siège de Montauban et les Quatre Cents Coups de Montauban. Le , Louis XIII fait passer l'Aveyron près de Piquecos, à son armée qui bivouaque, en bataille, devant Villemade, à deux lieues de Montauban, espérant que ceux-ci viendrait lui offrir sa revanche. Ceux-ci restant prudemment à l'intérieur de leurs murs, il continue sa marche pour assiéger Montpellier après avoir pris Nègrepelisse et Saint-Antonin.

    Héraldique

    Blason
    De gueules à trois bandes d'or; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[22].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1789 1791 Pierre Rousset    
    1791 1800 Jean-Baptiste Gonon    
    1800 1809 Pierre Rousset    
    1809 1812 Pierre Dagran    
    1812 1815 Antoine Daiche    
    1815 1821 Jean-Jacques Constans de Fabel    
    1821 1841 Etienne Luc Vidal    
    1841 1848 François Daiche    
    1848 1853 Pierre Courdy    
    1853 1858 Joseph Cazals    
    1858 1870 Antoine Léon Daiche    
    1870 1871 Boulanger Franceries    
    1871 1887 Antoine Léon Daiche    
    1887 1892 Philippe Lacroux    
    1892 1900 Jean Ainé Caïla    
    1900 1922 Jean Cazalens    
    1922 1947 Jean Franceries    
    1947 1963 Charles Claude    
    1963 2001 Yvan Castagne    
    mars 2001 2020 Élisabeth Castagne    
    2020 En cours Christèle Garcia    

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Piquecosais.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2018, la commune comptait 444 habitants[Note 6], en augmentation de 8,29 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    687483596556565531479498496
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    479450419445417395380399365
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    345345328294258255262241266
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    265291279325307288353363372
    2013 2018 - - - - - - -
    410444-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École élémentaire publique de Piquecos.

    Vie locale

    Un marché gourmand et nocturne (18 h - 22 h) se déroule tous les 2es vendredis de chaque mois à la salle des fêtes du village : c'est un marché de producteurs locaux ou l'on peut faire ses courses mais aussi consommer sur place les préparations des exposants : entrées, plats chauds, fromages, desserts, boissons...

    Sports

    Culture locale et patrimoine

    Éléments remarquables

    L'église Saint-Félix.
    Le château.

    Le patrimoine de la commune est riche puisqu'elle compte deux monuments protégés au titre des Monuments historiques[27] :

    • Église Saint-Félix de Piquecos, avec des parties du XIVe siècle et du XVIe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1991[28]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[28].
    • Église Saint-Marc de Piquecos.
    • le château de Piquecos, avec des parties du XVe siècle et du XVIIe siècle, classé au titre des Monuments historiques depuis le 13 août 1951[29],[30],[31] ;

    et sept monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[32].

    Par ailleurs, elle compte deux objets protégés au titre des Monuments historiques[33] :

    • une peinture murale monumentale dans le château, classée au titre des Monuments historiques depuis le 13 août 1951[34] ;
    • une cloche , datée de 1502, dans l'église, classée au titre des Monuments historiques depuis le 25 juillet 1908[35] ;

    et sept objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[36].

    Autres éléments

    On peut également citer le monument aux morts de la commune construit en 1996.

    Personnalités liées à la commune

    • Faydit d'Aigrefeuille ( ? - 1391), prieur de Saint-Félix en 1360.
    • Adrien Laplace (1909-1992), sénateur du Tarn-et-Garonne qui a vécu à Piquecos et pendant la Seconde Guerre Mondiale, il a recueilli et hébergé, plusieurs réfugiés juifs, en particulier l'ancien directeur de la Banque nationale d'Autriche.
    • Melchior Mitte de Chevrières (1586-1649), marquis de Saint-Chamond, comte de Miolans et d'Anjou. Il fut propriétaire du château au milieu du XVIIe siècle.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Montauban - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Piquecos et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Montauban - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Piquecos et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    23. « Les maires de Piquecos », sur le site de l'association FranceGenWeb (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. « Liste des monuments historiques de la commune de Piquecos », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « Église Saint-Félix », notice no PA00095917, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Château », notice no PA00095851, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. Clichés du château sur le site de la commune de Lafrançaise.
    31. Guy AhlSell de Toulza, Emmanuel Moureau, « Un cabinet de l’amour du XVIIe siècle au château de Piquecos (Tarn-et-Garonne) », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2011, tome 121, p. 209-250 (lire en ligne)
    32. « Liste des lieux et monuments de la commune de Piquecos à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « Liste des objets historiques de la commune de Piquecos », base Palissy, ministère français de la Culture.
    34. « Peinture monumentale : sibylles », notice no PM82000200, base Palissy, ministère français de la Culture.
    35. « Cloche : sibylles », notice no PM82000199, base Palissy, ministère français de la Culture.
    36. « Liste des objets de la commune de Piquecos à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
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