Pierre Antoine Husson
Pierre Antoine Husson , né le à Grenoble en Isère et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre Antoine Husson | |
Naissance | Grenoble, Isère |
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Décès | (à 63 ans) Paris |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Lieutenant-général |
Années de service | 1787 – 1832 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Baron de l’Empire Commandeur de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
Biographie
Début de carrière
Il entre en service le , comme soldat dans le régiment de Monsieur, et il obtient son congé le . Le il est admis comme sergent dans le 1er bataillon de volontaires de l'Isère, il devient sous-lieutenant à l’armée des Alpes le , et adjudant-major le . Affecté à l’armée d'Italie, il est nommé capitaine le . Embarqué pour la Campagne d'Égypte en 1798, il prend le commandement d’une compagnie de grenadiers le . Le , il est nommé chef de bataillon par le général Menou. De retour en France en avec le reste du corps expéditionnaire, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le au camp de Bruges.
Sous l'Empire
Il fait avec le IIIe corps d’armée les campagnes d’Autriche et de Prusse et devient colonel au 111e régiment d’infanterie de ligne le après la bataille d’Iéna. Affecté au IIe corps d’armée avec son régiment, il commande celui-ci lors des batailles d’Eylau le , et de Friedland le , recevant la décoration d’officier de la Légion d’honneur le . Il est créé baron de l’Empire le . De retour au IIIe corps d’armée, il prend part aux affaires d’Essling les 21 et , et de Wagram les 5 et . Il est promu général de brigade le , il est employé dans la 31e division militaire, puis comme commandant du département de l’Ems-Occidental à Groningue.
En il prend le commandement de la 1re brigade de la 2e division du 10e corps d’armée à Münster. Il se retrouve bloqué dans la place de Dantzig à la suite de la retraite de la Grande Armée. Il se distingue le lors d’une sortie faite sur la route de Wotzlaw, où à la tête de sa brigade épuisée et réduite à 200 hommes, il soutient l’assaut de 100 cosaques et 150 fantassins. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le . Fait prisonnier de guerre avec toute la garnison le et conduit en Russie, il rentre en France fin juin de la même année. Il est fait chevalier de Saint-Louis le , et il est mis en non activité le 1er septembre suivant. Le , il prend le commandement d’une brigade du 2e corps de l’armée du Nord, avec laquelle il combat à Waterloo le . Il quitte l’armée le pour aller faire sa soumission au roi.
Au service du roi
En 1816, Husson est employé comme inspecteur d’infanterie dans la 10e division militaire, et le il est admis à la retraite. Il est nommé lieutenant-général honoraire le . Après les événements de 1830, il est désigné par le roi pour faire partie de la commission chargée d’examiner les réclamations des anciens officiers proscrits ou éliminés sous la Restauration. Disponible le , il est mis à la retraite le . Le général Husson meurt le à Paris.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/1330/43 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean-Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 429.
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