Pierre Quantin

Pierre Quantin, né le à Fervaques près de Lisieux (Calvados) et mort le à Coutances (Manche), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Pierre Quantin

Naissance
Fervaques (Calvados)
Décès
Coutances (Manche)
Origine Français
Allégeance Royaume de France
 Royaume de France
 République française
Empire français
Arme Artillerie
Grade Général de division
Années de service 17721811
Conflits Guerres de la Révolution
Guerre de Vendée
Chouannerie
Expédition de Saint-Domingue
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 7e colonne.

États de service

Il sert le comme mousse sur les bâtiments de commerce, il devient novice le , et il s'engage dans la division de Toulon le . Caporal le , il achète son congé le suivant. Il rejoint la marine américaine la même année, et il y reste jusqu'en 1783. Le il devient dragon dans la milice de l'île de Marie-Galante, il est nommé brigadier le , maréchal des logis le suivant, puis il quitte le service le .

Le il entre comme lieutenant au 3e bataillon de volontaires du Calvados, et le il est adjudant de place à Gertruydenberg. Le il reçoit son brevet d'adjudant-général chef de brigade et il est employé sous les ordres du général Gabriel Marie Joseph d'Hédouville, comme chef d’état-major par intérim de l’armée des côtes de Brest. Il est promu général de brigade le , et il prend le commandement du département du Morbihan. Le il est nommé commandant des troupes destinées à l'Irlande, et devant s'embarquer à Flessingue. Le , il est élevé au grade de général de division employé à l'expédition de Dunkerque, mais il fait naufrage le suivant. Il est employé, sous les ordres du général Lazare Hoche, dans les guerres de la Vendée.

Ses principes furent ceux de ces deux illustres généraux : éviter autant que possible de répandre le sang français, employer sans cesse la persuasion pour ramener des esprits égarés, et ne sévir avec rigueur que comme nécessité absolue et pour intimider par des exemples de sévérité.

Le général Quantin quitte la Vendée et il est placé en congé de réforme le . Le , il est remis en activité pour aller prendre le commandement de la 9e division à Nîmes, puis le il passe dans la 8e et se rend à Aix, qui en est le chef-lieu.

La majorité des citoyens s’abstenait de se présenter aux élections primaires : chez les uns, c’était le dégoût d’assister à ces assemblées, où s’élevaient toujours de vives discussions qui dégénéraient en actes de violence, où fort souvent les suffrages étaient disputés à coups de poing ; chez les autres, c’était indifférence, ou conviction de l’inutilité de ces élections que le pouvoir exécutif cassait à volonté.

Le général Quantin adresse à ce sujet, au nom du Directoire, une proclamation par laquelle il engage les habitants de la province à se rendre exactement à ces assemblées et à y concourir de leur vote. Les choses qui y sont faites ne plurent cependant point au Directoire qui annule, cette année encore, les opérations électorales, malgré les plus scrupuleuses observations des décisions réglementaires.

Réformé à nouveau le , il est remis en activité et employé à Brest le , puis le à l'armée de l'Ouest comme commandant de Belle-Île-en-Mer. Le , le général Quantin est appelé à faire partie de l’expédition de Saint-Domingue, commandée par le général Charles Victoire Emmanuel Leclerc. Il est chargé d'y conduire des renforts le , et sur place, il est affecté à différents commandements jusqu'au , date à laquelle il rentre en France.

Le 23 vendémiaire an XII (), il obtint la croix de chevalier de la Légion d'honneur et est nommé commandeur de l'ordre le 25 prairial an XII (). L’Empereur lui confie le commandement de Belle-Île-en-Mer le , qu’il conserve plusieurs années, et où il fait exécuter des travaux qui ont rendu ce port à peu près inexpugnable. Une disgrâce, dont les causes n’ont jamais été bien éclaircies, lui fait retirer ce commandement. Il demande et obtient sa retraite le .

Il meurt à Coutances le .

Les papiers personnels du général Pierre Quantin sont conservés aux Archives nationales sous la cote 209AP[1].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

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