Musée de Santa Maria Novella

Le Musée de Santa Maria Novella est situé dans l'ensemble conventuel de Santa Maria Novella de la ville de Florence, en Italie.

Il comporte les trois cloîtres monumentaux et des salles annexes (comme le réfectoire) devenues espace muséal.

Les trois cloîtres

  • Le Chiostro dei Morti avec :
    • La Cappella di Sant'Anna, avec la Storie di Sant'Anna e di Maria, et les fresques du cercle de Nardo di Cione (1345-1355).
    • La Cappella di San Paolo, avec la Crocefissione et San Domenico, fresques de l'école d'Andrea Orcagna.

La Cappellone degli Spagnoli

La Chapelle des Espagnols (ou Cappellone degli Spagnoli) est l'ancienne salle capitulaire du monastère. Elle tient son nom des Espagnols de la suite de Éléonore de Tolède, épouse de Cosme Ier de Toscane qui la fréquentèrent au XVIe siècle. Elle est située du côté nord du Chiostro Verde. Sa construction, par Talenti, débuta vers 1343 et fut finie en 1345. Elle a été décorée de 1365 à 1367 par Andrea di Bonaiuto, dit Andrea de Florence, et ses aides. Le sujet en aurait été donné par le prieur Jacopo Passavanti. La grande fresque sur le mur droit met en scène l'allégorie de l'Église Triomphante et de l'ordre dominicain (domine cane, les chiens du seigneur surveillant le troupeau de brebis).

Pendant longtemps, il fut dit que les personnages de cette fresque étaient le pape Benoît IX, le cardinal dominicain Niccolò Albertini, le comte Guido di Poppi, Arnolfo di Cambio et le poète Pétrarque. En fait, Joachim Poeschke (de) a démontré qu'il s'agissait du pape Innocent VI, du cardinal Gil Álvarez Carrillo de Albornoz, de l'empereur Charles IV, du comte Amédée VI de Savoie et de Pierre Ier de Lusignan, roi de Chypre. Devant eux se trouve l'archevêque Simone Saltarelli, frère dominicain et commanditaire de la chapelle, en train d'admonester Michel de Césène, général des franciscains, et Guillaume d'Ockham, dit le « docteur invincible »[1].

Les annexes

  • Le Réfectoire est devenu l'espace d'exposition d'objets religieux : reliquaires, peintures (cenacolo d'Alexandre Allori)
  • La chapelle des Papes

Notes et références

  1. Joachim Poeschke, Fresques italiennes du temps de Giotto (1280-1400), Citadelles & Mazenod, Paris, 2003

Annexes

Articles connexes

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