Paul Clavier

Paul Clavier (né le ), normalien, agrégé et docteur en philosophie français, enseigne aujourd'hui l'histoire et l'analyse des systèmes philosophiques au Département de Philosophie de l'Université de Lorraine à Nancy, après avoir enseigné à l'École normale supérieure (Ulm)[1], Sciences Po Paris et l'université Paris Sciences et Lettres.

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Biographie

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Issu d'une formation académique classique (lycée Louis-Le-Grand, Normale Sup), auteur de nombreux articles et ouvrages tantôt purement universitaires (Le Concept de Monde, Qu'est-ce-que le Bien ?, Qu'est-ce que le créationnisme ? ou populaires (Dieu sans barbe, La cote argus des valeurs morales, L'énigme du mal ou Le Tremblement de Jupiter, La fourmi n'est pas prêteuse et, dernièrement Anathèmes, Blasphèmes et Cie), Paul Clavier enseigne l'histoire de la métaphysique à l'École Normale Supérieure de Paris (rue d'Ulm)[1]. Traducteur de Richard Swinburne, il développe également une philosophie analytique de la religion à la française. Dans un récent article de la revue Cités[2],Clavier est rattaché aux « fractions les plus dures du théisme analytique »[3]. Clavier se voit également accuser, il est vrai par l’intermédiaire d’un livre de Joan Stavo-Debauge[4], de vouloir « reconquérir et [...] monopoliser l'activité théologique en « théologisant » la science »[5]. Aucune référence, aucune citation ne viennent d'ailleurs à l'appui de cette affirmation. Bien au contraire, dans Qu'est-ce que le créationnisme ?[6], Clavier démonte les raisonnements de M. Behe sur la « complexité irréductible » (p. 27-29). Il défend le non-recoupement de compétence (non-overlapping of magisteria) de S.J. Gould (p. 31-35) et adopte le verdict de J.C. Maxwell : « Science is incompetent to reason upon creation of matter out of nothing », ainsi que le séparatisme méthodologique de Claude Bernard (p. 34). Il réfute les arguments créationnistes de W. Dembski (p. 85-103). Il souligne la pertinence de la méthodologie darwinienne (p. 124-125). Invité à parler à la Nuit des Sciences de l'ENS en 2014, il déplore la confusion récurrente entre Big Bang et création. Comme Étienne Klein, il entend séparer la question physique "d'où vient l'univers ?"[7] de la question métaphysique "d'où vient qu'il y a un univers ?". Ce dont témoignent de nombreuses interventions sur France Culture[8], ou sa communication devant l'Académie des Sciences Morales et politiques du [9],ou encore son intervention du à l'Institut Astrophysique de Paris. C'est l'un des chevaux de bataille de Paul Clavier : défendre la neutralité métaphysique du Big Bang (grande conférence des Archives Poincaré[10] du , conférence devant l'Académie des Sciences de Russie de Moscou : "Cosmological atheism : arguing from a boundless universe ?", [11], ou encore la conférence de Séoul en  : "Metaphysical origin vs physical beginning : the timeless view of creation")...

Le concept de création

Dans son enquête en deux volumes sur le concept de création, issue de son travail d'Habilitation à diriger des Recherches[12] (Ex nihilo, Hermann, 2011), Clavier conteste le scénario généralement retenu : celui d'une intrusion du dogme religieux en territoire philosophique. Il montre que la thèse de la création a fait l’objet de justifications argumentées. La ligne argumentative principale, à laquelle se rattachent divers efforts de justification rationnelle (de Philon d'Alexandrie à... Voltaire ou au premier Kant), est la suivante : il est plus plausible que les constituants de la nature doivent leur existence à un agent surnaturel, plutôt qu’à eux-mêmes ou à rien, étant donné la répétition de propriétés structurelles et dispositionnelles que présentent ces éléments. Cette régularité est mieux expliquée par l’hypothèse métaphysique d’une origine commune, que par celle d’une coordination spontanée d’éléments dont l’existence serait indépendante du coordinateur, ou par l’arrangement de matériaux existant indépendamment de l’arrangeur. L’hypothèse d’un créateur ex nihilo se révèlerait donc plus satisfaisante que celle d’un démiurge ex materia. Il est à souligner que cette ligne argumentative ne présuppose pas une description finaliste de l'univers.

