Pierre Xavier Emmanuel Ruffey
(Pierre Xavier) Emmanuel Ruffey, né le à Dijon, décédé le , est un militaire français pendant la Première Guerre mondiale.
Emmanuel Ruffey | ||
Naissance | Dijon, France |
|
---|---|---|
Décès | (à 77 ans) |
|
Origine | France | |
Allégeance | Armée française | |
Grade | Général de division avec rang et appellation de général d'armée | |
Années de service | 1875 – 1917 | |
Commandement | 1901: 9e Régiment d'Artillerie 1910: 36e Division d'Infanterie 1914: IIIe Armée |
|
Conflits | Première Guerre mondiale | |
Faits d'armes | Officier d'artillerie | |
Distinctions | Légion d'honneur: Chevalier (), Officier (), Commandeur (), Grand Officier () Croix de guerre 1914-1918 |
|
Biographie
Pierre Xavier Emmanuel Ruffey est né le à Dijon au domicile de ses parents faubourg Saint Pierre 1, rue de Longvic, fils de Jean Louis Ruffey, aubergiste, et d'Élisabeth Octavie Vernier, sans profession. Élève de Polytechnique (1871-1873), puis de l'École d'application de l'artillerie et du génie de Fontainebleau (1873-1875).
Adjoint à la manufacture de Châtellerault en 1878, puis à la poudrerie de Bourges en 1879. Élève à l'École supérieure de guerre de 1879 à 1881, sorti 1er sur 75.
Il passe au 3e régiment d'artillerie en 1879, puis au 8e en 1881. Nommé à cette date adjoint à la direction de l'artillerie de Toul, puis mis à la disposition du gouverneur de Verdun. En 1882, il est professeur adjoint d'histoire militaire à l'École supérieure de guerre. En 1885, il rejoint l'état-major de la 3e division d'infanterie. En 1886, il est affecté au service du personnel de la section technique de l'artillerie. En 1887, il rejoint l'École supérieure de guerre comme professeur adjoint de tactique d'artillerie et y reste jusqu'en 1893.
Il devient chef d'escadron en 1891. En 1893, il rejoint le 1er régiment d'artillerie, puis en 1895 commande le groupe de batteries montées à Madagascar. Professeur adjoint de tactique d'artillerie à l'École supérieure de guerre en 1896. Il prend la direction du cours l'année suivante.
Il devient chef de corps du 9e régiment d'artillerie en 1901.
Le , il épouse à Beaujeux (Haute-Saône) Marie-Thérèse Louise.
Il est chef d'état-major du 17e corps d'armée (France) du au . Il commande la 27e brigade (-) et la 36e division d'infanterie (-).
Il est commandant du 13e corps d'armée du jusqu'au et devient membre du Conseil supérieur de la guerre et commandant de la IIIe armée de mobilisation le .
À la déclaration de guerre, il est à la tête de la IIIe armée, mais est remplacé par le Général Maurice Sarrail avant la bataille de la Marne le 30 août de la même année, victime du premier haut limogeage du général Joffre.
À cette occasion, il rédige un mémoire très virulent contre les généraux Joffre, Foch et Maunoury.
Il n'obtient plus de commandement actif pendant la guerre en raison de son inaptitude au poste. Chargé de diverses inspections en 1914, il prend la tête de la 11e région militaire à Nantes le et reste dans cette fonction jusqu'au . Il passe au cadre de réserve le .
Il est inhumé aux Invalides.
Grades
- Sous-lieutenant (1875)
- Lieutenant (1876)
- Capitaine (1878)
- Lieutenant-colonel (1897)
- Colonel (1901)
- Général de brigade ()
- Général de division ()
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de la Première Guerre mondiale
- Portail de la France