Paul de Pessemier 's Gravendries

Son père Nestor (1902-1968), descendant de la famille de Pessemier, dirige la ferme qu'il a héritée de son père Omer (1869-1935), premier échevin de Smeerebbe-Vloerzegem[1]. Le frère de celui-ci, Richard (1877-1950), est maire de Voorde, où il habite la propriété ancestrale du XVIII^e siècle Het Kastanjenhof[2]. Après son mariage avec Palmyre De Clercq (1929-2000), Nestor quitte la propriété parentale pour un commerce de textile, qui devient une entreprise de lingerie, dans laquelle son épouse joue un rôle important.

Paul est le quatrième de sept enfants. Il nait en 1951 dans l'ancienne maison du peintre-graveur Jan De Cooman (1893-1949). Il suit une formation de graphiste-typographe. En 1970, il obtient le diplôme de psychologie pratique de l'École internationale (Anvers). Par jugement du tribunal de première instance d'Audenarde du 25 mai 1978, son nom de famille est corrigé en « de Pessemier »[3].

Paul de Pessemier fonde en 1969, la petite société Cézann à Brakel (Belgique), spécialisée dans l'impression du verre, du bois et des textiles. Plus tard, l'entreprise réoriente ses activités vers la production et l'impression de vêtements de sport et déménage ses activités devenues plus importantes dans la zone artisanale d'Oosterzele, avec une succursale en Tunisie.

En 2003, il est promu chevalier de l'ordre de Léopold par le ministère des Affaires économiques[4]. En 2008, il se retire de la vie professionnelle et commence à écrire des articles et des livres.

• En 1986, il devient membre du conseil d'administration de l'Association royale des demeures historiques et jardins de Belgique, dont il est vice-président de 1996 à 1999.
• À partir de 1987, il devient administrateur délégué du château de Laarne, propriété de l'Association royale des demeures historiques et jardins de Belgique. Il y habite avec sa femme et deux enfants et déploie des grands efforts pour poursuivre la restauration de ce monument et notamment: le bâtiment d'entrée du XIV^e siècle, la chapelle, la crypte, l'aile nord, les toitures, les murs d'enceinte et les quatre maisonnettes[5]. Il passe plusieurs années à localiser et à récupérer des documents sur parchemin et plusieurs parties du livre foncier du château de Laarne, qui étaient éparpillés. Ces documents, dont les plus anciens datent du XIV^e siècle, sont depuis restaurés, classés et inventoriés. Depuis 2021 il est conservateur honoraire du château[6].
• De 1989 à 1995, il est administrateur délégué de la revue Demeures historiques et Jardins, éditée par l'Association royale des demeures historiques et jardins de Belgique.
• Il est membre du groupe de travail « Préservation de monuments » de la Fondation Roi Baudouin de 1992 à 1996, et membre de la commission royale des Monuments et Sites de la province de Flandre Orientale, de 1985 à 2000. Actuellement, il en est membre honoraire. Pendant les années 2001-2006, il est président de la commission d'avis pour l'Environnement de la commune Destelbergen.

• Président-fondateur de l'Association pour l'histoire locale Castellum de Laarne et Kalken en 1983.
• Président du Cercle d'histoire et d'histoire locale Triverius de Brakel pendant 15 ans, puis président d'honneur.
• Membre du conseil d'administration de la société sans but lucratif Openbaar Kunstbezit Vlaanderen depuis 2008[7].

Paul de Pessemier est anobli le 30 octobre 1989 et recoit le titre héréditaire de jonkheer. Il prend comme devise Fabrefacere et perseverare[3]. Par arrêté royal du 16 août 1990, il est autorisé à adopter le nom de famille 'de Pessemier 's Gravendries' pour lui et ses descendants[3]. Ce nom fait référence à un lieu dans la commune de Michelbeke et de la baronnie de Sint-Maria-Oudenhove. Ses ancêtres y étaeient vassaux, échevins, maires et mayeurs héréditaires pendant plusieurs siècles[8].

Paul de Pessemier est membre de la Loge maçonnique depuis 1977. En 1979 il est membre fondateur de la nouvelle obédience maçonnique la Grande Loge régulière de Belgique, laquelle adhère à la régularité maçonnique, laquelle stipule entre autres la croyance en l'existence d'un Être suprême.

• Olivier de Trazegnies, « Laarne: le plus remarquable château médiéval de Flandre », L'Éventail, 1994, N^o 7, blz. 26-31
• (nl)Patrick Devos, Het Kasteel van Laarne, Gent, 1995, p. 15
• Jan Van Den Berghe, Noblesse Oblige, Brussel, 1997, blz. 26
• Hans Vanacker, « Le château de Laarne, lauréat du prix Europa Nostra », Septentrion, 1998, N^o 1, p. 72-73
• (nl)Edward & Pieter Coppens, Wie is wie in Vlaanderen : 2003-2005, Hove, Lexycom, 2003, p. 367-368
• (nl)Erlend Hamerlijnck, Een nobel doel, Tielt, 2005, p. 23
• (nl)Dirk Martens, Thuis in een Monument, Leuven, Davidsfonds, 2010, p. 17-26
• Humbert De Marnix de Sainte Aldegonde, État présent de la noblesse belge : Annuaire 2011, Bruxelles, 2011

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