Nelson Veras

Nelson Veras est un guitariste de jazz brésilien né le à Salvador de Bahia au Brésil.

Biographie

Nelson Veras débute la guitare classique en suivant pendant deux ans des cours avec son voisin Antonio Benitez Isturian[1]. À l'âge de 14 ans, il quitte le Brésil pour étudier six mois à l'école de musique ARPEJ à Paris. Il prend des cours d'harmonie avec le pianiste et compositeur américain Jeff Gardner. Il fréquente assidument les clubs de jazz et les master classes. En 1992, il est remarqué par Frank Cassenti lors du tournage du film Just a Dream[2] où il rencontre Pat Metheny. Il forme son premier quartet à l'âge de 16 ans avec Éric Barret, Michel Benita et Aldo Romano avec lequel il joue en première partie de Herbie Hancock au festival Jazz in Marciac de 1994[3], puis au Nice Jazz Festival ou encore au Vannes Jazz Festival. Il enregistre se première apparition discographique sur le disque Second Home de Jeff Gardner et Rick Margitza avec Riccardo Del Fra et Simon Goubert.

En 1996, Nelson Veras participe au sextet « Michel Petrucciani et ses jeunes lions » avec Detlev Beier (b), Flavio Boltro (tp), Olivier Ker Ourio (hca) et Manhu Roche (d). Il entre dans la classe de jazz du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 1997 pour une courte durée[4],[1].

En 1998, il retourne au Brésil où il se marie, et termine ses études scolaires. Cette même année, il fait partie des finalistes de la première édition du concours Prêmio Visa de Música Popular Brasileira aux côtés de Hamilton Hollanda et André Mehmari[5]. Il décide finalement de retourner à Paris à la fin de l'année 1999[1].

Il enregistre avec Aldo Romano en compagnie de Palle Danielsson et Stefano Di Battista. Il joue également avec Brad Mehldau, Gary Peacock, Lee Konitz, Daniel Humair, Michel Graillier, Malik Mezzadri, Alexandra Grimal, Jozef Dumoulin, Gildas Boclé, Sylvain Barou et Jacques Pellen (Celtic Tales), Dominique Di Piazza, Jean-Louis Matinier, Steve Coleman, Mark Turner[4].

Depuis 2017, il enseigne à l'American School of Modern Music.

Nelson Veras développe un jeu singulier alliant une maîtrise poussée des différentes divisions de la pulsation[6] ainsi qu'un jeu chromatique particulier[1]. À la suite de ses collaborations avec le groupe belge Octurn, il fait ponctuellement usage des modes à transposition limitée dans ses improvisations[1],[7].

Discographie

En leader

En sideman

Références

  1. Paul Albenge, Vers l'hyper-maîtrise ou la dissolution de la référence dans la pratique contemporaine du jazz. La rationalisation chez le guitariste Nelson Veras, Toulouse, Université Toulouse II - Jean-Jaurès, , 177 p., p. 9
  2. Institut National de l’Audiovisuel- Ina.fr, « Pat Metheny : Just a dream », sur Ina.fr (consulté le )
  3. « Nelson Veras | Jazz in Marciac », sur jazzinmarciac.com,
  4. Article de Citizen Jazz sur Nelson Veras.
  5. « Félix Zurstrassen Trio - Félix Zurstrassen », sur felixzurstrassen.com
  6. (en) « Nelson Veras @Conservatorium van Amsterdam 5 », sur youtube.com,
  7. Francis Daricuzen, « Masterclass : Nelson Veras - Le mode M3 d'Olivier Messiaen », Guitarist Acoustic vol.25,

Lien externe

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