Invasion anglo-soviétique de l'Iran

L’invasion anglo-soviétique de l'Iran est l'invasion militaire de l'État impérial d'Iran par le Royaume-Uni et l'Union soviétique entre le et le . Cette opération est connue sous le nom de code opération Countenance du côté britannique.

Ne pas confondre avec la Guerre anglo-perse (1856-1857).

Invasion anglo-soviétique de l’Iran
Soldats soviétiques de la 6e division blindée dans les rues de Tabriz à bord de leur char T-26
Informations générales
Date 25 août – 17 septembre 1941
Lieu Iran
Issue Victoire alliée
Belligérants
Royaume-Uni
Union soviétique
Iran
Commandants
Edward Quinan
Dmitri Timofeïevitch Kozlov
Reza Pahlavi
Forces en présence
3 armées
2 divisions, 3 brigades
9 divisions
Pertes
Royaume-Uni :
22 morts
42 blessés
1 char détruit

URSS :
12 tués
3 avions perdus
800 soldats tués
200 civils tués
2 navires de guerre coulés,
4 navires endommagés
6 chasseurs perdus

Batailles

Batailles et opérations des campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée


Front d'Europe de l'Ouest


Front d'Europe de l'Est


Bataille de l'Atlantique


Guerre du Pacifique


Guerre sino-japonaise


Théâtre américain

Le but de l'invasion était de sécuriser les champs pétroliers britanniques à Abadan et de garantir une route de ravitaillement vers l'URSS, engagée dans une intense lutte contre l'Allemagne nazie sur le front de l'Est.

Durant cette occupation, le chah Reza Pahlevi, jugé coupable de trop de sympathie avec l’Axe, fut déposé et remplacé sur le trône par son jeune fils Mohammad Reza Pahlavi.

Contexte

L'Iran, appelé Perse jusqu'en 1935, est partagé depuis 1907 en deux zones d’influence, l’une russe, au Nord, et l’autre britannique, au Sud, dans le contexte du Grand Jeu entre les deux empires. Ces empires profitent des troubles entourant la révolution constitutionnelle de 1905-1911, de la faiblesse et de la corruption des derniers empereurs kadjars pour étendre leur influence dans le pays.

Avec la fin de la Première Guerre mondiale, les troupes russes et britanniques quittent le pays. En 1921, la monarchie constitutionnelle est restaurée.

Le , le colonel Reza Khan (1878-1944), ancien chef de la garde cosaque, devient chef du gouvernement. Il dépose Ahmad Shah Qajar, dernier des kadjars, et s’intronise lui-même Shah en .

Il met en place une politique reposant sur deux piliers : modernisation rapide et indépendance de l'Iran. Pour cela, il s'appuie sur l'assistance technique de pays européens (Allemagne, France, Suède) à condition qu'ils ne soient pas liés aux puissances qui convoitent le pays : face à l'influence de la Grande-Bretagne qui enserre son pays (les Britanniques dominent les actuels Irak, Koweït, Bahreïn, Émirats, Oman, Pakistan), il signe un accord avec l'URSS (que ses difficultés internes rendent moins menaçante que la Grande-Bretagne) et se rapproche économiquement de l'Allemagne qui devient le premier partenaire commercial de l'Iran en 1939. Or, l'Allemagne est entre-temps devenue nazie.

À la suite de l'invasion allemande de l'URSS en 1941, le Royaume-Uni et l'URSS deviennent alliés. Si Reza Pahlavi a veillé à ce que le pays restât neutre, il n'en a pas moins beaucoup rapproché l'Iran de l'Allemagne. Ce rapprochement n'a rien d'idéologique mais est purement économique. Mais justement les Britanniques craignent que la raffinerie d'Abadan, détenue par l'Anglo-Iranian Oil Company, ne tombe entre les mains des Allemands. Or, cette raffinerie, qui a produit huit millions de tonnes de pétrole en 1940, représente une part cruciale de l'effort de guerre des Alliés.

