Opération Anaconda en Guyane

Les opérations Anaconda sont des opérations de la Gendarmerie nationale française menées en Guyane contre les sites d'orpaillage clandestins lancé en 1997 avec l'intervention du PSIG de Kourou.

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Ces opérations consistent, pour la gendarmerie nationale française, à repérer en hélicoptère les sites clandestins d'orpaillage, puis à intervenir immédiatement pour détruire les moteurs des pompes ou des groupes électrogènes indispensables à l'orpaillage.

Le but est de rendre l'exploitation de l'or non rentable et donc de décourager les futurs orpailleurs.

Résultats

En 2005, le bilan des opérations Anaconda est le suivant :

  • 107 opérations (22 en 2002, 37 en 2003 et 73 en 2004),
  • 1 252 étrangers en situation irrégulière interpellés,
  • destruction de 300 motos-pompes, 80 groupes électrogènes, 130 pirogues et 30 véhicules (valeur estimée à 20 millions d'euros par les autorités),
  • confiscation du mercure.

Un orpailleur clandestin (garimpeiro) rapporte[1] : « jusque début 2005, les patrons d’Oiapoqué qui financent des sites illégaux en Guyane, faisaient toujours crédit sur le matériel. Aujourd’hui, c’est fini. »

Néanmoins, les résultats de ces opérations sont généralement considérés comme insuffisants par rapport à l'ampleur du problème. L'une des causes de cette insuffisance serait imputable à la carence en moyens d'héliportage.

Le , sur la Mana, l'adjudant de gendarmerie Alain Claverie, commandant la brigade de gendarmerie de Mana est tué à la suite d'une manœuvre volontaire de chavirage effectuée par un individu interpellé à la suite d'une opération de contrôle de l'immigration clandestine[2],[3].

En 2008, les moyens ont été renforcés : les forces armées (Terre et Air, principalement) contribuent à la nouvelle opération appelée Harpie[4].

Notes

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