Notre-Dame de Rocamadour (bateau)
Le Notre-Dame de Rocamadour est un langoustier à vivier « mauritanien ». Son immatriculation est : DZ 311812 (quartier maritime de Douarnenez).
Notre-Dame de Rocamadour | |
Port-musée de Douarnenez | |
Type | navire de pêche |
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Histoire | |
Chantier naval | Péron Camaret |
Quille posée | 1958 |
Lancement | 1959 |
Statut | désarmé en 1989 |
Équipage | |
Équipage | 10 à 11 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 30,50 m |
Maître-bau | 8,24 m |
Tirant d'eau | 5 m |
Propulsion | Caterpillar |
Puissance | 520 ch |
Carrière | |
Armateur | France Langouste - Douarnenez |
Affréteur | Port-musée de Douarnenez |
Pavillon | France |
Port d'attache | Douarnenez |
Il appartient depuis 1990 au Port-musée de Douarnenez. Il est le dernier des langoustiers mauritaniens encore visible.
Histoire
Le Notre-Dame de Rocamadour est un chalutier semi-industriel, à coque en bois construit au chantier Péron de Camaret. Il fut lancé en 1959 avec l'immatriculation CM 3095 pour son premier patron Pierre Zozo. C'est un langoustier de haute-mer pratiquant la pêche au casier (1 500 casiers) mais aussi au chalut. Il contient des viviers d'eau de mer d'une capacité de 270 m3 et des installations frigorifiques pour un stockage de 20 tonnes de queues de langoustes.
En 1971, il est repris par l'armement France Langouste de Douarnenez. Il entreprend des campagnes de pêche de 3 à 4 mois sur le banc d'Arguin proche des côtes mauritaniennes, deux à trois fois par an.
Son dernier armement fut en 1989 l'armement Chevannes-Merceron-Ballery[1] de Concarneau pour une campagne de pêche au thon. Puis il fut cédé à la municipalité de Douarnenez pour sa sauvegarde.
De 1990 à 2013, il est visitable au port-musée de Port-Rhu.
En 2013, devenu vétuste, il est fermé à la visite. Il est par la suite sorti de l’eau et hissé sur le slipway du port de Douarnenez pour subir une expertise afin d’envisager sa restauration complète.
En 2019, la timonerie du navire est visible à l'extrémité de la jetée du Flimiou, à Douarnenez.
La restauration éventuelle du bateau fait débat compte-tenu de son coût (1,5 million d'euros) et a été un sujet débattu par exemple lors des élections municipales de 2020 à Douarnenez[2].
Notes et références
- Armement Chevannes-Merceron-Ballery et France-thon, sur le site Bateaux de pêche des côtes de France
- Faut-il sauver le Notre-Dame de Rocamadour ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 21 février 2020
Voir aussi
Liens externes
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