Patrice Stellest

Naissance de Patrice Stellest, dit Stellest, le en Suisse, pays dont la neutralité politique a accueilli les plus grands collectionneurs et favorisé l’éclosion de nombreux artistes reconnus mondialement. Stellest est cité parmi eux pour avoir fondé le mouvement Trans Nature Art.

Patrice Stellest
Stellest lors du vernissage de son exposition Trans Nature à Chinon/ France en 2000
Alias
Stellest
Naissance
Nationalité Suisse
Profession
Cinéaste, Peintre, Sculpteur
Formation
Animation expérimentale


Biographie

Le goût de la technologie et de l’art expérimental


1970 : départ pour les États-Unis. Formation à l’Institut Walt Disney des Arts appliqués, spécialisation dans l’art expérimental avec son mentor, Jules Engel, animateur en chef de Fantasia ; Stellest étudie l’art et la cinématographie au Art Center collège of Pasadena, Californie. Il dirige une série de courts métrages alliant expérimentation artistique et musique. Il pressent l’avenir des clips vidéo et reçoit le 1er prix d’Art Center pour Portrait 1982, qui met en valeur la place des femmes dans le monde de l’art.

1984 : il reprend l’atelier des artistes du pop art à Paris, Claus Oldenburg et James Rosenquist. Il part en Touraine, sur les pas de Max Ernst qu’il admire et crée le mouvement Art cosmique avec Jim Cortland. Il s’initie aux techniques de la soudure sur des pièces de métal abandonnées, il tient à redonner du sens à cette matière première inutilisée. Il peint Le Semeur d’Artenay et la galeriste new-yorkaise Sandra Gehring le remarque. Stellest affirme alors son choix de travailler directement avec les collectionneurs d’art.


Période artistique effervescente et rencontres décisives


1989 : départ vers le sud de la France. Stellest apprend à sculpter le métal en tant qu’assistant de Costa Coulentianos. Il affine l’esquisse de son univers créatif au gré des rencontres avec César, Annette Doisneau, Ulrich Zieger (de), René Dürrbach, Léo Castelli, Harald Szeemann. Ce cercle d’amis l’encourage à exprimer son idée de concept artistique novateur. Il peint, à ce moment-là, le pastel emblématique de sa carrière picturale : Le Câlin (collection privée M. Tate).

1993 : Stellest se retire afin de réaliser ses aspirations artistiques les plus profondes. Il travaille avec l’assistant de Jean Tinguely, Martin Bühler, et l’artiste physicien Bernard Gitton sur un nouveau style d’œuvres d’art portant un message présent dans son esprit depuis toujours : la défense de la nature et de l’environnement. Il partage cette aspiration au Green art avec Joseph Beuys, Sarah Hall, Rosalie Gascoigne, Julian H. Scaff, Elena Paroucheva. Il est question de créer des œuvres en osmose avec la nature, un mouvement issu des énergies renouvelables — Dora Maar, qui a choisi de se retirer des mondanités artistiques tout en s’intéressant aux initiatives novatrices, le conforte dans cette approche avant-gardiste qu’elle qualifie de « fascinante ».


La concrétisation du mouvement Stellest-TNA


Les années 90 mènent Stellest à devenir le père fondateur de l’art à énergie renouvelable avec, en 1992, la création de La Tête solaire — suivie en 1993 de La Fontaine solaire. Conçue pour fonctionner en autonomie, à son propre rythme grâce à l’énergie solaire, c’est la première d’une longue série de sculptures interactives, alliant une technologie de pointe à l’art expérimental avec un message fondamental de prise de conscience de la problématique énergétique indissociable de la vie sur Terre.

1999 : Stellest expose les œuvres de son mouvement novateur au Palais des Arts de Marseille. Immédiatement après, il est convié au château de Béatrice de Andia, déléguée de l’action artistique de la ville de Paris, lors d’une exposition organisée autour de la nature.

2001 : il est l’invité d’honneur de Palexpo, à Genève, où il présente officiellement Trans Nature Art (TNA) au monde de l’art.

Ses œuvres attirent l’attention sur l’énergie propre, les matériaux renouvelables : elles prouvent que l’humain, dans cette vision respectueuse, est capable de se connecter aux principes essentiels de la physique afin de préserver la nature. Fermement pour la paix, Stellest s’engage en faveur des réserves ethniques, il défend la tribu des Indiens du Dakota ou les Massaï d’Afrique. Citoyen du monde à la carrière internationale, Stellest reste très proche de la France et ne perd jamais de vue les travaux de Calder sur l’énergie éolienne. Stellest travaille sur les énergies électromagnétique et solaire. Stellest-TNA rappelle l’urgence d’une remise en question du mode de vie imposé par la révolution industrielle. Il vise une énergie nouvelle tant sociale qu’individuelle par le biais de ce qu’il nomme “l’Acupuncture Universelle”.


