Moyemont
Moyemont est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Moyemont | |
Vue depuis Saint-Genest | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Rambervillers |
Maire Mandat |
Patrice Herbé 2020-2026 |
Code postal | 88700 |
Code commune | 88318 |
Démographie | |
Gentilé | Moyemontais, Moyemontaises |
Population municipale |
225 hab. (2018 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 06″ nord, 6° 32′ 23″ est |
Altitude | 333 m Min. 274 m Max. 367 m |
Superficie | 12,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Charmes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site municipal |
Ses habitants sont appelés les Moyemontais[1].
Géographie
Localisation
Moyemont est une commune rurale entre Charmes et Rambervillers. Sur les 1 230 ha de son domaine, les forêts en occupent 622 - soit toute la moitié sud - et les prés 407. Le ruisseau du Habu et le ruisseau de devant Prays, tributaires de la Mortagne, s'écoulent vers le nord-est. Le village, bâti en étoile le long des routes, est à 7 km de Rambervillers et à 15 km de Portieux sur la route départementale 32.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Moyemont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,4 %), prairies (26,6 %), terres arables (17,3 %), zones urbanisées (2,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Le nom du village vient de sa position élevée sur une petite colline (Medius Mons). On ne peut assigner de date certaine à la fondation de Moyemont. Il est cependant probable qu'il existait à l'époque gallo-romaine ; de nombreuses monnaies romaines y ont été trouvées. La voie romaine qui reliait l'axe Langres, Raon-l'Étape, le Donon et Strasbourg passait dans les bois de Moyemont[réf. nécessaire].
En 1114, le lieu est mentionné sous le qualificatif de « seigneurie de Moyemont » appartenant au chapitre de Saint-Dié. En 1751, il dépendait du bailliage de Lunéville puis en 1790 du district d'Épinal et du canton de Domèvre-sur-Avière. Au spirituel, Moyemont dépendait de la paroisse de Rambervillers, doyenné d’Épinal[9].
Politique et administration
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[10] :
- total des produits de fonctionnement : 219 000 €, soit 954 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 145 000 €, soit 634 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 37 000 €, soit 160 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 24 000 €, soit 105 € par habitant ;
- endettement : 155 000 €, soit 675 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 13,44 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,03 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,58 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,90 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 17,50 %.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2018, la commune comptait 225 habitants[Note 3], en augmentation de 1,81 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre-ès-Liens. Ravagée en 1370 puis en 1648, son clocher a de nouveau été détruit en 1798. Les cloches actuelles ont été fondues par Thouvenot-Goussel à Blevaincourt en 1860.
- Monument aux morts, carré militaire, carré de corps restitués aux familles[15],[16].
- Fontaines et lavoirs[17],[18].
- Le sentier écologique et botanique des 6-frères[19].
Personnalités liées à la commune
- Urbain Joseph Colin, ecclésiastique[20].
Pour approfondir
Bibliographie
- Justice seigneuriale et régulation sociale à Moyemont : le plaid et le contremand (1490-1790)
- La Sorcière de Moyemont, par Édouard Sylvin, 1885.
- Archives communales de Moyemont (1690-1841)
- Cavités souterraines naturelles : LORAW0013963 Effondrement de la rue association pluviale ; LORAW0017409 Doline du Haut des Selleries ; LORAW0017411 Doline de le Boza ; LORAW0017408 Doline du Haut des Selleries ; LORAW0017410 Doline du Haut des Selleries; LORAW007412 Doline de Chenauprays.
- Chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet.
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Décision du Conseil municipal en novembre 2014.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archives départementales.
- Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur l'Internet Archive).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Monument aux morts.
- Monument commémoratif.
- La fontaine-lavoir Saint-Michel
- Le lavoir de Magimont.
- Le sentier des six frères.
- « Biographie de Urbain Joseph Colin », sur EcriVosges (consulté le ).
- Portail des communes de France
- Portail des Vosges