Parc national du Mont-Orford
Le parc national du Mont-Orford, d'une superficie de 58,37 km2, est situé à l'ouest de Sherbrooke et au nord de Magog, dans la région de l'Estrie. Il est géré par le gouvernement du Québec par l'entremise de la SÉPAQ. Le mont Orford, haut de 853 mètres, et le mont Chauve, de 599 mètres, sont les montagnes qui dominent son territoire[1]. Deux lacs importants sont situés au moins en partie dans le parc et donnent leurs noms à des secteurs du parc, les lacs Fraser et Stukely[2].
Historique
Le parc a été créé en 1938[1] à la suite d'une entente intermunicipale, dont chaque partie s'engageait à céder des terres afin de permettre la constitution du territoire protégé.
Au début des années 1940, un terrain de golf y est construit. Pour souligner Expo 67, un terrain de camping et le Centre d'arts Orford sont construits à l'intérieur du parc. Par la suite, une station de ski s'est installée dans le parc, des experts ayant estimé qu'elle causerait peu de perturbations.
En 1976, le gouvernement du Québec agrandit la surface du parc en expropriant des propriétaires, faisant passer la surface de 40 km2 à 58,37 km2. Ce geste faisait suite à une proposition de sortir du parc toute activité à caractère commercial. Par exemple, la station de ski serait demeurée au même endroit, mais n'aurait plus officiellement fait partie du parc, celui-ci voyant ainsi sa taille réduite.
C'est à la suite des audiences publiques du 30 et 31 mars 1979 que le parc devient récréatif, c'est-à-dire que s'exercent la pratique d'activités de plein air et la protection du milieu naturel sur le même territoire.
Agrandissement
Suivant l'affaire de la privatisation du Mont-Orford, le gouvernement du Québec s'est engagé à agrandir le parc national. En vertu de ce projet, la superficie du parc passerait à près de 108 km2, ce qui permettrait au passage d'ajouter une nouvelle région naturelle à la mission de conservation du parc, soit les chaînons de l’Estrie, de la Beauce et de Bellechasse[3].
En date du 29 octobre 2013, 39,8 km2 de terrains avaient déjà été acquis par le gouvernement dans le cadre du projet d'agrandissement[4].
Récréation
Comme les autres parcs du réseau Sépaq, le parc national du Mont-Orford est une aire protégée du Québec. Cela signifie que toute activité menée sur son territoire doit protéger ses écosystèmes, et que les activités de récréation doivent se dérouler à l'intérieur d'un territoire délimité.
Plusieurs sentiers sont balisés à l'intérieur du parc, dont le Sentiers des Crêtes, ce qui permet de faire de la randonnée pédestre en été et du ski de fond en hiver. Un centre consacré à la musique, le Centre d'arts Orford, y est installé, tout comme la Station de ski du Mont Orford. Près de 500 sites de camping sont aussi accessibles. En tout, ce sont 25 kilomètres de sentiers pédestres où le ski de fond et la raquette sont permis l'hiver qui se retrouvent dans le Parc. Ils font partie du réseau des Sentiers de l'Estrie[5].
- Camping du secteur Stukely.
- Vue du Lac Stukely et du Mont Chauve.
- Plage du Lac Stukely
- Sentier pédestre vers l'étang Fer-de-Lance.
Notes et références
- Beaucher et al. 2005, p. 64
- À la découverte du Parc, Parc national du Mont-Orford, SEPAQ, consulté en ligne le 28 juillet 2009.
- Société des établissements de plein-air du Québec, « Blogue Parcs Québec conservation », sur Sépaq (consulté le )
- Gouvernement du Québec, « Projet d'agrandissement du parc national du Mont-Orford », sur MDDEFP (consulté le )
- « Plein air », sur Orford (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Serge Beaucher, Louise Desautels, Gilles Drouin et Jean-François Bergeron, Les Parcs nationaux du Québec, Les Éditions GID et Enviro Photo, , 240 p. (ISBN 2-922668-55-X)
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Portail de l'Estrie
- Portail de la conservation de la nature