New York Forum
Le New York Forum[1] est une organisation américaine dont le principal objet est l'organisation de "débats autour de la transformation des modèles économiques existants". Il a été fondé par Richard Attias, en , à New York.
Origines du New York Forum
Richard Attias, ancien organisateur du Forum de Davos et cofondateur de la Clinton Global Initiative et de la Conférence des Prix Nobel, a décidé de créer un espace de débat autour de solutions concrètes et innovantes à apporter aux problèmes économiques contemporains[2].
Selon lui, « il manquait un événement exclusivement dédié aux enjeux économiques. C'est un questionnement central, tant pour les décideurs que pour le grand public qui souffre face à l'opacité et l'incohérence de l'actualité financière. »[3]
Le New York Forum appartient à la société de conseil en stratégie de Richard Attias, The Experience. Il est sponsorisé par le New York Times, dont le président, Arthur Sulzberger participe régulièrement au New York Forum[4].
Les missions du New York Forum
Le New York Forum s’est fixé comme mission de lancer des pistes de réflexion et de débat entre les principales personnalités influentes du monde (économistes, financiers, chefs d’entreprises, industriels, décideurs des médias, politiciens…) autour de la volonté de transformer notre modèle économique.
« Une nouvelle génération arrive aux commandes prête à transformer les modèles économiques existants. Il lui faut un lieu de concertation dont objectifs soient pragmatiques, c'est la vocation du New York Forum », explique son fondateur[5].
Le , la dernière édition du Forum se tenait avec notamment la présence du maire de New York Michael Bloomberg et l'homme d'affaires mexicain, Ricardo Salinas. Les thématiques abordées furent les rapports sino-américains et les intérêts économiques de l’immigration[6].
La 4e édition du New York Forum s'est tenue le à la New York Public Library en présence de 120 décideurs politiques et économiques dont Ali Bongo, président du Gabon, Jean Charest, ex-Premier ministre du Québec, Li Keping, président du Fonds souverain chinois. Pierre Blayau, président du conseil de surveillance d'Areva. Martin Sorrell, P-DG de WPP et Larry Summers, ancien secrétaire du Trésor des États-Unis.
Ce forum s'est articulé autour de deux thèmes: l'impact économique du changement climatique et la relation entre le développement des technologies et la destruction d'emplois[7].
Parallèlement à ses propres activités, le New York Forum a également été décliné depuis sa création[8].
Le New York Forum Institute [9] a été lancé afin de donner un coup de main pratique aux entrepreneurs. Ses fondateurs le définissent de la sorte : « Nous voulons que le New York Forum Institute soit un espace de test, d’exploration et de partage des moyens de reconstruire la confiance et la crédibilité, et de relancer l’économie. » [10]
Le New York Forum Africa
Du 8 au , la première édition du New York Forum Africa [11] s'est tenue à Libreville, au Gabon. Son objectif est de trouver des idées concrètes pour soutenir le redressement économique du Continent. De nombreuses personnalités du monde des affaires et de la politique, comme Jacques Attali ou Alassane Ouattara, y ont participé[12].
Du 14 au , la deuxième édition du Forum s'est tenue, toujours à Libreville. Elle a permis la signature de plusieurs accords, comme la création d’un pôle de commercialisation des produits pétroliers raffinés à Port-Gentil, ou la création d’un pôle commercial et hôtelier à Libreville, en collaboration avec la société chinoise China Harbour Engineering[13].
La troisième édition du New York Forum Africa a eu lieu à Libreville les 23,24 et . Près de 1500 décideurs politiques et économiques internationaux se sont retrouvés pour des échanges sur le thème de « la transformation du continent »[14]. Ce sommet a notamment été marqué par l'African Citizens Summit, une tribune économique consacrée à la jeunesse africaine[15].
Parmi les personnalités présentent, le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, était particulièrement attendu. Il a expliqué que l’Afrique constituait « le chemin du futur » et a invité les investisseurs français à collaborer avec les PME africaines[16].
En 2015, le rassemblement devait faire réfléchir les participants sur les moyens pour « Investir dans l’énergie du continent »[17]. Organisés en parallèle, l’African Citizen’s Summit et la Climate South Initiative ont respectivement évoqué l’insertion des jeunes sur le marché du travail et le défi énergétique pour le continent.
La ministre de l’Energie, Ségolène Royal était notamment présente pour l’événement[18]. Elle a profité de sa venue pour saluer l’engagement du pays hôte dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ali Bongo Ondimba a en effet été le premier chef d’Etat africain à publier sa contribution à la COP21 et souhaite développer le projet du Gabon Vert.
Références
- Article de Challenges.
- Article du Figaro.
- Article du Figaro.
- http://www.gaboneco.com/nouvelles_africaines_33618.html Le Point.
- Article de L'équipe.
- Slate Afrique.
- Les Echos.
- L'énergie d'avancer.
- Voxafrica.
- Zamanfrance.
- Metropolitaine.
- « La jeunesse au cœur des débats du New York Forum Africa de Libreville », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
- « Gabon: migrants et COP 21 en débat au Forum de Libreville - Afrique - RFI »
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