Oussama Romdhani
Oussama Romdhani, né le à Métouia, est un journaliste et homme politique tunisien.
Biographie
Il poursuit des études primaires à La Marsa puis des études secondaires à Carthage[1]. Il décroche une maîtrise en littérature et civilisation anglaises, un certificat universitaire de sociologie culturelle et un doctorat de troisième cycle en civilisation américaine de l'Université de Tunis[1]. Il travaille ensuite en tant que chercheur en communication interculturelle à l'Université de Georgetown à Washington DC[1],[2].
Il devient par la suite journaliste à Tunis Afrique Presse (TAP), puis attaché de presse à l'ambassade de Tunisie aux États-Unis de 1983 à 1987, avant d'être nommé chef de bureau de la TAP à Washington, D.C. de 1987 à 1990[1]. C'est ensuite qu'il occupe les fonctions de directeur du bureau de l'Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE) à Washington, D.C. de 1991 à 1994, de chef de mission diplomatique adjoint de Tunisie aux États-Unis de 1991 à 1995 et directeur général de l'ATCE à partir du [1], en remplacement de Moncef Ben Tmessek.
Le , Romdhani est nommé ministre par intérim chargé de la Communication et des Relations avec la Chambre des députés et la Chambre des conseillers, remplaçant ainsi Rafaâ Dekhil à ce poste[1]. Il est ensuite nommé ministre de la Communication le [1]. Le 29 décembre de la même année, à la suite des troubles dans la région de Sidi Bouzid et dans le cadre plus général de la révolution tunisienne, il est démis de ses fonctions par le président Zine el-Abidine Ben Ali et remplacé par Samir Lâabidi, auparavant ministre de la Jeunesse et du Sport[3].
Entendu le par le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis pour les chefs d'accusation de délits de détournement de fonds publics qui auraient été commis lorsqu'il dirigeait l'ATCE, il est ensuite remis en liberté[4].
À partir de juillet 2012, Romdhani devient chroniqueur pour Gulf News, journal émirati de langue anglaise. Il y publie des commentaires concernant la Tunisie, l'Afrique du Nord[5] et le monde arabe[6]. Dans ses écrits, il tire les enseignements du printemps arabe[7] et adresse plusieurs critiques aux politiques du président déchu Ben Ali, les qualifiant d'« autistes » car ayant isolé l'ancien régime de la population et des pays amis.
En 2017, il occupe le poste de rédacteur en chef de The Arab Weekly[8].
Il est chevalier de l'Ordre de la République, grand officier de l'Ordre du 7-Novembre et commandeur de l'Ordre du Mérite national au titre du secteur culturel[1].
Il est marié et père de trois enfants[1].
Références
- « Biographie de Oussama Romdhani, ministre de la Communication », (consulté le )
- (en) « Oussama Romdhani », sur alarabiya.net (consulté le )
- « Tunisie/troubles : un ministre débarqué », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- « Après un long interrogatoire, Oussama Romdhani a été laissé en état de liberté », sur businessnews.com.tn, (consulté le )
- (en) Oussama Romdhani, « The looming danger in Maghreb region », (consulté le )
- (en) Oussama Romdhani, « Assessing the mood on the Arab street », (consulté le )
- (en) Oussama Romdhani, « Tunis lessons of the Arab Spring and the way ahead », (consulté le )
- « Oussama Romdhani invité à Washington pour dresser un bilan sur la Tunisie », sur webdo.tn, (consulté le )
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