Auguste Pittaud de Forges

Auguste Pittaud de Forges est un auteur dramatique français né le (15 germinal an XI) à Paris 2e[1] et mort le à Saint-Gratien[2],[3].

Biographie

Né Auguste Pittaud, 637, rue Chabanais, section Lepeletier de Paris, il commence sa carrière littéraire sous le pseudonyme de Deforges, de Forge ou Desforges. En 1861, il est autorisé par décret impérial à joindre officiellement à son patronyme celui de de Forges[4],[5]. Il a également utilisé le nom de plume de Paul de Lussan[5].

En 1829, il se marie à Jeanne Hirthé, dont il est veuf à sa mort. Leur fils Philippe (° 1833 - † 1904) est inspecteur des théâtres. Il le décore de la croix de chevalier de la Légion d'honneur le [6].

Son aïeule maternelle est Félicité de Genlis .

Œuvres

  • Sophie Arnould, vaudeville en 3 actes d'Adolphe de Leuven, Pittaud de Forges et Dumanoir, théâtre du Palais-Royal 1833.
  • La Périchole ou la Vierge du soleil, comédie en 1 acte d'Emmanuel Théaulon et Auguste Pittaud de Forges, théâtre du Palais-Royal, .
  • Carmagnole ou Les Français sont des farceurs, vaudeville épisode des guerres d'Italie en un acte d'Emmanuel Théaulon, Ernest Jaime et Pittaud de Forges, théâtre des Variétés, .

Il est l'auteur d'autres nombreux vaudevilles en collaboration avec Émile Vanderburch, Clairville, Adrien Robert, etc. ainsi que des livrets de plusieurs opéras comiques et opérettes pour Jacques Offenbach, Adolphe Adam :

  • Jacques Offenbach : L'Alcôve, opéra comique en 1 acte (1847), Luc et Lucette, opéra comique en 1 acte (1854), Paimpol et Périnette, saynète en 1 acte (1855), Le 66, opérette en 1 acte (1856), Les Vivandières des zouaves, opéra bouffe en 1 acte (1859), Fleurette (c. 1863), opéra comique en 1 acte (1872);
  • Adolphe Adam : Le Bijou perdu, 1853 ; Les Pantins de Violette, 1856.

Publications sous pseudonyme :

  • Le Fils de l'homme, souvenirs de 1824, signé Paul de Lussan. (ISBN 978-1279117231)

Distinctions

Nommé chevalier () et promu officier de la Légion d'honneur le [7] (sous-directeur au ministère de la Guerre), il était aussi commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand [7] (Vatican), commandeur en date du de l'ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne) [7], officier de l'ordre de Léopold [7] (Belgique) et chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare [7](Italie).

Iconographie

Bibliographie

  • Gustave Vapereau, « Deforges ([... Auguste Pittaud)] », Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 497-498, lire en ligne sur Gallica, la date de naissance portée étant entachée d'erreur manifeste: lire 1803 au lieu de 1805. Les prénoms portés prêtent aussi à confusion avec le fils.

Notes et références

  1. État civil reconstitué de la ville de Paris (vue n°5) et Notice d'autorité de la BNF. Une seconde fiche (vue n°6) indique le 15 germinal an XII (5 avril 1804) ; Vapereau et Larousse mentionnent quant à eux 1805.
  2. Acte n°58 (p. 107), registre des baptêmes, mariages et décès (1878-1882) de la ville de Saint-Gratien sur le site des Archives numérisées du Val d'Oise. Cet acte mentionne également comme date de naissance le 5 avril 1803.
  3. Pierre Larousse, « Deforges », Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, t.17, 1890, p. 1004, lire en ligne sur Gallica.
  4. Extrait d'acte de naissance reconstitué n°163789, Préfecture du département de la Seine, 3 mars 1873 (cf. Iconographie).
  5. Georges d'Heylli, « Pittaud de Forges », Dictionnaire des pseudonymes, Dentu, Paris, 1887, p. 353, lire en ligne sur Gallica.
  6. « Notice LH/2174/34 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  7. « Notice LH/2174/33 », base Léonore, ministère français de la Culture.

Liens externes

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