Musée des cultures de Bâle
Le Musée des cultures de Bâle (Museum der Kulturen Basel en allemand) compte quelque 300 000 objets et autant de photographies historiques. Il est le plus grand musée ethnologique de Suisse et l’un des plus grands d’Europe.
Collection
La très importante collection comprend de très nombreuses pièces provenant d’Europe, d’Afrique, d’Asie, des Amériques et en particulier de l’Amérique précolombienne, enfin de l’Océanie, dont une monumentale façade de maison maison cérémonielle des Abelam, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Une partie de la collection est un prêt permanent de la Société des missions de Bâle.
Ouverte en 1917 comme musée ethnologique traditionnel visant à faire connaître les «cultures étrangères», l’institution se veut aujourd’hui promoteur du dialogue interculturel, raison pour laquelle elle a été rebaptisée en 1996 « Musée des cultures ».
- Façade d'une maison cérémonielle Mbai. Abelam (en), Kalabu, Maprik, (nord de la) Papouasie-Nouvelle-Guinée[1].
- Statue de grade, île de Malakula, Vanuatu. Bambou, crâne, fibres végétales, mélange d'argile et de résine, pigments naturels, nautile, dent de cochon.
- Cithare tubulaire, sasando, Timor occidental, province des Petites îles de la Sonde orientales, Indonésie, reçu d'Alfred Bühler en 1935
- Collier Songhaï. Paille, cire d'abeille, fil de coton. Tombouctou, Mali, avant 1951[3].
Voir aussi
Notes et références
- Façade réalisée spécialement pour le musée avant 1980. Artistes: Waulemoi (peintre principal), Kwandshendu, Lake, Kapas, Longen (assistants). H. 16,80 m. Bois, bambou, lianes, panicules de sagoutier, couleurs naturelles. Collection Brigitta et Jörg Hauser-Schäublin. Museum der Kulturen Basel. Dans ce type de maison, encore au coeur de la vie sociale et religieuse chez les Abelam, d'importantes cérémonies y ont lieu, comme le passage de l'adolescence à l'âge adulte. L'intérieur est fermé aux regards des femmes et des non-initiés par une natte, ici dans l'ombre. Dans ce cadre, les ancêtres occupent un rôle essentiel : les hommes doivent renforcer avec eux les relations existantes et négocier de nouveaux liens. (Extraits du document à consulter dans l'exposition)
- Masque Komo. Les matériaux utilisés, cornes, poils, défenses d'animaux, sont considérés comme magiques. Le sang sacrificiel des animaux augmente l'efficacité magique de ces masques. Cependant on ne sais pas si ces masques ont été jamais utilisés dans un cadre rituel. (Brochure en consultation en 2019 dans le musée, section : "La quête du savoir rencontre la soif de collectionner".
- Collier Songhaï : Depuis des décennies les femmes, à Tombouctou fabriquent des bijoux en paille et en cire d'abeille. Ces objets ressemblent à des bijoux précieux en or. La forme ressemble à celle d'un bracelet à fermeture répandu au Moyen-Orient entre le XIe et le XIIIe siècle. On la retrouve dans la gamme de bijoux des Peuls - une société de bergers d'Afrique occidentale - sous la forme de rubans en or portés très près du cou. Ceux-ci devinrent si populaires dans la région de Tombouctou que les femmes songhaï s'approprièrent ce type de bijou et le réalisèrent en paille. Extraits du document en consultation dans la salle du musée.
Articles connexes
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