Nicolas Idier

Nicolas Idier, né le à Paris[1], est écrivain et sinologue. Directeur adjoint de la Cité de la bande dessinée à Angoulême, il devient ensuite conseiller auprès du premier ministre, chargé des discours puis de la prospective.

Nicolas Idier
Naissance
Paris
Activité principale
écrivain, historien, archéologue
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
roman

Biographie

Nicolas Idier est agrégé d’histoire et docteur en histoire de l'art de Paris-Sorbonne[2]. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur l'Extrême-Orient de Paris-Sorbonne[3],[4], spécialiste de l'œuvre de Pierre Ryckmans, alias Simon Leys[5],[6],[7].

Membre du conseil de rédaction de la revue Nunc[8], Nicolas Idier a notamment dirigé le dossier "Pierres vivantes de Chine"[9] et participé à l'organisation de la Chine invitée d'honneur au festival de poésie et musique contemporaine Présences à Frontenay avec une exposition des œuvres calligraphiées d'André Kneib[10],[11].

Dans le cadre de la préparation de sa thèse, il enseigne aux universités de Paris-Sorbonne (2004-2010) et de Picardie Jules Verne (2009-2010). Il a été chargé de mission auprès du Haut Conseil de l'Éducation artistique et culturelle[12] et a coordonné de nombreuses rencontres à l'Institut national d'histoire de l'art[13] de 2008 à 2010.

Nicolas Idier est auteur pour la collection "Bouquins" d'un ouvrage de référence consacré à Shanghai[14], publié à l'occasion de l'Exposition universelle de 2010[15].

Attaché culturel pour le livre et le débat d'idée auprès de l'ambassade de France en Chine (2010-2014), Nicolas Idier a notamment coordonné l'invitation de Shanghai comme ville invitée au Salon du livre de Paris en 2014[16].

Responsable du bureau du livre à l'Institut français en Inde, à New Delhi, en 2014, Nicolas Idier est attaché pour le livre et le débat d'idées[17].

Rentré en France, il devient directeur adjoint de la Cité de la bande dessinée, à Angoulême.

Son travail d'écrivain l'amène à nouer plusieurs collaborations, notamment avec l'artiste plasticien Wilfrid Almendra, dans le cadre d'une résidence à Fogo Island[18], et avec l'auteur haïtien Makenzy Orcel. Il publie avec ce dernier une correspondance croisée qualifiée de "roman" : Une boite de nuit à Calcutta[19] (éditions Robert Laffont).

En 2020, il intègre le cabinet du premier ministre Jean Castex comme conseiller technique en charge des discours[20] aux côtés de l'écrivain Camille Pascal.

Œuvres

  • Shanghai. Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire, sous la direction de., collection Bouquins, Robert Laffont, 2010, 1536 p. (ISBN 978-2-221-11096-6)
  • La Ville noire, Clichy, France, Éditions de Corlevour, 2011, 223 p., sélectionné pour le Prix du Premier roman[21] (ISBN 978-2-915831-46-7)
  • La Musique des pierres, Paris, Éditions Gallimard, coll. « L’Infini », 2013, 336 p., sélectionné pour le Prix Ouest-France Etonnants Voyageurs[22] (ISBN 978-2-07-014309-2)
  • Nouvelle jeunesse, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Blanche », 2016, 368 p.[23],[24], dernière sélection du Prix Décembre, dernière sélection du Prix Jean Freustié, dernière sélection du Prix Médicis (ISBN 978-2-07-017932-9)
  • Une boite de nuit à Calcutta (avec Makenzy Orcel), Paris, Editions Robert Laffont, 2019, 292 p.[25] (ISBN 9782221242308)

Notes et références

  1. « Idier Nicolas », sur www.creops.paris-sorbonne.fr (consulté le ).
  2. « Pierre Ryckmans (alias Simon Leys, né en 1935) : Mise en perspective disciplinaire et apport méthodologique en histoire de l’art et sinologie », sur www.theses.fr (consulté le )
  3. « IDIER Nicolas | CREOPS. Histoire de l'Art et Archéologie », sur www.creops.paris-sorbonne.fr (consulté le )
  4. Léon-Marc Levy, « Nicolas Idier », sur www.lacauselitteraire.fr (consulté le ).
  5. « Entretien avec Nicolas Idier sur l'oeuvre du sinologue Pierre Ryckmans », Slate.fr, (lire en ligne, consulté le )
  6. « Mister Ryckmans et Docteur Leys (1935-2014) », France Culture, (lire en ligne, consulté le )
  7. Nicolas Idier, « Présence chinoise et réflexion sur l’art dans l’œuvre de Simon Leys », Textyles. Revue des lettres belges de langue française, , p. 78–93 (ISSN 0776-0116, DOI 10.4000/textyles.1574, lire en ligne, consulté le )
  8. « Nunc - Le comité de rédaction | CORLEVOUR », sur www.corlevour.com (consulté le )
  9. « Revue Nunc : “Pierres vivantes de Chine” », ChinElectrodoc, (lire en ligne, consulté le )
  10. « « Présences à Frontenay », direction la Chine », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le )
  11. « Accueil », sur Accueil (consulté le )
  12. « Le portail interministériel de l'éducation artistique et culturelle - Le Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle », sur www.education.arts.culture.fr (consulté le )
  13. « Calenda - Les politiques éducatives en matière artistique et culturelle », sur calenda.org (consulté le )
  14. EDITIONS BOUQUINS, « SHANGHAI - Nicolas IDIER », sur www.bouquins.tm.fr (consulté le )
  15. Public Sénat, « Shanghai 2010 - Bibliothèque Médicis (21/05/2010) », (consulté le )
  16. « Shanghai ville invitée du salon du livre de Paris », France Chine 50, (lire en ligne, consulté le )
  17. « Organigramme », sur La France en Inde / France in India (consulté le )
  18. « Wilfrid Almendra : Light Boiled like Liquid Soap - Les presses du réel (livre) », sur www.lespressesdureel.com (consulté le )
  19. « Avec « Une boîte de nuit à Calcutta », Nicolas Idier et Makenzy Orcel embrassent le monde à quatre mains », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  20. JO du 1/8/2020
  21. « Le prix du Premier Roman finalise ses sélections », Livres Hebdo, (lire en ligne, consulté le )
  22. « 10 romans présélectionnés pour le prix Ouest-France », Livres Hebdo, (lire en ligne, consulté le )
  23. « Nicolas Idier avec une Nouvelle jeunesse », France Inter, (lire en ligne, consulté le )
  24. « "Nouvelle Jeunesse" : poésie punk à Pékin la cannibale - Asialyst », Asialyst, (lire en ligne, consulté le )
  25. Une boîte de nuit à Calcutta - Nicolas Idier,Makenzy Orcel (lire en ligne)

Liens externes

  • Portail de la littérature française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.