Paul Rechsteiner

Paul Rechsteiner, né le à Saint-Gall, est un homme politique et syndicaliste suisse membre du Parti socialiste. Il siège au Conseil national de 1986 à 2011 et au Conseil des États depuis 2011.

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Paul Rechsteiner

Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
Élection
Réélection
Législature 49e, 50e et 51e
Président de l'Union syndicale suisse (USS)
Élection
Prédécesseur Christiane Brunner
Vasco Pedrina
Successeur Pierre-Yves Maillard
Conseiller national [1]
Législature 42e, 43e, 44e, 45e, 46e, 47e, 48e et 49e
Successeur Barbara Gysi
Député au Grand Conseil du canton de Saint-Gall
Législature 1984-1988
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Gall (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Avocat

Biographie

Rechsteiner au Conseil national le 8 décembre 2008.

Originaire d'Appenzell[1], Rechsteiner commence sa carrière politique comme conseiller communal socialiste de Saint-Gall entre 1977 et 1984, date à laquelle il est élu au parlement du canton de Saint-Gall où il siège durant deux ans[1]. Élu au Conseil national en 1986, il en devient le doyen lorsqu'il le quitte en 2011. Durant son mandat, il siège à la commission de la sécurité sociale et de la santé et à la commission de l'économie et des redevances[1].

Le , Rechsteiner annonce sa candidature au Conseil des États sur son site web[2]. Au premier tour de scrutin, le 23 octobre, il obtient 44 348 voix et n'atteint donc pas la majorité absolue[3]. Au deuxième tour, le 27 novembre, il est élu avec 54 616 voix face au président de l'UDC, Toni Brunner (53 308 voix)[3].

Rechsteiner est cité dans les médias en 2008 comme membre du comité de l'initiative populaire fédérale « pour un âge de l'AVS flexible ». Il dit du néolibéralisme qu'il est « économiquement en échec, moralement en faillite et une menace pour la démocratie » et critique le paquet de 68 milliards de dollars destiné à sauver la grande banque UBS ; il appelle à voter pour l'initiative qui échoue finalement[4],[5]. Il plaide également en faveur du référendum sur la libre circulation des personnes et son extension à la Roumanie et à la Bulgarie. Disant de la question européenne qu'elle n'est pas un sujet facile, il préconise donc un rapprochement par étape avec l'Union européenne[6].

En 2005, Paul Rechsteiner remporte le Prix Fischhof (de) décerné par la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme (de) et la Société des minorités en Suisse[7].

De 1998 à 2019, il préside l'Union syndicale suisse[1]. Il est également membre du conseil de la Fondation Paul Grüninger[1].

Rechsteiner est marié et travaille comme avocat[1] depuis 1980 dans le cabinet qu'il a fondé à Saint-Gall.

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Paul Rechsteiner » (voir la liste des auteurs).
  1. « Biographie de Paul Rechsteiner », sur le site web de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (de) Paul Rechsteiner, « Kurz und knapp: Warum ich wieder kandidiere », sur paulrechsteiner.ch, (consulté le )
  3. (de) « Ergebnisse des 2. Wahlganges der Ständeratswahlen vom 27. November 2011 », sur abstimmungen.sg.ch (consulté le )
  4. (de) « Demonstration legt Zürcher Paradeplatz lahm », sur tagesanzeiger.ch, (consulté le )
  5. (de) Paul Rechsteiner, « Vor allen Augen », sur woz.ch, (consulté le )
  6. (de) Christof Moser, Markus Somm et Daniel Sutter, « Der Kampf muss wieder losgehen », sur weltwoche.ch, (consulté le )
  7. (de) « Preisträger Fischhof-Preis 2005 », sur gra.ch, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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