Pentasyllabe

Le pentasyllabe est un vers de cinq syllabes. On peut aussi l'appeler "pentamètre".

Exemples

en isométrie

Le Sylphe (extrait)


Ni vu ni connu
Hasard ou génie ?
À peine venu
La tâche est finie !


Paul Valéry, sonnet tiré de Charmes

Sans modifier l'exemple ci-dessus on peut le compléter en parlant d'hétérométrie qui consiste en l'usage de vers dont le nombre de syllabes diffère. Par exemple un vers de 8 syllabes puis un vers de 5 syllabes. Cela a pour but de donner un rythme particulier à la poésie, un sens et emmener le lecteur vers ce que souhaite l'auteur.

Un bel exemple en la matière est le poème de Baudelaire (Les fleurs du mal), dont le titre est "Le serpent qui danse". L'hétérométrie adoptée par l'auteur donne au texte une impression d'ondulation tant visuelle que parlée rappelant ainsi ce qu'est ou fait le serpent

"Que/ j'ai/me/ voir/ belle/ in/do/lente (8) de/ ton/ corps/ si/ beau (5) comme une étoffe vacillante, (8) Miroiter la peau (5)

Chanson

Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà,
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Jacques Brel, extrait de Ne me quitte pas

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