Nicolas Gruardet

Biographie

Il entre en service comme soldat dans le régiment de Bourbon-infanterie le . Fait caporal le , il obtient son congé le .

Le , il entre en qualité de caporal dans le 2e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or et est promu adjudant sous-officier le , puis lieutenant de grenadiers le . Il participe aux campagnes de 1792 à l'armée du Nord, sous les ordres de Lafayette, et de 1793 à l'armée du Rhin commandée par Custine. Il est nommé adjudant-major le et est incorporé avec son bataillon dans la 117e demi-brigade de première formation qui devient plus tard la 75e demi-brigade de seconde formation. Il passe capitaine le .

Affecté à l'armée d'Italie, Gruardet est blessé d'un coup de feu au côté gauche le au combat de Voltri ; il est également blessé aux batailles d'Arcole et de Rivoli. Promu chef de bataillon le dans la 4e demi-brigade d'infanterie légère de seconde formation, il préfère conserver sa compagnie de grenadiers et il reste attaché à la 75e avec rang de chef de bataillon. Il fait la campagne d'Égypte où il se signale particulièrement aux sièges de Jaffa et de Saint-Jean-d'Acre. Il se fait remarquer lors de l'insurrection du Caire le , lorsqu'il est mis hors de combat par un coup de feu à la tête.

Rentré en France, il est nommé chef de la 92e demi-brigade seconde formation le , avec laquelle il fait la campagne gallo-batave sous les ordres du général Victor. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le et officier de l'ordre le . Le , Napoléon lui donne le commandement du 1er régiment supplémentaire : ce corps, formé des 3e, 4e et 5e légion de réserve, prend le le nom de 122e régiment d'infanterie.

Il est promu général de brigade le et rejoint le jour même le camp sous Bayonne. Il fait les campagnes de 1813 et 1814 en Espagne et en France. Il se trouve les 9 et aux combats qui se déroulent sur la Nive et à la bataille d'Irube, ainsi qu'à la bataille d'Orthez le , où il arrête la marche de l'ennemi et où il est grièvement blessé. Le , l'Empereur lui confie le commandement des gardes nationaux de la 13e division militaire. Le général Gruardet est finalement admis à la retraite le .

Voir aussi

Bibliographie

  • « Gruardet (Nicolas) », dans A. Lievyns et al., Fastes de la Légion d'honneur, t. 3, 1844, p. 260-261, [lire en ligne].
  • Jean-Marc et Jean-Yves Daurelle, « Le général Nicolas Gruardet », dans Bulletin de la Société d'histoire Tille / Illon, no 1, 2003, p. 46-49.
  • « Cote LH/1211/57 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  • A. Lievyns, Jean-Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 199.

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