Quant à la disparition de la thèse philosophique de la création du monde, Clavier analyse comment elle a été poussée vers la porte de sortie (ou précipitée dans les oubliettes de l’histoire de la philosophie):

  1. au moyen d’un amalgame entre création et « nouveauté » (c'est-à-dire commencement temporel) du monde.
  2. par l’invocation d’une régression à l’infini dans la série des causes d’existence.
  3. à cause d’une présentation déductive des inférences qui vont du monde physique à un créateur.
  4. par la disqualification des concepts cosmologiques : si nous ne pouvons accéder par la raison théorique à un monde (en soi) alors, a fortiori il n’y a pas non plus de création du monde.
  5. par la limitation des inférences causales à l’intérieur du champ de l’expérience phénoménale : nos concepts de cause, d’existence etc. sont opératoires dans le monde, mais pas sur le monde.
  6. en montrant que le rôle jusqu’ici imparti au créateur (la production volontaire d’un monde ordonné) est parfaitement assumé soit par une nature auto-existante (naturalisme intégral ou naturalisme « théomorphique » comme dans le spinozisme), soit par l’entendement humain « auteur de l’expérience » (stratégie idéaliste).
  7. par l’affirmation que l’acte libre humain est « la seule création ex nihilo qu’on puisse concevoir » (Plus Ancien Programme de l'Idéalisme Allemand).
  8. en disqualifiant la question de la création, soit en retraçant la généalogie anthropologique de ce concept (Feuerbach), soit en la déclarant contraire au point de vue de la genèse de l’homme par le travail humain (stratégie marxiste), ou comme contraire aux intérêts moraux de l’humanité (revendiquer l’existence comme mon affaire : revendication de la Selbstständigkeit, de Fichte à Sartre).
  9. en déclarant le langage humain incapable de désigner univoquement sous le terme d’être le créateur et le créé, et en affirmant que la création ex nihilo est seulement « révélable » (Luther, Pascal, Heidegger, Barth…).
  10. en déclarant incompatible l’affirmation de l’existence autonome des réalités naturelles avec leur dépendance vis-à-vis d’une cause surnaturelle. Comment concevoir la participation du créé au créateur sans « tomber » dans un système de l’inhérence du créé au créateur[13].

Tout au long de l'enquête proposée dans les 2 volumes de Ex nihilo, Clavier s'efforce de montrer les limites, voire l’illégitimité de ces procédés. il affirme par ailleurs que, considérée comme le résultat d’une inférence à la meilleure explication, la thèse de la création ex nihilo a encore droit de cité dans le cadre d’une enquête métaphysique. En effet :