Focus initiative connexe

Dans cette quête, Stellest s’intéresse à la construction du complexe artistico-socio-culturel, Luma-Arles, porté actuellement en France par Maja Hoffmann — célèbre mécène suisse.

Stellest-TNPA au XXIe siècle — Un message artistique sans frontière

Pour illustrer la réalité internationale du TNA, l’université de Chicago a ouvert une classe, en 2014, où sont étudiées les initiatives artistiques fondées sur les énergies renouvelables et La tête solaire créée en 1992 est citée en exemple d’œuvre pionnière. Stellest continue à faire évoluer ses créations, alliant haute technologie et respect de l’environnement. 2016 : Solar light turbines — sculptures plastiques électro-magnétiques à énergie renouvelable En cours : Tête solaire série 3 : la version du XXIe siècle est constituée d’un disque autonome en mouvement Il développe son projet initial qu’il nomme Trans Nature Peace Art.

Stellest-éthique

Stellest apparaît rarement en public. Il aime exposer dans des manifestations accessibles au plus grand nombre et s’efforce, à travers son art, de transmettre son message de respect de la nature et de l’environnement. Ses œuvres appartiennent à des collections privées au Japon, Uruguay en passant par Londres, Zurich, Monte-Carlo et Paris.


Agenda Stellest-TNA 2018

- Exposition Gone green à Chambray-Lès-Tours avec Charlie Boquet (sculpteur plasticien), en juillet. - Au cœur d’Azay-le-Rideau, du 1er août au , Stellest expose à ciel ouvert, ses sculptures monumentales en faveur des énergies renouvelables.


Trans Nature Art

En 1994, Stellest illustre le roman ‘Schwartzland” d’Ulrich Zieger, paru aux éditions Qwert Zui Opü, avant de se retirer afin de réaliser ses nouveaux projets. Pendant cette période, il travaille avec l’assistant de Jean Tinguely, Martin Bühler, et l’artiste physicien Bernard Gitton[1] sur un nouveau style d’œuvres d’art portant le message de la défense de la nature et de l’environnement. L’œuvre maîtresse de ce mouvement est “La Tête Solaire”[2]. Conçue pour marcher à son propre rythme grâce à l’énergie solaire, cette sculpture est la première d’une longue série de sculptures interactives, alliant une technologie de pointe à des techniques expérimentales et au nouveau message de l'artiste. En 1999, Stellest présente ses œuvres comme appartenant à un nouveau mouvement qu’il nomme le Trans Nature Art, lorsqu’il expose au Palais des Arts de Marseille. Immédiatement après, il expose au château de Béatrice de Andia, déléguée de l’action artistique de la ville de Paris, lors d’une exposition organisée autour de la nature. Enfin, en 2001, il est l’invité d’honneur de Palexpo, à Genève, où il présente officiellement Trans Nature Art (TNA) au monde de l’art.

En 2011, Stellest revient sur la scène artistique en réalisant un court-métrage 3D, “Stellest Genesis”[3], avec la participation musicale du dj Moby. Il illustre le dernier ouvrage d’Ulrich Zieger, “Première visite dans le refuge”[4], paru aux éditions Rugerup. Il est également invité[5] en résidence dans la ville de Joué-lès-Tours au cours du mois de . Avec son mouvement Trans Nature Art et sa Tête Solaire notamment, Stellest devient le père fondateur des Sculptures à Énergie Renouvelable (Renewable Energy Sculptures).


Publications et Presse

1992
  • Illustration du livre 'Le Gros Corps Calmé' (Grosse Beruhigte Korper) par Ulrich Zieger. Druckhaus Galrev, Velrag Editions. (ISBN 3910161235) (3-910161-23-5).
  • Chronique dans 'Die Welt' (Le Monde) - . “Ils chantent à la lune des mélodies ancestrales”.
  • Interview télévisée France 3 Provence-Côte d'Azur / Monte-Carlo.
1993
  • Intervention télévisée sur TV Science Frontière (France 3) avec Bernard Gitton / production France Piolet.
1994
  • Illustration de l'ouvrage Schwarzland d'Ulrich Zieger - Berlin. Druckhaus Galrev. (ISBN 3-910161-44-8)
2000
  • Débat radio sur Europe 2 “Autour de Trans Nature Art”
  • Émission télévisée sur Trans Nature Art - TSR
  • Reportage MTV, introduction à Trans Nature Art
2002
  • Interview et reportage France 3 sur Trans Nature Art
  • Interview et reportage M6 sur Trans Nature Art
2011
  • Émission de radio “Tapis Rouge” sur France Bleu
  • Illustration du livre “Première visite dans le refuge” (Aufwartungen im Gehäus). Édition Rugerup. (ISBN 9783942955058) (978-3-942955-05-8)

Liens externes

Notes et références

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