Pour les Soviétiques, l'Iran représente une voie vitale pour acheminer l'aide américaine en Union soviétique. Les raids des sous-marins allemands et les glaces dérivantes compliquent considérablement les convois par la voie arctique vers Arkhangelsk. Le chemin de fer trans-iranien est donc une route essentielle pour le transport de matériels vers l'Union soviétique à partir du Golfe Persique.

L'URSS et l'Empire britannique font pression sur l'Iran et le Shah, mais cela ne fait qu'augmenter les tensions et déclenche des ralliements pro-germaniques dans la capitale, Téhéran. Reza Shah refuse d'expulser les nombreux résidents allemands présents en Iran. Il refuse ensuite aux Alliés l'utilisation de la ligne de chemin de fer, en raison de la neutralité proclamée de l'Iran. Cela conduit à l'invasion britannique et soviétique de l'Iran le .

Déroulement

L'invasion est rapide et se déroule sans difficulté majeure.

Du sud, le commandement britannique en Irak (connu sous le nom d'Iraqforce), renommé six jours plus tard en commandement persan et irakien (Paiforce), sous le commandement du lieutenant-général Sir Edward Pellew Quinan de la British Army, avance en territoire iranien.

La Paiforce est constitué de la 8th Indian Infantry Division et de la 10th Indian Infantry Division du général William Slim, de la 2e brigade légère blindée indienne (2d Indian Armoured Brigade) du général John Aizlewood, de la 1re Brigade de cavalerie du général James Joseph Kingstone et de la 21st Indian Infantry Brigade de l'Armée des Indes britanniques.

Les Soviétiques viennent du nord avec les 44e, 47e et 53e Armées du Front Transcaucasien de l'Armée rouge sous le commandement du général Kozlov. Des forces navales et aériennes participent aussi à la bataille.

L'armée iranienne de 125 000 hommes mobilise neuf divisions d'infanterie. Reza Shah appelle à l'aide le président américain Franklin Roosevelt selon les termes de la Charte de l'Atlantique :

« ...sur la base des déclarations que votre Excellence a faites à plusieurs reprises concernant la nécessité de défendre les principes d'une justice internationale et le droit des peuples à la Liberté. Je demande à votre Excellence de prendre des mesures humanitaires efficaces et urgentes pour mettre un terme à cet acte d'agression. Cet incident a lieu dans un pays neutre et pacifique qui n'a d'autre objectif que la sauvegarde de sa tranquillité et de ses réformes. »

 Une lettre du 25 août

Cependant, cet appel échoue à obtenir une réponse rapide du président américain pour sauver la nation du Shah, comme le montre la réponse de Roosevelt :

« Voyant que la question dans son intégralité ne repose pas seulement sur la question vitale à laquelle votre Majesté Impériale fait référence, mais aussi sur d'autres considérations de base soulevées par les ambitions de conquêtes mondiales d'Hitler. Il est certain que le mouvement de conquêtes de l'Allemagne se poursuivra et va s'étendre de l'Europe à l'Asie, à l'Afrique, et même aux Amériques, à moins d'être stoppé par la force militaire. Il est également certain que les pays qui veulent garder leur indépendance doivent s'engager dans un grand effort commun s'ils ne veulent pas être engloutis un par un, comme cela est arrivé à un grand nombre de pays en Europe. En reconnaissance de ces vérités, le Gouvernement et le peuple des États-Unis d'Amérique, comme on le sait, ne sont pas seulement en train de développer les défenses de ces pays avec toute la vitesse possible, mais ils sont aussi entrés dans un énorme programme extensif d'assistance matérielle aux pays qui sont activement engagés dans la résistance aux ambitions allemandes de domination du monde. »

Roosevelt rassure aussi le Shah en notant « la déclaration faite au gouvernement iranien par les gouvernements britannique et soviétique, précisant qu'ils n'ont aucun dessein sur l'indépendance ou l'intégrité territoriale de l'Iran ». Cependant, les Soviétiques mettront plus tard en place des États séparatistes au nord, tandis que les États-Unis et le Royaume-Uni aideront au renversement du populaire et démocratiquement élu Premier ministre iranien Mohammad Mossadegh durant la crise d'Abadan en 1953.

