Philosophie sentimentale

Philosophie sentimentale est un essai de Frédéric Schiffter paru le aux éditions Flammarion et ayant reçu le prix Décembre la même année.

Philosophie sentimentale
Auteur Frédéric Schiffter
Pays France
Genre Essai
Éditeur Flammarion
Collection Philosophie
Date de parution
Nombre de pages 192
ISBN 978-2081236158

Historique

Cet essai est récompensé le par le prix Décembre, présidé cette année-là par Laure Adler, par sept voix contre cinq à Que font les rennes après Noël ? d'Olivia Rosenthal[1].

Résumé

L'essai est organisé en dix sections, qui sont des commentaires mi-érudits mi-autobiographiques de citations plus ou moins connues :

  1. « Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour soi est un esclave » de Friedrich Nietzsche
  2. « Vivre une vie cultivée et sans passion, suffisamment lente pour être toujours au bord de l'ennui, suffisamment méditée pour n'y tomber jamais » de Fernando Pessoa
  3. « Les idées sont des succédanés des chagrins » de Marcel Proust
  4. « L'histoire d'une vie est toujours l'histoire d'une souffrance » d'Arthur Schopenhauer
  5. « Ne sois pas trop juste, ne pratique pas trop la sagesse: pourquoi te rendre ridicule? » tiré de l'Ecclésiaste
  6. « Le but de notre carrière, c'est la mort » de Michel de Montaigne
  7. « La meilleure philosophie, relativement au monde, est d'allier, à son égard, le sarcasme de la gaieté avec l'indulgence du mépris » de Chamfort
  8. « Homo homini lupus: qui aurait l'audace, devant les enseignements de la vie et de l'histoire, de s'inscrire en faux contre cet adage? » de Sigmund Freud
  9. « L'état bordélique est l'état fondamental de toute chose » de Clément Rosset
  10. « L'amour est la tentative d'échanger deux solitudes » de José Ortega y Gasset

Éditions

Références

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