Pacte anti-Komintern
Le pacte anti-Komintern, est un traité signé le entre l'Allemagne nazie et l'Empire du Japon, lesquels sont ensuite rejoints par d'autres États ayant des gouvernements fascistes, à tendances fascistes ou soutenant l'Axe pour des raisons politiques.
Pour Union allemande des comités anticommunistes, Antikomintern, Antiko, voir Union allemande des comités anticommunistes.
Historique
Occupant le Mandchoukouo depuis 1931, l'Armée impériale japonaise se heurte à l'Armée rouge sur les confins de la Sibérie et de la République populaire mongole. Cette tension permet à l'Allemagne anticommuniste de se rapprocher du Japon. Le , l'Allemagne et le Japon signent le pacte anti-Komintern.
Selon le texte public, cet accord est destiné à contrer l'Internationale communiste (IIIe Internationale).
Selon un protocole secret, les deux pays se prêtent secours (assistance militaire) si l'un des deux est attaqué par l'URSS.
Le régime d'Hitler insiste pour que le Royaume d'Italie adhère à ce pacte. Mussolini signe ce traité un an plus tard, le . Le Royaume de Hongrie y adhère à son tour le et l'Espagne franquiste le .
La Finlande signe le pacte le , lorsque débute la guerre de Continuation.
Sous la menace de l'instauration d'un gouvernement nazi et d'un démembrement territorial, le gouvernement danois de Thorvald Stauning signe le pacte le . Cette participation forcée est annulée à la libération du Danemark, le .
Références
Voir aussi
Articles connexes
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