Pierre-Jean-Baptiste Thiac

Pierre-Jean-Baptiste Thiac est une architecte bordelais, né le à Bordeaux et mort à Bordeaux le [1].

Pierre-Jean-Baptiste Thiac
Présentation
Naissance
Bordeaux, France
Décès
Bordeaux, France
Nationalité France
Mouvement Architecture néoclassique
Ses élèves Joseph-Adolphe Thiac
Œuvre
Distinctions Prix de Rome
Entourage familial
Père Charles Martin Thiac

Il est le fils de Charles Martin Thiac (né en 1722), maître menuisier à Bordeaux, et de Madeleine Couasse. Il s'est marié en 1799 avec Rose Désirée Fanny Lalanne avec qui il a eu cinq enfants, dont Joseph-Adolphe Thiac, architecte à Bordeaux.

Il est le neveu de Thérèse Thiac qui a habité au 34 rue du Cahernan (aujourd'hui rue Sainte-Catherine). Elle a été guillotinée le 3 thermidor an II () pour avoir logé et caché son cousin le père Martinien Pannetier, grand-carme du couvent de Bordeaux, exécuté en même temps.

Biographie

Il a d'abord suivi les cours de l'École d'architecture de Bordeaux. Au moment où il suit cet enseignement, il peut voir s'élever le Grand Théâtre de Bordeaux construit par l'architecte Victor Louis et en subir l'influence.

Il remporte le prix de Rome au concours d'architecture institué par les jurats de Bordeaux en 1787. Il fit alors un voyage en Italie.

Architecte agréé par l'Académie de peinture, sculpture, architectures civile et navale de Bordeaux, il participe à l'exposition de Bordeaux de 1787 en présentant un dessin : Plan, coupe et élévation d'un Colisée projeté vis-à-vis le bosquet d'un Jardin public.

Durant la Terreur, il est arrêté et emprisonné au Fort du Hâ pour avoir confectionné une cachette dans laquelle sera retrouvé un prêtre non jureur. Jugé, il sera cependant acquitté.

Il devint membre en 1804 de l'Académie de Bordeaux et figure parmi les membres fondateurs de la Société du Musée. À cette époque, il logeait près au pont Saint-Jean. Il fut ingénieur d'hydraulique au service de la voirie de la ville.

Il a construit les Bains orientaux qui se trouvaient sur la Garonne, vis-à-vis de l'hôtel de la Bourse. Ils subsistèrent jusqu'en 1826.

Il a participé au mouvement de construction des maisons dans les nouveaux quartiers de Bordeaux dont plusieurs subsistent.

Il a laissé des mémoires et de nombreux dessins d'architecture.

Principales réalisations

  • Bains orientaux (détruits)
  • En 1807, le négociant Jean-Jacques Bosc fait construire par Pierre-Jean-Baptiste Thiac sa demeure associant les fonctions commerciales, résidentielles et de stockage. Celle-ci est actuellement située au 7 de la rue du Chai-des-Farines[2].
  • Maison au no 22 rue de Cahernan (Sainte-Catherine) où il est mort.

Notes et références

  1. Remarque : on trouve aussi le 14 février 1815
  2. Maison de Jean-Jacques Bosc (Bordeaux) DRAC Aquitaine

Voir aussi

Bibliographie

  • Charles Marionneau, Les salons bordelais, ou, Expositions des Beaux-Arts à Bordeaux au XVIIIe siècle, 1771-1787 avec des notes biographiques sur les artistes qui figurèrent à ces expositions, Librairie Veuve Moquet, Bordeaux, 1883 Texte

Liens externes

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