Carte de l'Irak et de l'Ouest de l'Iran en 1941.

La campagne commence à l'aube du par une attaque du bateau britannique HMS Shoreham dans le port d'Abadan. Le sloop iranien Palang panthère » en persan) coule rapidement, et les bateaux restants sont détruits ou capturés. La résistance n'a pas le temps de s'organiser et les installations pétrolières d'Abadan sont investies par deux bataillons de la 8th Indian Division et de la 24th Indian Brigade faisant une traversée amphibie du Chatt-el-Arab à partir de Bassorah[1]. Une petite force débarque à Bandar-e-Shahpur du croiseur auxiliaire HMAS Kanimbla pour sécuriser le port et les installations pétrolières là bas.

La Royal Air Force attaque les bases aériennes et les communications. La 8th Indian Division (la 18th Brigade plus la 25th Brigade sous le commandement de la 10th Indian Division) avance de Bassorah vers Qasr Shiekh (qui est prise le ) et le atteint Ahvaz quand le Shah ordonne la cessation des hostilités[2]. Plus au nord, 8 bataillons britanniques et indiens sous le commandement du major-général William Slim avancent de Khanaqin (160 km au nord-est de Bagdad et 480 km de Bassorah) vers les gisements de pétrole de Naft-i-Shah, à travers la passe de Pai Tak, menant vers Kermanshah et Hamadan. Les positions du Pai Tak sont prises le quand les défenseurs se rendent dans la nuit et l'assaut aérien est donné sur Kermanshah le , les défenseurs demandant une trêve pour négocier les termes de la reddition[3].

Quant à l'URSS, qui justifie son intervention par le 6e paragraphe du Traité entre Moscou et Téhéran de 1921 qui stipulait clairement que l’Union soviétique avait le droit d’introduire ses troupes sur le territoire voisin en cas d’apparition d’une menace sur ses frontières méridionales[4], elle avance depuis le nord vers Maku, dont les défenses ont été affaiblies par des bombardements aériens. Il y a aussi des débarquements soviétiques à Bandar-e Pahlavi sur les côtes de la mer Caspienne. Au cours d'un incident, un bateau soviétique essuie un « tir ami ».

Le nouveau Shah d'Iran saluant Winston Churchill à l'occasion du 69e anniversaire de Churchill à la fin de la conférence Tripartite de Téhéran en . À gauche se trouve Ali Soheili, servant son deuxième mandat de Premier ministre d'Iran.

Sans aucune aide extérieure, la résistance iranienne est rapidement submergée et neutralisée par les chars et l'infanterie soviétique et britannique. Les forces britanniques et soviétiques se rencontrent à Senna (160 km à l'ouest d'Hamadan) et à Qazvin (160 km à l'ouest de Téhéran et 320 km au nord est d'Hamadan) le 30 et respectivement. L'Iran est défait, les champs pétroliers sont sauvegardés et le précieux chemin de fer trans-iranien dans les mains des Alliés.

Manquant de transports, les Britanniques décident de n'établir aucune force entre Hamadan et Ahvaz. Dans le même temps, le nouveau premier ministre iranien Foroughi, accepte le départ de l'ambassadeur allemand et du personnel de son ambassade ainsi que la fermeture des représentations allemande, italienne, hongroise et roumaine. De plus, tous les citoyens allemands doivent être remis entre les mains des autorités soviétiques et britanniques. La non-réalisation de cette dernière condition déclenche l'entrée des troupes soviétiques et britanniques dans Téhéran le , le lendemain de l'arrestation de Reza Shah et de son départ en exil à l'île Maurice dans un premier temps et ensuite en Afrique du Sud, laissant son fils Mohammad Reza Pahlavi le remplacer sur le trône.

