Paulo do Rio Branco da Silva Paranhos

Paulo do Rio Branco da Silva Paranhos, né le à Paris et mort le dans la capitale, est un joueur brésilien de rugby à XV en France. Interne des hôpitaux de Paris jusqu'en 1912, il a évolué au Stade français avec qui il gagne 6 titres de Champion de France à la fin du XIXe siècle tout en menant de pair des études de médecine à la Faculté de Paris (Hôpital Lariboisière)[1].

Paulo Paranhos
Paulo do Rio Branco da Silva Paranhos en 1896.
Fiche d'identité
Nom complet Paulo do Rio Branco da Silva Paranhos (Joseph Olivier à sa droite)
Naissance
à Paris (France)
Décès (52 ans)
à Paris (France)
Taille 1,76 m (5′ 9″)
Poste talonneur, arrière
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1893-1901Stade français? (?)


a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.

Paulo do Rio Branco da Silva Paranhos, arrière brésilien du Stade français en 1899.
Match France-Écosse en 1896: Paulo est en haut à gauche, et son frère aîné Raul (né en 1873, également joueur au Stade français en 1896) est alors juge de touche (3e en partant de la droite) (pas de sélection officielle, la fédération française n'existant pas).

Biographie

Paulo do Rio Branco da Silva Paranhos est l'un des deux fils du diplomate José Maria da Silva Paranhos Júnior (baron) et d'une danseuse belge (Marie Philomène Stevens, devenue son épouse en 1889 et décédée en 1898). Il commence, alors avec son frère aîné, au poste de talonneur (à sa 1re finale[Quoi ?]) avant de se fixer définitivement à celui d'arrière. En 1912, achevant son internat pour les Hôpitaux de Paris, il écrit une thèse de chirurgie intitulée Essai sur l'anatomie et la médecine opératoire du tronc cœliaque.

Le vendredi à 21 h 40, Jean Jaurès est assassiné au Café du Croissant. Amédée Dunois, homme politique de gauche, journaliste, avocat et ami du parlementaire socialiste qui est présent à ses côtés ce soir-ci, cherche alors, en urgence, un médecin pour permettre d'apporter rapidement les premiers soins à Jean Jaurès. Paulo do Rio Branco da Silva Paranhos, alors ami de monsieur Dunois, arrive quelques minutes après l'assassinat à la demande du militant anarchiste. Ne pouvant prodiguer les premiers soins à Jean Jaurès après un constat alarmant sur l'hématome intracérébral formé, il annonce, après plusieurs tentatives de prise de pouls, la mort officielle du député socialiste.[2]

Durant la Première Guerre mondiale, il est le médecin-chef de l'hôpital-ambulance auxiliaire no 520 franco-brésilienne de la rue de la Pompe (Paris), dépendant de l'Association des Dames françaises, ouvert du au (439 hospitalisés pour 11 813 journées d'hospitalisation), assisté de deux autres médecins brésiliens[3]. Il y effectue son service militaire civil du au .

Il est enterré au Père Lachaise (92e division) le [4],[5].

Palmarès

Distinction

Notes et références
  1. « Da Silva De Paranhos Delio Branco P. », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  2. Laurent Lasne, Le Roman de Jaurès : Des idées dans les poings, Monaco, éditions du Rocher, , 269 p. (ISBN 978-2-268-07626-3), p. 234
  3. Olier et Quenec'Hdu, Les hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, tome 2, Ysec : Louviers, 2010, p. 103.
  4. Le Temps, no 23.926, jeudi 17 février 1927, p. 4, rubrique « Informations diverses – Nécrologie ».
  5. Domenico Gabrielli, Dictionnaire Historique du cimetière du Père-Lachaise XVIIIe et XIXe siècles, Ed. de l'Amateur, , 334 p. (ISBN 978-2-85917-346-3), p. 269
  6. (en)Vie de Paulo do Rio Branco da Silva Paranhos.

Annexes

Voir aussi

Liens externes
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