Musée de Sologne

Le Musée de Sologne est un musée français de la région Centre-Val de Loire, dans la commune de Romorantin-Lanthenay. Il expose des objets liés aux coutumes solognotes, mais abrite également un centre de documentation sur la Sologne.

Histoire du musée

Le musée fut créé dans les années 1950. Il a ensuite été réhabilité dans des locaux neufs en 1995 (dans les anciens moulins du chapitre et de la ville enjambant la Sauldre, ainsi que dans la tour Jacquemart, pour les expositions temporaires).

Il est labellisé Musée de France le 1er février 2003[1].

Le musée est constitué de trois bâtiments, le moulin du chapitre, le moulin de la ville et la Tour Jacquemard. Cette dernière abritant les expositions temporaires.

Le moulin du Chapitre

Formé à l'origine de deux moulins distincts, il fonctionnait jusqu'à dans les années 1970[2]. Il constitue le coeur du musée.

Le moulin de la ville

Propriété de François 1er, il cède le moulin en 1540. Le moulin est acheté en 1971 par la ville à la manufacture de draps Normant. Cette partie du musée représente principalement l'économie de la ville.

La Tour Jacquemart

Construite aux alentours du XII ou XIIIe siècle, elle faisait partie de l'enceinte fortifiée de la ville. Elle marquait l'entrée sud de la ville. C'est elle qui abrite les expositions temporaires du musée.


Collections

Il abrite également un centre de documentation sur la Sologne contenant notamment une bibliothèque où se trouve conservée la collection Émile-Martin comportant de nombreux ouvrages anciens de botanique.

Codex Arundel

En 2011, Carlo Pedretti, historien italien, citoyen d'honneur de la ville de Romorantin-Lanthenay, fait don d'un fac-similé du codex Arundel, un livre ancien de Léonard de Vinci afin de créer un fond documentaire sur l'auteur italien[3]. Il regroupe de nombreux dessins de l'artiste-chercheur et notamment le projet d'un palais sur les bords de la Sauldre[4].

Les habits

Les vêtements sont particuliers et pratiques en région de Sologne. Les femmes coiffaient un bonnet (la "câline") et portait un tablier sur une jupe en droguet et un caraco en coton. Les hommes, quant à eux, portaient une tenue large et ample pour faciliter le travail. Ceux-ci étaient souvent un pantalon en droguet et une blouse bleue (la "biaude"). Le dimanche était l'occasion de porter des vêtements plus travaillés et plus enrichis, avec bijoux, cachemire et coiffes de cérémonies.


Les croyances

Si les Solognot, historiquement, étaient attachés à la religion chrétienne. Néanmoins, il existe beaucoup de preuve de rites ou de croyances païennes. De nombreux témoignages de ces rites sont exposés au musée avec, entre autres, les maquettes des fontaines de Saint-Thibaut à Ménestreau-en-Villette, de Saint-Baudemir à Bauzy qui étaient réputées avoir des vertus de guérison.


L'habitat

Le musée abrite un certain nombre de reconstitutions d'intérieurs et des maquettes de bâtiments. Les fermes de Sologne sont représentées avec leurs matériaux d'origine: bois, torchis, briques, etc.


La chasse

La Sologne, abritant près de 500 châteaux[5] est très connue pour les chasses. C'est donc en toute logique que le musée présente la vénerie et le braconnage.

La faune et la flore

La Sologne étant principalement composée d'étangs, de forêts et de landes, la faune et la flore sont adaptées à ces différents milieux naturels. Si les grands gibiers (sangliers, cerfs) sont emblématiques de la Sologne, ils ne sont pas les seuls animaux, amphibiens, salamandres et autres sont très présents dans la région.



Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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