Les forces soviétiques et britanniques quittent Téhéran le , après que les espions allemands ont bien compris[5] qu'effectivement l'Iran s'était rangé du côté soviétique et britannique pour le reste de la guerre.

Conclusion

Les pertes dans les opérations navales sont de deux navires de guerre iraniens coulés et quatre autres mis hors d'usage par la Royal Navy. Six avions de chasse persans sont abattus. Environ 800 soldats, marins et pilotes iraniens sont tués, dont Gholamali Bayandor, amiral de la flotte iranienne. Environ 200 civils meurent dans les raids aériens au Gilan. Les pertes britanniques et indiennes s'élèvent à 22 morts et 42 blessés.

Avion du programme américain Lend-Lease prêt à décoller de l'aérodrome d'Abadan vers l'URSS. 5 types d'avions seront livrés à l'URSS (dont 3 visibles sur l'image) : 20 % sont des P-40, 25 % des P-39, 49 % des A-20, 5 % des B-25 et 1 % des AT-6[6].
Un train de ravitaillement transportant du matériel pour l'Armée rouge.

Grâce à cette occupation, le corridor perse est maintenu ouvert et permet de fournir un flot massif de matériel (plus de 5 millions de tonnes de matériel militaire) à l'URSS. L'URSS fournit également une aide aux forces britanniques au Moyen-Orient. À la suite de l'abdication de son père, Mohammad Reza devient chah d'Iran le . Le jeune homme, inexpérimenté, se trouve propulsé sur le trône du Paon à l'aube de ses vingt-deux ans ; il commence son règne avec un pouvoir purement nominal et protocolaire, sévèrement limité par les Britanniques[7].

Exaspérés par les libertés prises par Reza Shah, ces derniers avaient caressé l'idée de réhabiliter la dynastie Kadjar. Aussi, jetèrent-ils leur dévolu sur Soltan Hamid Mirza qui était le fils de l'ancien régent Mohammad Hassan Mirza et le neveu d'Ahmad Shah Qajar. Toutefois, la probabilité de voir ce prétendant monter sur le trône paraissait bien faible tant son profil révélait des failles non négligeables : Soltan Hamid Mirza ne parlait pas le persan et connaissait bien mieux Londres et la Riviera italienne que sa terre natale, quittée à l'âge de quatre ans.

Le nouveau shah signe un traité d'alliance avec les Britanniques et les Soviétiques en , selon lequel l'Iran fournit une assistance non militaire à l'effort de guerre allié. L'article cinq de ce traité engage les Alliés à quitter l'Iran « pas plus de six mois après la cessation des hostilités ». En , l'Iran déclare la guerre à l'Allemagne nazie, ce qui permettra au pays d'être membre des futures Nations unies. À la conférence de Téhéran en novembre de cette année, le président Franklin D. Roosevelt, le Premier ministre Winston Churchill, et le secrétaire général Joseph Staline réaffirment leurs engagements concernant l'indépendance de l'Iran et son intégrité territoriale et affichent leurs bonnes volontés en étendant l'assistance économique à l'Iran.

Après la fin de la guerre, les Britanniques se retirent mais les troupes soviétiques stationnent au nord-ouest de l'Iran, refusant non seulement de se retirer mais soutenant aussi une révolte qui aboutit à la création d'États séparatistes éphémères et pro-soviétiques dans l'Azerbaïdjan iranien à la fin 1945 : le gouvernement populaire d'Azerbaïdjan et la République de Mahabad. Tous deux sont des gouvernements fantoches soviétiques. Cela déclenche la crise irano-soviétique, les troupes soviétiques ne se retirant d'Iran qu'en , après avoir reçu une promesse de concession pétrolière. Sans troupes soviétiques pour les protéger, les républiques soviétiques du nord s'effondrent et les concessions pétrolières sont révoquées. C'est dans ce contexte d'occupation de l'Iran par des troupes étrangères qu'a été écrit l'hymne persan Ey Iran en 1946.