  1. l’amalgame de la création et du commencement temporel n’est pas fatal : si, dans la plupart des conceptions, « exister après n'avoir pas existé (esse post non esse) » implique « devoir son existence à un autre (esse ab alio) », l’implication converse n’est pas vraie. La création est une question de self-existence, non de timing ;
  2. l’affirmation d’un point d’arrêt définitif à la demande d’explication causale de l’existence de l’univers ne s’impose pas, mais le critère de simplicité de l’hypothèse plaide en sa faveur, et d’ailleurs même l’hypothèse d’une série indéfinie d’antécédents causaux pourrait être admise comme une forme de métaphysique théiste ;
  3. il est possible de reformuler des arguments cosmologiques et téléologiques sous forme d’une inférence à la meilleure explication (comme l’ont esquissé entre autres Philon d'Alexandrie, Tertullien, Lactance, Irénée, Eusèbe, Thomas d’Aquin, Suarez, Bacon, Bayle, Bossuet, Condillac, Kant, Jacobi, Maxwell, Brentano et comme l’a systématiquement proposé Richard Swinburne) ;
  4. la disqualification des concepts cosmologiques repose sur le dispositif de l’Antinomie de la raison pure, lequel révèle des failles compromettantes (diagnostic partagé aussi bien par Hegel que par Strawson) ;
  5. le programme de limitation de nos inférences causales au monde phénoménal ou au cadre linguistique est une fin de non-recevoir à toute enquête métaphysique. En outre, ce programme s’est révélé intenable : il stérilise la philosophie de la nature elle-même ;
  6. la relève du créateur par un Dieu cause immanente et non transitive de toutes choses, ou par le sujet constituant la connaissance, pose un problème de description (définir la nature ou l’univers comme une seule et unique substance) ; ou un problème de cohérence (Dieu est cause des choses en soi, qui sont les antécédents des phénomènes, au moins quant à la matière, mais Dieu n’est pas cause des phénomènes) ;
  7. l’existence d’agents libres fournit au théisme une base analogique en même temps qu’une donnée à expliquer. L’hypothèse théiste ne consiste pas à présupposer l’existence d’un ordre final dans l’univers, mais propose une explication des données par la supposition d’un agent personnel bon et tout-puissant, produisant un univers offrant de grandes régularités structurelles et dispositionnelles, dans l’intention que des actes libres et moralement responsables puissent s’y produire ;
  8. la force des hypothèses généalogiques expliquant l’émergence du théisme est impressionnante (l’idée de création serait la projection d’un surmoi social, d’une angoisse devant le néant, d’un désir de domination patriarcal, etc.), mais elle doit être comparée à la justification du théisme par les arguments qui le supportent ;
  9. dire que la création est une vérité seulement révélable présuppose l’autorité d’une révélation. Or la révélation n’est possible, donc acceptable, que si celui qui se révèle peut intervenir dans la trame des événements naturels et mentaux. L’agent le mieux placé pour être l’auteur d’une révélation surnaturelle, c’est, s'il y en a un, l’auteur de la nature. Il devient alors difficile de soutenir : « je ne sais pas s’il y a un créateur mais je crois qu’il s’est révélé à moi comme tel » ;
  10. le fait que nous ne concevions pas comment une cause permanente d’existence peut conférer à son effet une autonomie (notamment l’autonomie d’un agent libre) ne suffit pas à écarter cette cause d’existence, si par ailleurs elle s’avère une hypothèse supérieure à l’auto-existence de toutes les réalités. C’est seulement si nous étions en mesure de déclarer contradictoire la création de réalités douées d’autonomie qu’on serait contraint d’abandonner l’hypothèse théiste[14].

