Ouzellaguen
Ouzellaguen est une commune de la wilaya de Béjaïa, dans la région de Kabylie en Algérie.
Ouzellaguen | |
Mairie d'Ouzellaguen | |
Noms | |
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Nom arabe | أوزلاقن |
Nom berbère | ⵉⵡⵣⵍⵍⴰⴳⵏ |
Administration | |
Pays | Algérie |
Wilaya | Béjaïa |
Daïra | Ouzellaguen |
Chef-lieu | Ighzer Amokrane |
Président de l'APC | Rachid Beldjoudi 2007-2022 |
Code postal | 06010 |
Code ONS | 0636 |
Démographie | |
Population | 22 719 hab. (2008[1]) |
Densité | 370 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 36° 32′ 31″ nord, 4° 36′ 46″ est |
Altitude | Min. 152 m Max. 152 m |
Superficie | 61,40 km2 |
Localisation | |
Localisation de la commune dans la wilaya de Béjaïa. | |
Géographie
Situation
Localités
Outre son chef-lieu Ighzer Amokrane, la commune d'Ouzellaguen est composée des localités suivantes[2] : Bouchiban, Bouhadj, Aghendjour, Agoumatine, Nasroune, Tighilt, Fournane, Chehid, Izemourène, Ifri, Issouane, Tigzirt (actuel Iheddaden), Ldjemaa, Ighbane, Timelyouine, Ighil Oudlès, Tizi Meghlaz, Ibouzidène, Cheurfa, Tazrout, Sidi Younès, Didoune, Bouaissi, Tigrine, Tiouririne, Chikhoune, Khenfor, Maghnoune, Boutagout, Hellouane, Irès, Bourafaa et sellouana.
Histoire
La région d'Ouzellaguen a payé un fort tribu pour l’indépendance de l’Algérie, durant la guerre d'Algérie. On compte plus de 1600 maquisards morts au combats (chahids), on estime selon certains que la commune est celle qui a le plus donné ses enfants sacrifiés sur l'autel de l'indépendance de l’Algérie .
Elle a été à l'avant-garde des défenseurs de la patrie depuis l'invasion romaine. Les vestiges historiques d'Ighil-Oumsad sont entre autres les témoins de cette période.
C'est le lieu où s'est déroulé le congrès de la Soummam en 1956, un événement marquant de la guerre d'Algérie et fondateur de l'Algérie indépendante. Le nom de famille Zellag est un patronyme ancien, identique à celui de l'arch ou tribu, c'est-à-dire les Ouzellaguen. Car les Ouzellaguen forment historiquement une fédération de tribus, déjà mentionnée par l'historien Ibn Khaldoun au XIVe siècle et qui en réalité est bien plus ancienne encore.
Les Ouzellaguen sont restés indépendants des Turcs. Ils ne se sont soumis que lors de la conquête française. Une première fois en , de manière très brève. Une seconde fois à la suite du terrible combat des 25- qui s'est déroulé sur leur territoire. Avec Chérif Bou Baghla et leurs alliés, les Ouzellaguen ont livré une bataille décisive, mais sanglante à l'armée française dirigée par les généraux Camou et Bosquet, chargés de briser l'insurrection provoquée par Bou Baghla. Tous les villages sont incendiés et rasés. La défaite entraîne la fin de l'indépendance des Ouzellaguen, qui doivent se soumettre à l'autorité administrative d'un Caïd local nommé par l’administration coloniale.
En 1857, la région est totalement soumise par l’armée française sous la houlette du gouverneur général Randon. lors de l'insurrection de Cheikh El Mokrani en 1871, la population s'engage massivement dans la lutte. Le caïd, à peu près seul, se réfugie à Bougie, auprès des autorités françaises. L'insurrection vaincue, ils doivent se soumettre. Le séquestre total des terres appartenant à la population insurgée est décrété par les Français. L’administration établit un centre de colonisation d'Ighzer-Amokrane. Toutes les terres de la vallée sont séquestrées. Plus tard, le territoire ainsi amputé de la tribu est transformé en douar par les Français.
Durant la guerre d’Algérie , le , a lieu dans le territoire du douar le congrès clandestin du FLN, mentionné plus haut.
Les opérations militaires de l'armée française ont causé des destructions généralisées de tous les villages de la région[3].
Démographie
Population : 40 000 habitants (2020)[réf. nécessaire]
Économie
La commune dispose d'une zone industrielle au niveau de la localité de Hellouane, du siège social d'une entreprise de jus, du siège social de Star Boisson, de plusieurs autres PME.
Notes et références
- « Wilaya de Béjaïa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- « Décret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67, , p. 1484 (lire en ligne).
- Brève histoire des Ouzellaguen au XIXe siècle http://histoiredelalgerie.over-blog.com/article-breve-histoire-des-ouzellaguen-au-xixeme-siecle-110034396.html
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