Parc océanique Cousteau

Le parc océanique Cousteau est un ancien parc océanographique français situé à Paris dans le Forum des Halles inauguré en et fermé en .

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Description

Ce parc sans aquarium avait la particularité de n'héberger aucun animal vivant. Les mondes sous-marins étaient présentés sous forme d'attractions à travers des reconstitutions de fonds marins. Le parc diffusait les plus récents films des équipes de Cousteau. Le public se promène à pied et en nacelle de deux places à la manière d'un parcours scénique suspendu au milieu de décors représentant la faune et la flore marines. Le site s'étend sur 8 000 m2 dont 5 000 m2 aménagés pour le public. Il est loué par la Ville de Paris à un prix symbolique, 100 francs français par an (15,3 euros). En raison d'un droit d'entrée trop onéreux, la fréquentation n'est pas à la hauteur.

Jacques-Yves Cousteau avait auparavant imaginé ouvrir un parc en tout point semblable au parc océanique Cousteau à Norfolk, aux États-Unis. Ce projet n'a jamais été concrétisé. À Paris, la conception et la construction ont nécessité 120 millions de francs (18,3 millions d'euros). Les actionnaires sont la Caisse des dépôts et consignations (de 19 % à 20 %), Jacques-Yves Cousteau (10 %), la Sodexparc (10 %), le Crédit national (10 %), la Fondation Cousteau (5 %), la Société centrale d'équipement du territoire (filiale de la Caisse des dépôts et consignations, 5 %) et Jean-Michel Cousteau (2 %). Le parc océanique Cousteau doit recevoir 800 000 visiteurs par an pour atteindre l'équilibre financier. En 1990, on attend un chiffre d'affaires de 44 millions de francs (6,7 millions d'euros) mais il atteint 25 millions de francs (3,8 millions d'euros). En 1991, les actionnaires réalisent une augmentation de capital, le portant de 6 à 43 millions de francs (1 à 6,5 millions d'euros). Après avoir accueilli 460 000 visiteurs par an, le parc a déposé le bilan le et ferme définitivement ses portes en .

Après la fermeture, le site est absorbé lors de l'agrandissement du multiplexe UGC Ciné Cité Les Halles situé au-dessous. Plusieurs salles de cinéma sont alors rebâties en gradin[1]. D'importants travaux sont alors entrepris. Par exemple, la destruction d'une baleine en béton dura plus d'une semaine. Le système de transport suspendu du parcours scénique est acheté par le Futuroscope, celui-ci inaugure en 1995 sa nouvelle attraction Images Studio avec ce système de transport.

Une autre baleine grandeur nature qu'il était possible de visiter de l'intérieur a été rachetée par le parc Aquaboulevard et transformé en entrée de toboggan[2].

Références

  1. Joseph Canu, « UGC Ciné-Cité Les Halles (Paris 1er) », sur sallesdecinemas.blogspot.be, (consulté le )
  2. « L'homme qui grenouille », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )

Annexes

Articles connexes

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