Ngawangthondup Narkyid

Ngawangthondup Narkyid aussi écrit Ngawang Thondup Narkyid né à Tsetang, dans le Dagpo au Tibet le [1], mort à New Delhi le [2], est un politicien, écrivain et universitaire tibétain.

Biographie

Ngawang Thondup Narkyid est né en 1931 à Tsetang, au Tibet[3].

Entre 1942 et 1948, il suit une formation scolaire à Lhassa à l'école supérieure (Tsé Lobdra) du Potala, et en sort diplômé. Il est alors nommé membre du secrétariat du Gouvernement tibétain[4].

Entre 1952 et 1957, il étudie à l'école de minorités de Pékin, où il enseigne aussi le tibétain, et participe à la traduction en tibétain de la constitution de la République populaire de Chine[4].

Entre 1957 et 1958, il est élu membre du comité gouvernemental des réformes au Tibet[4].

En 1958, il est maire de Lhassa.

En 1959, il est impliqué dans le soulèvement tibétain le au Norbulingka[4].

En 1959, il rejoint le gouvernement tibétain en exil, et il est nommé membre du ministère des Affaires étrangères. Il a travaillé sur des documents chinois, et a traduit (avec Taring Dzasak) la déclaration universelle des droits de l'homme en tibétain[5]. Depuis 1960, il a été secrétaire général de la première assemblée du parlement tibétain en exil pendant 2 ans, et secretaire général du ministère des Affaires étrangères pendant 8 ans[3].

Durant cette période, il travaille avec le ministre des Affaires étrangères Liushar Thubten Tharpa et son assistant, Rinchen Sandutsang, sur la Constitution du Tibet[4].

En 1971, il assiste Tsepon W. D. Shakabpa dans la compilation de son ouvrage Political History of Tibet (en tibétain)[4].

De 1979 à 1980, il obtient un MA en linguistique et anthropologie à l'université de Western Michigan. Entre 1976 et 1978, il y suit une formation intensive en anglais. En 2009, il reçoit un doctorat honoraire de cette même université[4].

Entre 1984 et 2004, il est le biographe officiel du 14e dalaï-lama, et depuis 2005, il est consultant pour le tibétain et la littérature tibétaine du bureau du dalaï-lama[6].

Ngawang Thondup Narkyid fut étudiant de Gedun Choephel. Il a écrit de nombreux livres et articles sur la langue et la culture tibétaines, dont un sur la théorie de Gedun Choephel sur l'origine de l'écriture tibétaine. Il réside à Dharamsala[7].

Il est professeur à l'université de Western Michigan et à l'université de Tokyo[8].

Bibliographie

  • Tibetan language: three study tools, Library of Tibetan Works and Archives, 1974
  • Avec Kenneth Liberman, Pattern drills in intermediate conversational Tibetan, Library of Tibetan Works and Archives, 1989
  • Avec Melvyn C. Goldstein, English-Tibetan dictionary of modern Tibetan, University of California Press, 1984, (ISBN 0520051572 et 9780520051577)
  • Avec Kenneth Liberman, A Workbook on Tibetan Pronunciation, Library of Tibetan Works and Archives, 1988, (ISBN 8185102686 et 9788185102689)
  • A Brief Biography on the 13th Dalai Lama, Library of Tibetan Works and Archives, 2009

Articles

  • Narkyid, N. 1982, "In defence of Amdo Gendun Chomphel's theory on the origin of the Tibetan script", in Tibet Journal, vol. 7, no. 3
  • Narkyid, N. 1985, "The origin of the Tibetan script", in Contributions on Tibetan language, history and culture. Proceedings of the Csoma de Koros symposium held at Velm-Vienna, Austria, 13-19 September 1981, vol.1, ed. E. Steinkellner and H. Tauscher, pp. 207-220.
  • Narkyid, N. 1992, "A proposal: refinement of the Tibetan language and standardization of its writing system", in Tibetan studies: proceedings of the 5th seminar of the International Association, ed. S. Ihara and Z. Yamaguchi, pp. 615-631. Naritasan Shinshoj
  • Narkyid, N.T. 1979, "Gender markers in Tibetan morphology", in Tibetan studies in honour of Hugh Richardson: proceedings of the International Seminar on Tibetan Studies, Oxford, 1979. Forest Grove, OR, ed. M. Aris and A.S.S. Kyi, pp. 209-218.

Notes et références

Liens externes

  • Portail du Tibet
  • Portail de l’Inde
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.