Perroquet jaco
Psittacus erithacus
Pour les articles homonymes, voir Jaco.
(Psittacus erithacus)
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Aves |
Ordre | Psittaciformes |
Famille | Psittacidae |
Genre | Psittacus |
EN A2bcd+3bcd : En danger
Statut CITES
Le Gris du Gabon ou Perroquet jaco (Psittacus erithacus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Psittacidae. C'est le meilleur parleur parmi les perroquets et le plus vendu en France et en Belgique[1].
Surnoms
Son nom normalisé CINFO est perroquet jaco, mais il est appelé de différentes façons dans le langage courant et commercial. Outre gris du Gabon, il est aussi couramment appelé gris d'Afrique et gris du Congo.
Distribution et description
Le gris du Gabon habite le centre ouest de l'Afrique.
Pesant environ 500 grammes, il se nourrit de graines dans les forêts et les plantations. Il était déjà un oiseau de compagnie dans la Rome antique.
Cet animal vit en groupes de plusieurs centaines d'individus. Il est frugivore et granivore et mesure 30 à 35 centimètres pour le perroquet gris de Timneh, 35 à 42 pour le Gris du Gabon.
Reproduction
La femelle du Timneh pond de deux à cinq œufs qui éclosent après 28 jours. Celle du Gabon 3 à 4 œufs dont l'éclosion a lieu après 30 jours. Il a une durée de vie pouvant aller jusqu'à 80 ans, même si la plupart des individus ne dépassent pas les 30 ans. C’est un oiseau grégaire, mais lorsqu’il atteint la maturité sexuelle, le Gris du Gabon se choisit une partenaire et s’unit pour la vie. C'est un animal fidèle, calme et timide.
- oeufs et nouveau-nés
- nouveau-né d'un jour
- oeuf de Psittacus erithacus - Muséum de Toulouse
Préservation
Les populations de Gris du Gabon régressent à cause du déboisement et anciennement du négoce. Ainsi, 360 000 individus ont été exportés entre 1994 et 2003, destinés à l'Europe pour 80 % d'entre eux.
Après 35 ans passés en annexe II (commerce international réglementé) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) (entre 1981 et 2016), le gris du Gabon est maintenant en annexe I, ce qui signifie que son commerce international est interdit[2].
Taxonomie
À la suite de l'étude phylogénique de Melo & O’Ryan (2007), le Congrès ornithologique international, dans sa classification de référence (version 4.2, 2014), divise cette espèce en deux. La sous-espèce P. e. timneh, qui est génétiquement différente, avec un plumage, un bec et des vocalisations différents, devient l'espèce Perroquet timneh (Psittacus timneh)avec une nouvelle sous-espèce P. t. princeps, la sous-espèce principale devenant ainsi une espèce monotypique.
Notes et références
- (en) « Grey Parrot », sur https://www.iucnredlist.org/fr : « "Threats It is one of the most popular avian pets in Europe, the United States, and the Middle East due to its longevity and unparalleled ability to mimic human speech and other sounds. " »
- « La CITES met un terme au commerce des perroquets gris du Gabon », sur IFAW.org, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Alex (perroquet), Gris du Gabon célèbre, a fait l'objet d'expériences scientifiques menées par l'éthologue américaine Irene Pepperberg.
- Liste des oiseaux d'Afrique équatoriale
Liens externes
- (en) Référence Congrès ornithologique international :
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Psittacus erithacus dans Psittaciformes
- (fr+en) Référence Avibase : Psittacus erithacus Linnaeus, 1758 (+ répartition) (consulté le )
- (en) Référence Animal Diversity Web : Psittacus erithacus
- (en) Référence CITES : espèce Psittacus erithacus Linnaeus, 1758 (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Psittacus erithacus (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Psittacus erithacus (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Psittacus erithacus Linnaeus, 1758 (consulté le )
Bibliographie
- Melo M. & C. O’Ryan (2007), « Genetic differentiation between Príncipe Island and mainland populations of the grey parrot (Psittacus erithacus), and implications for conservation », Molecular Ecology, vol. 16, p. 1673-1685.
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