Demande d'indemnisation

Les travailleurs iraniens sont forcés par les troupes d'occupation de charger leurs propres trains réquisitionnés.

En 2009, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad déclara que son pays a souffert après cette invasion lors de la Seconde Guerre mondiale et qu'il ne « lâchera pas l'affaire » tant qu'il n'aura pas obtenu une indemnisation totale. Il déclara aussi : « Nous réclamerons des compensations pour les dommages de la Seconde Guerre mondiale qu'a subis notre pays. J'ai désigné une équipe pour le calcul des coûts, j'écrirai une lettre au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon demandant à ce que l'Iran soit dédommagé. Pendant cette période la population iranienne a subi une lourde pression et le pays de lourds dégâts mais l'Iran n'a jamais reçu aucune compensation à ce jour[8],[9],[10]. »

Notes et références

  1. Compton McKenzie, p. 130
  2. Compton MacKenzie, p. 132-133
  3. Compton Mackenzie, p. 130-136
  4. Petr Romanov, « Le pétrole iranien, le prêt-bail et la guerre froide », sur RIA Novosti, (consulté le )
  5. Compton Mackenzie, p. 136-139
  6. National Museum of the US Air force, http://www.nationalmuseum.af.mil/factsheets/factsheet_media.asp?fsID=1668
  7. Yvonnick Denoël, 1979 - Guerres secrètes au Moyen-Orient -, (2008), p. 23
  8. http://www.presstv.ir/detail.aspx?id=114112&sectionid=351020101
  9. http://www.foxnews.com/story/0,2933,582671,00.html
  10. http://www.haaretz.com/hasen/spages/1141342.html

Voir aussi

Bibliographie

  • Sir Basil Liddell Hart, Histoire de la Seconde Guerre mondiale, Fayard,
    Vision britannique des opérations militaires. Hart (1895-1970) était un spécialiste reconnu de la stratégie et de l’armée blindée. L'ouvrage contient de nombreuses cartes précises.
  • (en) Colonel David Smiley, Irregular regular, éditions Michael Russell, (ISBN 0-85955-202-0)
    Cet officier a participé en 1941 à la guerre anglo-irakienne, et à la campagne de Syrie puis à celle d'Iran, dont il détaille les opérations. L'ouvrage a été traduit en français en 2008 sous le titre Au cœur de l'action clandestine, des commandos au MI6, L'Esprit du Livre Éditions. Avec cahier de photographies (ISBN 978-2-915960-27-3)
  • Ève Curie, Voyage parmi les guerriers, Flammarion,
    Ève Curie (1904-2007) est la fille de Pierre et Marie Curie. En juin 1940, elle rejoint Londres et s'engage dans les Forces françaises libres. À partir de janvier 1941, elle parcourt les États-Unis pour défendre la cause de la France libre. Dans son livre, publié en anglais sous le titre Journey Among Warriors, elle fait le récit de son voyage effectué en qualité d'envoyée spéciale sur les fronts de la guerre en 1941-1942, en Afrique du Nord, en Irak, en Iran, en Russie, en Inde, en Birmanie et en Chine, pour le compte pour du Herald Tribune Syndicate de New York et du Allied Newpapers de Londres.
  • (en) colonel Everard Humphrey Wyndham, The Household cavalry at war : First Household Cavalry Regiment, Aldershot (Angleterre), Gale & Polden Ltd,
    Pour connaître en détail les campagnes du 1er régiment de cavalerie de la Garde durant la Seconde Guerre mondiale. Écrit par un ancien chef de corps des Life Guards de juin 1933 à avril 1937. Nombreuses photographies.
  • (en) Compton McKenzie, Eastern Epic, Chatto & Windus, Londres,
  • (en) Sunrise at Abadan. The British and Soviet Invasion of Iran, 1941

Articles connexes

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