Neil Ritchie

Neil Methuen Ritchie, né le , mort le , était un officier supérieur britannique durant la Seconde Guerre mondiale.

Pour les articles homonymes, voir Ritchie.

Neil Methuen Ritchie

Naissance
Guyane britannique
Décès
Toronto, Ontario, Canada
Origine Royaume-Uni
Allégeance
Grade Général
Années de service 19141951
Commandement 51e division d'infanterie
VIIIe armée
52e division d'infanterie
XII Corps
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Première Guerre mondiale
Front Ouest, Campagne de Mésopotamie
Seconde Guerre mondiale
Opération Dynamo, Bataille de Gazala, Bataille de Normandie
Distinctions Chevalier Grand Croix de l'Ordre de l'Empire britannique[1]
Chevalier Commandeur de l'Ordre du Bain[2]
Ordre du Service distingué[3]
Croix Militaire[4]
Legion of Merit[5]
Chevalier Grand Officier de l'Ordre d'Orange-Nassau avec Épées[6]
L'Ordre du Mérite militaire (Vertuti Militari, de cinquième classe[7]

Début de carrière

La carrière militaire du général Ritchie débute en 1914 lorsqu'il fut affecté en tant qu'officier au Black Watch. Durant la Première Guerre mondiale il servit aux campagnes en France et en Mésopotamie dont les actions il reçut la Croix militaire en 1918, pour « [avoir montré] un calme et un courage parfait ainsi qu'un profond mépris pour le danger[4] ».

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Ritchie avait déjà atteint le rang de brigadier. Il participa à l'évacuation de Dunkerque. Il fit partie des états-majors des généraux Wavell, Brooke et Auchinleck qui le tenaient tous en grande estime. C'est Auchinleck qui lui confia son premier grand commandement de terrain, celui de la VIIIe Armée, en .

Ritchie eut la malchance d'obtenir ce commandement dans les premières phases de la guerre, lorsque les revers britanniques furent les plus forts. Sur l'ensemble des théâtres de guerre, la VIIIe Armée, en Afrique du Nord, était la seule force terrestre à combattre les Allemands. Après quelques réussites contre les Italiens, les Britanniques furent repoussés par l'arrivée de l'Afrika Korps de Rommel.

Initialement, Ritchie ne devait commander la VIIIe Armée que temporairement dans l'attente d'un remplaçant, mais il occupa ce poste pendant plus de six mois. Il était responsable de la VIIIe Armée lors de la Bataille de Gazala, en mai-, son commandement fut approximatif et les Britanniques furent lourdement défaits, perdant le port de Tobrouk.

Il fut destitué par Auchinleck le avant la Première bataille d'El Alamein.

Ritchie (centre) s'adressant à d'autres officiers en Afrique du nord.

Auchinleck est fréquemment soupçonné d'avoir mandaté Ritchie, alors relativement jeune, dans le but de pouvoir lui-même diriger étroitement la bataille en tant que Commandant-en-Chef des forces au Moyen-Orient. Ritchie fut critiqué lourdement pendant et après la guerre pour avoir échoué à bloquer Rommel. Depuis, plusieurs commentateurs l'ont défendu, dont notamment le Field Marshal Lord Carver.

Après avoir été remplacé à la tête de la VIIIe Armée, Ritchie fut affecté à la 52e division d'infanterie en Grande-Bretagne et, plus tard, à la tête du XII Corps lors du Débarquement en Normandie.

Le fait que Ritchie ait obtenu un commandement au feu après avoir été relevé, à la différence de son prédécesseur à la tête de la VIIIe Armée Cunningham, reflète la haute estime dans laquelle le tenait le Chef d'état-major impérial, Alan Brooke.

Après guerre

Après la guerre, Ritchie resta dans l'Armée et, en 1947, servit comme commandant en chef des forces britanniques en Extrême-Orient, aide de camp du Roi et colonel du Black Watch, son ancien régiment[8],[9].

Après son départ en retraite, il émigra au Canada et devint Secrétaire général d'une compagnie d'assurance. Il mourut à l'âge de 86 ans à Toronto.

Notes

Références

  • Churchill's Generals, edited by John Keegan (ISBN 0-349-11317-3)
  • Biographical Dictionary of British Generals of the Second World War, Nick Smart (ISBN 1-84415-049-6)
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.