Musée archéologique de Nice-Cimiez

Le musée archéologique de Cimiez est un musée consacré à l'histoire antique, situé à Nice sur la colline de Cimiez, ancienne cité romaine de Cemenelum.

Avec le musée de paléontologie humaine de Terra-Amata, il constitue le musée d'archéologie de Nice[2].

Historique

Créé en 1960, le musée occupait à l'origine le rez-de-chaussée de l’actuel musée Matisse. En 1989, il fut transféré dans un bâtiment d'allure ultra moderne implanté sur le site même des vestiges de la cité romaine antique de Cemenelum. Il présente des témoignages archéologiques de l'histoire ancienne de Nice ainsi que des collections antiques provenant d'autres sites. Le musée accueille également des expositions temporaires.

Collections présentées en exposition permanente

Le musée rassemble de nombreuses céramiques antiques des grandes civilisations méditerranéennes, ainsi que de nombreux objets et ustensiles trouvés dans le sol de Cemenelum et aux alentours. Parmi les objets remarquables exposés, on peut citer:

Le musée présente également des maquettes des thermes de Cemenelum montrant l'évolution du site au fil des siècles. Sont aussi visibles des photos de quelques campagnes de fouilles menées à Cimiez.

Expositions temporaires

Dans son niveau inférieur, le musée présente de nombreuses expositions temporaires sur le thème de l'archéologie depuis la Préhistoire jusqu'au Moyen Âge.

Visite du site archéologique

Accessible depuis le musée, la visite extérieure du site archéologique permet de découvrir les ruines des thermes romains de Cimiez, le site de Cemenelum avec son cardo et son decumanus[6], et de voir in situ le baptistère paléo-chrétien.

Notes et références

  1. Les collections anciennes, site officiel du musée archéologique de Nice-Cimiez. Consulté le 4 juillet 2009.
  2. « Musée d'archéologie de Nice », sur www.musee-archeologique-nice.org, Musée archéologique de Nice (consulté le )
  3. Trouvé à La Turbie, le milliaire (DCV = 605 miles de Rome) d’Hadrien est particulièrement intéressant; son inscription gravée sur une dizaine de lignes nous apprend que c’est à ses frais que l’empereur fait restaurer la Via depuis le fleuve Trebbia (Inv. CIM D60 M18 10 2).
  4. Découvert dans l'arrière-pays niçois, cet objet est l'un des seuls connus en France. On ne sait s'il s'agit d'une enseigne gauloise ou romaine. Une enseigne-sanglier similaire a été découverte à Soulac-sur-Mer, dans le département de la Gironde. Elle est considérée comme une enseigne gauloise.
  5. L'une d'elles, remontant au IIIe siècle, était réemployée dans le chœur de la cathédrale Notre-Dame du château de Nice et a été mise au jour lors de fouilles en 1959. Un fragment de stèle du IIe siècle a été récupéré dans une pile du Pont-Vieux de Nice lors de sa démolition en 1921.
  6. Son moulage en résine d'époxy d’environ cinq mètres sur trois est exposé au Mamac dans une œuvre de Michelangelo Pistoletto intitulée « L’étrusque et la voie romaine ».

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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