Pierre Jules César Guyardet

Pierre Jules César Guyardet, né le à Pont-Scorff (Morbihan), mort le à Thorn (Royaume de Prusse), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Pierre Jules César Guyardet

Naissance
Pont-Scorff (Morbihan)
Décès  46 ans)
Thorn ( Pologne)
Origine France
Allégeance  République française
Pologne
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17891813
Conflits Guerres de la révolution et napoléonienne
Distinctions Baron de l’Empire
Officier de la Légion d'honneur

États de service

Il entre en service le , au 2e bataillon de volontaires du Morbihan, il devient lieutenant le . Il passe capitaine le , et lieutenant-colonel en second le 13 novembre suivant.

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le , et officier de l'ordre le . Il est nommé colonel le , au 13e régiment d’infanterie légère, et il est créé chevalier de l’Empire par lettres patentes du , et baron de l’Empire le [1]. Il est promu général de brigade le .

Il meurt d’épuisement le à Thorn.

Portrait

Joseph Gastinieau indique dans ses mémoires, le portrait du colonel Pierre Jules César Guyardet.
"Ce colonel, qui n'était pas plus grand que moi, ne perdait pas une ligne de sa petite taille, avec un air martial, une figure un peu bronzée ; il était provençal, avec l'accent des hommes de ce pays et avait fait la campagne d’Égypte. Il avait perdu l'ouïe d'un côté par un boulet qui lui avait passé près de l'oreille. Il était bon et juste, on l'aimait."[2]

Armoiries

Blasonnement
Chevalier de l'Empire GUYARDET le (lettres patentes).

D'azur, à la fasce de gueules du tiers de l'écu, au signe des chevaliers, accompagné en chef d'une épée haute en pal, entre deux étoiles d'or et en pointe de baïonnettes croisées d'argent.
- Livrées : bleu, rouge, jaune[3].

Baron de l’Empire GUYARDET le (décret), (lettres patentes).

D'azur à l'épée haute en pal d'or, accompagnée en chef de deux étoiles du même et en pointe de deux baïonnettes croisées en sautoir d'argent ; brochant sur la poignée de l'épée : franc-quartier des barons tirés de l'armée.
- Livrées : les couleurs de l'écu[3].

Notes et références

  1. Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 2-235-02302-9), p. 242
  2. Tradition Magazine N°145, Les carnets inédits du major Joseph Gastinieau, mai 1999, page. 17
  3. http://www.heraldique-blasons-armoiries.com/armoriaux/noblesse_empire/blasons_G20.html

Sources

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