La thèse philosophique de la création ex nihilo apparaît donc, à l’examen, comme une solution viable à la question : d’où les réalités tiennent-elles leur existence (a quo res habeant esse) ? Il faut souligner que l’alternative entre : (1) « res habent esse a deo » et : (2) « res habent esse a se » n’exclut pas une tierce position : (3) « res non habent esse ab aliquo ». Le travail de P. Clavier consiste à relever les arguments inductifs pour établir la supériorité de (1) sur (2) et (3). Mais on peut aussi adresser une fin de non-recevoir à l’enquête métaphysique. C’est la réclamation de Hume : « tout ce qui commence d’exister va-t-il devoir son existence à une cause ? » (« Whether every object, which begins to exist, must owe its existence to a cause? »), qu’on pourrait généraliser en : « Toute réalité doit-elle avoir une cause d’existence ? » (« Must everything which exists, owe its existence to a cause? »). Il importe distinguer le refus sceptique d’entrer dans le débat métaphysique de ce que serait une réponse naturaliste à la question. Nul n’est obligé de se poser des questions aussi énormes que : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pourquoi cet univers, avec ses régularités spatio-temporelles, plutôt qu’un chaos incompréhensible ? Et il est certainement juste d’éliminer ce genre de questions métaphysiques à l’intérieur de l’enquête scientifique. « Science is incompetent to reason upon the creation of matter itself out of nothing » dit sagement J.C. Maxwell. Les sciences physiques expliquent ou prédisent l’évolution de systèmes physiques à partir de conditions initiales et de lois physiques. Il est absurde de prétendre mettre en évidence, par la description physique de l’univers, l’existence d’un agent surnaturel. Tout ce qu’on obtiendrait alors, c’est un Dieu-bouche-trou (« a God of the gaps ») et le concept de création ne serait que l’expression de l’ignorance (provisoire ?) où se trouvent les sciences de la nature quant aux causes ultimes de l’existence de l’univers. Or l’ignorance d’une explication naturelle ne peut constituer la preuve d’une explication surnaturelle. Le naturalisme demeure donc la seule méthodologie acceptable pour les sciences de la nature. Toute intrusion d’entités ou d’opérations surnaturelles dans le champ des sciences de la nature constitue une ingérence inadmissible. Mais une méthodologie n’est pas une métaphysique obligatoire. Affirmer que la régularité spatio-temporelle de l’univers est le fait de l’univers lui-même, c’est-à-dire d’une collection d’entités auto-existantes et auto-organisée, c’est confondre une explication avec un constat. Cette métaphysique naturaliste, apparemment plus simple et parfaitement familière (elle ne suppose pas d’entité surnaturelle) a une forte probabilité intrinsèque, mais elle n’explique rien. La création ex nihilo, elle, n’est pas une hypothèse scientifique. C’est une hypothèse métaphysique. Pour autant, elle satisfait aux critères de l’explication rationnelle en vigueur dans toute enquête rigoureuse (Ex nihilo, vol. 2, p. 425-426).

Son ouvrage Qu'est-ce que le créationnisme ? enquête sur les principales variétés de créationnisme, leur contexte politicoculturel et leurs implications philosophiques. Clavier y dénonce les présupposés méthodologiques des théories de la "complexité irréductible" ou de l'Intelligent Design. Traduisant l'article séminal de William Dembski « The logical underpinnings of Intelligent Design », Clavier en repère les failles et commente une résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur les “Dangers du créationnisme”[15].

Bibliographie

Articles récents

  • « Le retour de la théodicée et le défi de la "théodicée du retour" », Journal of Ancient Philosophy, Supp Volume 1, 149-172, 2019. ISSN 1981-9471
  • (en) « Dmitri Karamazov’s challenge: “If there is no God, everything is permitted”», Philosophical News, 2019
  • « Les arguments de théodicée en première personne », Revue de Théologie et de Philosophie, 150 (2), 2018(2), pp. 171-191.
  • (en) « Unbelievable preambles », European Journal of Philosophy of Religion, Volume 10, Number 3, Fall 2018, 1-17.
  • (en) « God as ultimate Truthmaker », European Journal of Philosophy of Religion, Volume 10, Number 1, Spring 2018, 67-80.
  • « Le présupposé cosmogonique de toute révélation » Sintese, Revista de Filosofia, Belo Horizonte, Vol. 44, no 140 Sept-Dec 2017, 405-424.
  • « Religion naturelle et obligation morale : à propos d’un souverain poncif », Revue de Théologie et de Philosophie, Lausanne 2017
  • « Kant, fossoyeur du réalisme ? », Actes du Colloque Choses en soi : métaphysique et réalisme aujourd’hui, 16-19 nov 2016, à paraître
  • « La révolution idéaliste », La Pensée, no 386 Avril-
  • « Le concept de Dieu après Jonas : aveux d'impuissance, aveux contradictoires ?», Revue philosophique de Louvain, Tome 113 (4), ..
  • (en) « Sartre and Sertillanges on creation », The Review of Metaphysics, VOL. LXIX, No. 1, ISSUE No. 273, September 2015.
  • (en) « "Beginning to exist without some productive principles" : atheistic challenges to the cosmological argument », European Journal for Philosophy of Religion, vol 7, no 1, printemps 2015
  • (en) "The Rationality of Creation Out of Nothing”, Ephemerides Theologicae Lovanienses, 90/2 (2014) 2
  • « L'épuisement de la création - le coup de grâce heideggerien », Revue philosophique de Louvain, Tome 112, no 4,
  • (en) « No creation, no revelation » International Journal for Philosophy of Religion, Vol. 72, no 2, .
  • « Le concept de création est-il soluble dans la philosophie ? » Revue Philosophique de la France et de l’étranger, .
  • (en) « Hans Jonas’ Feeble Theodicy : how on earth could God retire? » European Journal for Philosophy of Religion, vol 3, no 2, automne 2011.
  • « Le chassé-croisé de la création : Sartre et Sertillanges » Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques, 3/2012 (TOME 96).

