Christiane Brunner
Christiane Brunner, née le à Genève, est une femme politique suisse membre du Parti socialiste. Licenciée en droit, elle exerce la profession d'avocate.
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Christiane Brunner | |
Christiane Brunner | |
Fonctions | |
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Conseillère aux États[1] | |
– (11 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Législature | 45e (1995-1999) 46e (1999-2003) 47e (2003-2007) |
Successeur | Liliane Maury-Pasquier |
Présidente du Parti socialiste suisse (PSS) | |
– (3 ans, 4 mois et 20 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Ursula Koch |
Successeur | Hans-Jürg Fehr |
Conseillère nationale[1] | |
– (4 ans et 8 jours) |
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Législature | 44e (1991-1995) |
Députée au Grand Conseil du canton de Genève | |
– (8 ans et 7 mois) |
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Législature | 50e (1981-1985) 51e (1985-1989) 52e (1989-1993) |
Biographie | |
Date de naissance | [1] |
Lieu de naissance | Genève (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti socialiste suisse (PSS) |
Profession | Avocate Femme politique |
Carrière politique
Elle a occupé les fonctions suivantes :
- Députée au Grand Conseil du canton de Genève de 1981 à 1990 ;
- Conseillère nationale de 1991 à 1995 ;
- Conseillère aux États de 1995 à 2007 ;
- Présidente du Parti socialiste suisse de 2000 à 2004.
En 1993, Christiane Brunner est la candidate officielle du groupe parlementaire socialiste lorsque René Felber se retire du Conseil fédéral. L'Assemblée fédérale lui préfère toutefois, le 3 mars, le conseiller national et conseiller d'État neuchâtelois Francis Matthey. Devant l'opposition de son propre parti, Matthey renonce à son élection. Le 10 mars, Ruth Dreifuss est élue conseillère fédérale, devançant à nouveau Christiane Brunner.
Durant sa carrière parlementaire, elle s'engage lorsque les questions d'assurances sociales et de droit du travail sont débattues. Elle sera par ailleurs présidente de la commission de la santé et de la sécurité sociale du Conseil des États.
Syndicalisme
Sur une idée de Liliane Valceschini elle propose une grève générale des femmes à l'Union Syndicale suisse, qui aboutit à la grève des femmes du 14 juin 1991, pendant laquelle un demi million de femmes manifestèrent pour l'égalité homme-femme.
- 1982 : présidente du Syndicat des services publics (SSP)
- 1992 : présidente de la Fédération suisse des travailleurs de la métallurgie et de l'horlogerie (FTMH)
- 1996 : gère la fusion de la FTMH avec le SIB en Unia
Publications
En 1989, Christiane Brunner publie, avec Jean-Michel Bühler et Jean-Bernard Waeber, le Commentaire du contrat de travail (Éditions Réalités sociales). Devenu un ouvrage de référence en français sur le droit du travail en Suisse, il a été réédité et mis à jour en 1996 (mêmes auteurs), 2010 (mêmes auteurs et Christian Bruchez) et 2019 (Christian Bruchez, Patrick Mangold et Jean Christophe Schwaab).
Féminisme
Christiane Brunner est une des figures de proue du féminisme en Suisse[2],[3]. En 1969 elle est l'une des fondatrices du Mouvement de libération des femmes en Suisse.
Notes et références
- « Biographie de Christiane Brunner », sur le site web de l'Assemblée fédérale suisse. (réf. 04.03.2010)
- « Christiane Brunner, une femme suisse », sur generations-plus.ch (consulté le )
- Montreynaud, Florence, (1948?- ...)., Chaque matin, je me lève pour changer le monde : du MLF aux Chiennes de garde, 40 ans de féminisme, Paris, Eyrolles, dl 2014, cop. 2014, 415 p. (ISBN 978-2-212-55968-2 et 2212559682, OCLC 896159497, lire en ligne)
Liens externes
- « Biographie de Christiane Brunner », sur le site web de l'Assemblée fédérale suisse.
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