No man's land
Un no man’s land (expression anglaise signifiant « terre sans homme »), est une expression utilisée à la guerre, par exemple entre deux frontières ou deux lignes de front.
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Histoire
Pendant la Première Guerre mondiale, le no man’s land était la zone située après les barbelés entre les deux tranchées opposées. Un no man’s land a ainsi été établi sur le front de l'Ouest pendant les guerres de tranchées.
Le no man’s land indique que toute présence humaine dans cet espace est considérée comme une agression : tout intrus sera abattu par l'une ou l'autre des factions. Par extension, elle désigne depuis toute zone de conflit armé où les factions occupent des positions opposées et figées ; l’expression consacrée et préférée dans ce dernier cas étant zone démilitarisée.
Un no man’s land existait et constituait une partie des mesures de sécurité du rideau de fer entre l’Occident et le bloc de l'Est : une zone interdite de 5 km à l'arrière de celui-ci, lors de la Guerre froide, avant la chute du mur de Berlin[1].
Les infrastructures formant le mur de Berlin comportaient un no man's land qui s'étendait sur le territoire de la RDA, le long du premier mur construit en 1961 sur les limites avec Berlin-Ouest. L'accès à cette zone côté est-allemand était bloqué grâce à la construction d'un deuxième mur. Le no man's land était surveillé par des gardes-frontière du régime communiste qui avaient pour ordre d'abattre toute personne se trouvant dans la zone entre ces deux murs.
Un des derniers no man’s land restant est la zone coréenne démilitarisée de 4 km de large qui sépare les deux Corée.
Notes et références
Bibliographie
- Gilbert Joseph, L’affrontement, la drôle de guerre aux frontières de l’Est, Albin Michel, (ISBN 2-226-02833-1)
Voir aussi
- Terra nullius en latin
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