Pierre-Yves Guézou

Pierre-Yves Guézou, né le à Pleumeur-Bodou et mort le à Noisy-le-Grand, est un ancien capitaine de la Gendarmerie nationale française.

Biographie

Le sous-officier Pierre-Yves Guézou est affecté en à la cellule antiterroriste de l'Élysée[Quoi ?], aux côtés de Christian Prouteau, Jean-Louis Esquivié et Pierre-Yves Gilleron[1], et en devient un membre important. La gestion des écoutes lui est progressivement confiée. Il était le seul membre de la cellule habilité au Groupement interministériel de contrôle (GIC).

Il se rendait à l'époque quotidiennement au GIC, situé aux Invalides, qui réalise les branchements autorisés par le cabinet du Premier ministre, pour réceptionner les écoutes commandées. Un double de la conversation était laissé au GIC, et l'autre était emmené au siège de la cellule, rue de l'Elysée[2]. Il était chargé de faire les synthèses des écoutes[3].

Il cesse de se rendre au GIC entre quinze jours et un mois avant le début de la première cohabitation[3], et est promu capitaine. Il a, sur la fin de la cellule, la charge d'en nettoyer le système informatique, en détruisant les disquettes.

Lorsque la cellule d'écoutes est révélée au grand public et est judiciarisée, il se retrouve impliqué dans l'affaire des écoutes de l'Élysée. Il est convoqué le pour se présenter le devant le juge.

Il reçoit en son avis de mise en examen dans l'affaire des écoutes ; six jours plus tard, il est retrouvé pendu dans l'appentis qui jouxte son domicile de Noisy-le-Grand, à l'aube, le [4].

Notes et références

  1. L'Affaire des écoutes de l'Élysée sur Libération, 9 mars 1995
  2. Plenel, Edwy, 1952- ..., Le journaliste et le Président, Stock, impr. 2006 (ISBN 2-234-05852-X et 978-2-234-05852-1, OCLC 470517679, lire en ligne)
  3. Pontaut, Jean Marie., Les Oreilles du Président : suivi de la liste des 2 000 personnes « écoutées » par François Mitterrand, Paris, Fayard, , 275 p. (ISBN 2-213-59536-4 et 978-2-213-59536-8, OCLC 34772477, lire en ligne)
  4. Le suicide d'un "gendarme de l'Élysée" sur Les Échos, 13 décembre 1994
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