Pierre Jadart du Merbion

Pierre Jadart du Merbion dit Dumerbion, né le à Montmeillant, mort le à Montmeillant), est un général de division de la Révolution française.

Pierre Jadart du Merbion

Blason de Pierre Jadart du Merbion.

Surnom Dumerbion
Naissance 30 avril 1737
Montmeillant (Ardennes)
Décès 25 février 1797 60 ans)
Montmeillant (Ardennes)
Origine France
Arme Infanterie
Grade général de division
Années de service 17541795
Commandement Commandant de l'Armée d'Italie
Distinctions chevalier de Saint Louis
Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 23e colonne.

Enfance et début de carrière militaire

Pierre Jadart du Merbion naît le à Montmeillant. Il est le fils de Pierre Jadart du Merbion et de Marie Peltier. À cette époque, son père né en 1692 est major au régiment de Bergeret. La famille compte cinq enfants. Son parrain, Pierre Jadart est trésorier extraordinaire de guerre à Huningue[1].

Du Merbion s’engage le comme lieutenant dans le bataillon des milices de Mazarin. Le , il entre au régiment de Vexin comme lieutenant. De 1757 à 1761, il prend part à la campagne de Hanovre où il est fait prisonnier à Harbourg dès le . Il sera échangé le .

Le , il est promu sous-aide major puis aide major le . L’année suivante, il obtient le rang de capitaine. De 1765 à 1772, du Merbion est en Amérique. Le , il est capitaine de chasseurs puis capitaine de grenadiers le . Il est entretemps fait chevalier de Saint Louis, le . Le , du Merbion est promu capitaine commandant. Dix ans plus tard, le , il devient lieutenant colonel au 91e régiment pour devenir colonel le de la même année.

Le général Du Merbion

Le , Pierre Jadart du Merbion devient général de brigade puis général de division le sous les ordres du général en chef Biron. Il est nommé général en chef de l’Armée d’Italie le de la même année, commandement qu’il conservera jusqu’au . Pendant cette période, son armée affronte l’armée austro-sarde aux combats de Gilette et Oneille, et remporte du 24 au la victoire de Saorgio selon les plans du jeune général d’artillerie Napoléon Bonaparte. Cependant la santé de Dumerbion l’empêche de prendre part aux combats, et ce sont bien souvent des généraux plus jeunes tels Dugommier ou Masséna qui dirigent effectivement les opérations.

Fin de vie

Du Merbion prend sa retraite le avec trente-cinq ans de service, il est relevé par le général Schérer. La Convention nationale dit de lui : « Dumerbion était non seulement un général républicain, mais encore un des généraux les plus instruits de France »[2]. Il part vivre chez sa sœur à Montmeillant où il meurt. Napoléon dira de lui à Sainte-Hélène : « C'était un homme d'un esprit droit, brave de sa personne, mais rongé de goutte et qui restait constamment au lit, où il se trouvait retenu des mois entiers »[3].

Hommages

La caserne du Merbion.

Source

Notes et références

  1. Alain Chapellier, Des hommes aux racines d'Ardennes, Les Éditions du Plateau de Rocroi, 2003.
  2. Jean Chrétien Ferdinand Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris, 1858, p. 179.
  3. Désiré Lacroix, Mémoires pour servir à l'histoire de France sous le règne de Napoléon, Paris, 1830, p. 60.


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