Nicolas III
Nicolas III, né Giovanni Gaetano Orsini – Rosa composita dans la prophétie de saint Malachie (Rome, entre 1210 et 1220 - Soriano nel Cimino, près de Viterbe, ) – est pape de 1277 à 1280. Il était membre de la famille Orsini.
Pour les autres membres de la famille, voir Orsini.
Nicolas III | ||||||||
![]() Détail de la fresque Le Pape Nicolas III présenté au Christ par saint Pierre et saint Paul. Sancta Sanctorum, ancien palais du Latran. 1278-79. Rome. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Giovanni Gaetano Orsini | |||||||
Naissance | entre 1210 et 1220 Rome |
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Ordre religieux | Ordre de Saint-Benoît | |||||||
Décès | Viterbe |
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Pape de l’Église catholique | ||||||||
Élection au pontificat | ||||||||
Intronisation | ||||||||
Fin du pontificat | près de Viterbe (2 ans, 8 mois et 28 jours) |
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Nicolas III reprend en douceur les prérogatives que Clément IV avait accordées, pour dix ans, au roi de Sicile Charles d'Anjou, dont il a toujours combattu l'influence, en même temps que le vicariat de Toscane. À l'échéance de 1278, le pape, en sa qualité de citoyen romain, se fait élire lui-même « sénateur à vie » puis, rejetant le cumul des fonctions, délègue le titre à des membres de l'aristocratie urbaine, d'abord à son propre neveu Matteo Rosso en 1278/1279, puis conjointement à un Colonna et à un Savelli en 1279/1280. La constitution Fundamenta militantis Ecclesiæ du , mettant en avant la nécessité de préserver la liberté du pape et celle de ses cardinaux, notamment pendant les vacances du Saint-Siège, faisait la part belle aux grandes familles de la Ville : elle posait en principe que nul ne pourrait être sénateur sans permission expresse du Saint-Siège et que la fonction ne pourrait en aucun cas excéder la durée d'un an.
Il meurt à Soriano, le , probablement d'une attaque d'apoplexie.

Cité dans l'Enfer de Dante (chant XIX, 31-120), il est condamné au huitième cercle (3e bolge) comme simoniaque. On lui reprochera aussi son népotisme.
Bulles
(liste non exhaustive)
- 1280 - En faveur de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, confirmation d'exemptions et de privilèges[1].
- 1280 - Contre les justices séculières qui empiètent sur l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun[2]
Notes et références
- Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte no LXXXV. Texte en ligne.
- Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte no LXXXVI. Idem
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) British Museum
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