Nicolas Ponsardin

Ponce Jean Nicolas Philippe Ponsardin, baron d'Empire, né à Reims le , y est mort, rue Cérès, le .

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Homme politique et de commerce

Il est le fils de Adrien Ponsardin (1677-1775), important marchand drapier de Reims qui fonda la maison Ponsardin en 1728, et de Marie Nicole Marconville. Les notables de la ville le choisissent en juin 1775 pour complimenter le roi lors de sa venue à Reims pour son sacre. Nicolas Ponsardin est en 1789 la principale fortune de Reims. Mille personnes sont dites alors travailler pour lui[1]. Il devient le de la même année l'un des trente députés du Tiers au bailliage de Reims. Il est également membre du Club des Jacobins.

Il fut également grand garde des Marchands, administrateur de l’hôpital Général, Juge consul, Conseiller échevin de Reims, Président de la caisse Patriotique, Président du tribunal de Commerce pendant dix-huit ans, Maire de Reims, vice-Président du Conseil de commerce et de la chambre consultative, Membre du Collège Électoral du Département de la Marne, membre et ancien Président du Conseil général du même Département[2].

Il est en effet le Premier président du Tribunal de commerce de Reims et maire de Reims de 1810 à 1820. Il est gratifié par Napoléon du titre baron (décret du ), titre plus tard confirmé par Louis XVIII. Il est aussi chevalier de la Légion d'honneur et de l'Empire (1810).

Il fut élu député de Reims, pendant les Cent-Jours, en 1815, et membre du conseil général de la Marne. Il fut l'un des plus riches et des plus importants industriel du textile[3] de la ville.

Vie privée

Il épousa à Reims en 1777 Marie Jeanne Josèphe Clémentine Huart-Letertre (1760-1837), fille de François (1700-1776) négociant à Reims. Sa mère est Marie Barbe Ruinart, fille de Nicolas Ruinart 1697-1769), fondateur de la célèbre Maison homonyme, et tante du vicomte Irénée Ruinart de Brimont. Un portrait du baron Ponsardin, peint par Léon Job, fut donné en 1853 à la Ville de Reims par l'une de ses deux filles, Barbe Nicole Ponsardin qui s'illustra dans le commerce du champagne sous le nom de Veuve Clicquot-Ponsardin. Sa deuxième fille est Clémentine Ponsardin (1783-1867), épouse du baron Jean Nicolas Barrachin, mère du député Augustin Barrachin et belle-mère de Félix-Désiré Delbeck, banquier puis fondateur de la Maison de champagne Delbeck.

Construction

Il édifia rue Cérès l'Hôtel Ponsardin vers 1780, qui fut ensuite donné à la Chambre de commerce où elle a toujours son siège. Il repose au Cimetière du Nord, dans l'imposante chapelle Clicquot-Ponsardin, où l'on peut voir, sous son tortil de baron, ses armes parlantes. La rue Ponsardin lui est dédiée

Armes parlantes

Armes du Baron Ponsardin : d'argent à la fasce d'azur, chargée d'une sardine d'or, accompagnée en chef d'une muraille crénelée de sable, adextrée d'une tour carrée, et en pointe d'un pont à trois arches du même, soutenu d'une rivière de sinople (Grand Armorial de France, tome V, page 330, lignes 4,5 et 6).

Articles connexes

Notes et références

  1. Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, Vol.116, 2001
  2. Dossier de la Légion d'honneur, N°: LH 2197/93, base Léonore
  3. Patrimoine du Champagne

Source

  • Grand Armorial de France, tome V, page 330, lignes 4,5 et 6

Liens externes

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