Ouvrages

  • Anathème, Blasphème et Cie, Paris, Le Passeur 2016
  • La fourmi n'est pas prêteuse, Paris, Salvator 2015
  • 100 Questions sur Dieu, Paris, La Boétie 2013
  • Qu'est-ce que le créationnisme ? Paris, Vrin, 2012
  • Ex nihilo (en deux volumes)
    • Volume 1 : L'introduction en philosophie du concept de création, Hermann 2011
    • Volume 2 : Scénarios de "sortie de la création, Hermann 2011
  • L'énigme du mal ou Le Tremblement de Jupiter, Desclée de Brouwer, 2011
  • Dico catho, Paris, Mame, 2011
  • Qu'est-ce que le Bien ?, Paris, Vrin, 2010
  • La Cote Argus des Valeurs Morales, Presses de la Renaissance, 2007
  • Qu'est-ce que la théologie naturelle ? Paris, Vrin, 2004
  • Dieu Sans Barbe, Paris, La Table Ronde, 2002 (Repris dans la collection La petite Vermillon)
  • Le Concept de Monde, Paris, PUF, 2000
  • La Raison, Paris, Hatier, 1998
  • Kant, Les Idées Cosmologiques, Paris, PUF, 1997
  • Premières Leçons sur Critique de la Raison Pure, Paris, PUF, 1997

Notes et références

  1. « Clavier Paul - Département de Philosophie de l'école normale supérieure », sur www.philosophie.ens.fr (consulté le )
  2. « « De la philosophie française des sciences à la « philosophie analytique » à la française » », Cités, no 58, , p. 13-37
  3. « De la philosophie française des sciences à la « philosophie analytique » à la française », Cités, no 58, , p. 35
  4. Joan Stavo-Debauge, Le loup dans la bergerie, Genève, Labor et Fides,
  5. « « De la philosophie française des sciences à la « philosophie analytique » à la française » », Cités, no 58, , p. 35
  6. Paul Clavier, Q'est-ce que le créationnisme ?, Paris, Vrin,
  7. Etienne Klein, Discours sur l'origine de l'univers, Paris, Flammarion, , 180 p.
  8. « Paul Clavier - France Culture », sur France Culture (consulté le )
  9. « La création sans le créationnisme. Conférence à l'Académie des Sciences Morales et Politiques Paris, Institut de France, 28 septembre 2015 »
  10. « Grande conférence : Paul Clavier, 26 septembre | poincare.univ-lorraine.fr », sur poincare.univ-lorraine.fr (consulté le )
  11. « Сектор философии религии Института философии РАН », sur www.facebook.com (consulté le )
  12. « Résumés d'HDR »
  13. Paul Clavier, Ex nihilo, Vol. 2 : Scénarios de sortie de la création, Paris, Hermann, , 452 p. (ISBN 978-2-7056-8015-2), pp. 422-423
  14. Paul Clavier, Ex nihilo, vol. 2 : Scénarios de sortie de la création, Paris, Hermann, , 452 p. (ISBN 978-2-7056-8015-2), pp. 423-425
  15. Paul Clavier, Qu'est-ce que le créationnisme ?, Paris, Vrin, , 130 p. (ISBN 978-2-7116-2417-1)

Liens externes

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