Pierre Sylvain Dumon
Pierre Sylvain Dumon est un homme politique français né à Agen (Lot-et-Garonne) le et mort à Paris le .
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Pierre Sylvain Dumon | |
![]() Pierre Sylvain Dumon par Charpentier | |
Fonctions | |
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Ministre des Finances et des Travaux publics | |
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Premier ministre | Nicolas Soult |
Gouvernement | Gouvernement Nicolas Soult III |
Prédécesseur | Jean Lacave-Laplagne (Finances) Jean Teste (Travaux publics) |
Successeur | lui-même (Finances) Hippolyte Jayr(Travaux publics) |
Ministre des Finances | |
– | |
Premier ministre | François Guizot |
Gouvernement | Gouvernement François-Pierre Guizot |
Prédécesseur | lui-même |
Successeur | Michel Goudchaux |
Député de Lot-et-Garonne | |
– | |
Premier ministre | François Guizot |
Gouvernement | Gouvernement François-Pierre Guizot |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Agen (Lot-et-Garonne) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Libéral |
Biographie
Pierre Sylvain Dumon fit ses études au lycée Henri-IV à Paris avant de faire son droit et de s'inscrire au barreau. D'opinions très libérales, il plaida, sous la Restauration, dans l'affaire du complot de Saumur.
Le , il fut élu député par le 1er collège électoral de Lot-et-Garonne (Agen) en remplacement de M. Teulon, démissionnaire (150 voix sur 269 votants et 549 inscrits contre 116 à M. de Lacuée Saint-Just). Il siégea dans l'opposition libérale et vota l'adresse des 221.
Sous la monarchie de Juillet, il se vit offrir le poste d'avocat général à Agen, qu'il refusa. Réélu le (120 voix sur 198 votants et 253 inscrits contre 52 à M. de Lacuée Saint-Just), il fut nommé conseiller d'État en service extraordinaire (1832). Soumis de ce chef à réélection, il fut réélu le (156 voix sur 162 votants et 265 inscrits). Son mandat législatif lui fut renouvelé successivement le (148 voix sur 228 votants et 256 inscrits), le (149 voix sur 239 votants et 289 inscrits), le (151 voix sur 235 votants et 291 inscrits), le (163 voix sur 254 votants et 309 inscrits contre 81 voix à Jacques Laffitte).
Siégeant avec les doctrinaires, il parla contre la presse, défendit l'hérédité de la pairie, soutint comme rapporteur le projet de réforme des lois pénales, vota pour la loi contre les associations, pour les lois de septembre, pour l'impôt sur le sucre indigène, pour la dotation du duc de Nemours, pour les fortifications de Paris, contre l'incompatibilité des fonctions et contre l'adjonction des capacités.
Guizot le fit nommer ministre des Travaux publics dans le troisième ministère Soult le en remplacement de Jean-Baptiste Teste, nommé à la Cour de cassation. De ce fait, Dumon fut soumis à réélection et ses électeurs lui renouvelèrent leur confiance le . Il fut réélu le (207 voix sur 212 votants et 301 inscrits). Comme ministre, il s'opposa vigoureusement à l'exploitation des chemins de fer par l'État et favorisa ainsi le monopole des grandes compagnies, ce qui lui valut de violentes attaques de l'opposition.
Lors du remaniement ministériel du , il prit le portefeuille des Finances, qu'il conserva dans le ministère Guizot.
La Révolution de 1848 mit fin à sa carrière politique.
Dumon avait été nommé conseiller général de Lot-et-Garonne en novembre 1831. Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1834, il fut élevé à la dignité de grand officier le . Il fut élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1866.
Voir aussi
Bibliographie
- « Pierre Sylvain Dumon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Notice biographique de Sylvain Dumon, extrait de l'ouvrage Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 2007, 624 p, (ISBN 978-2-11-094807-6).
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