Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie

Le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) né en , devenu Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (en kabyle: Amussu i ufraniman n tmurt n iqbayliyen), depuis la réunion de son conseil national le [3],[4] au village d'Ath Hamdoune, est un mouvement kabyle. Il est né suite aux événements qu'a connu la Kabylie et la contestation de la population contre le régime algérien et pour la justice sociale pendant le Printemps noir de Kabylie en 2001[5]. Ce mouvement se réclamant pacifique, a lutté dans un premier temps (avant 2013) pour une autonomie avant de prôner l'organisation d'un référendum d'autodétermination en Kabylie incluant comme option son indépendance[6].

Pour les articles homonymes, voir MAK.

Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (fr)
Amussu i ufraniman n tmurt n iqbayliyen (kab)

Logotype officiel.
Présentation
Fondation 5 juin 2001
Fondateur - ancien président Ferhat Mehenni
(2001 - 2010)
Ancien président (par intérim) Mohand-Larbi Tayeb
(01 juin 2010 - 05 août 2011)[1]
Ancien président (par intérim) Mouloud Mebarki
(05 août 2011 - 09 décembre 2011)[2]
Ancien président (élu) Bouaziz Ait Chebib
(9 décembre 2011 - 17 novembre 2016)
Président actuel (MAK-ANAVAD) Ferhat Mehenni
Idéologie Souveraineté territoriale
Indépendantisme
Nationalisme kabyle
Laïcité
Amazighisme
Couleurs bleu, jaune, rouge
Site web

En 2016, le MAK fusionne avec le Gouvernement provisoire kabyle (GPK) pour former le MAK-ANAVAD.

Des membres du MAK ont fait l'objet de multiples arrestations en Algérie[réf. nécessaire] et ont été accusé de planifier des actes terroristes en Algérie et de percevoir des financements étrangers pour cela[7]. Le MAK est classé comme « organisation terroriste » par l’État algérien suites aux accusations dont il fait l'objet de la part de ce dernier à propos de la planification supposée d'actes terroristes[8]. Ces accusations émises par le ministère de la Défense nationale algérien ont été réfutées par le MAK[9].

Le , après réunion du Haut Conseil de Sécurité (HCS), l'État Algérien classe le MAK sur la « liste des organisations terroristes » et de « les traiter comme telles »[10].

Projet

Controverse

En 2011, un proche de Ferhat Mehenni, Idir Djouder accuse le MAK de percevoir des fonds du Maroc (250 000 euros par mois) et critique ses méthodes de gestion. Idir Djouder emploie le qualificatif de « dictateur », il qualifie son « gouvernement » et le contenu des réunions de formelle avec des décisions prises « ailleurs »[12]. Le MAK a démenti les accusations de Idir Djouder[13].

En , Youcef Aouchiche Premier secrétaire national du FFS, un parti politique d'opposition bien ancré en kabylie, déclare que le parti a de « tout temps été sur le terrain pour tenter de convaincre la population de la Kabylie que ce projet séparatiste a pour but de diviser le pays » en soulignant que l’unité nationale fait partie des « fondements » de la création du FFS. et ajoutant « J’ai déjà eu l’occasion de dire que ces personnes sont considérées comme des ennemis de la nation et du peuple qu’il faut absolument combattre »[14].

Notes et références

  1. Le MAK exclue l'ex président par intérim Mohand Larbi Tayeb (Agence SIWEL).
  2. Le MAK nomme un nouveau président par intérim (Agence SIWEL).
  3. « Quatorze ans après la naissance de la plate-forme d'El Kseur, un débat fructueux a été organisé le dimanche 14 juin 2015 sur la Kabylie à l'université UQAM », sur berberes.com (consulté le )
  4. Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, « Refworld | Algérie : information sur le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), y compris ses activités et le traitement réservé aux membres du MAK par les autorités et les islamistes; traitement réservé aux Berbères par les autorités et les islamistes (2013-août 2017) », sur Refworld, (consulté le )
  5. Karima Direche-Slimani, « Le mouvement des âarch en Algérie : pour une alternative démocratique autonome ? », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, nos 111-112, , p. 183–196 (ISSN 0997-1327, DOI 10.4000/remmm.2873, lire en ligne, consulté le )
  6. Mohand Tilmatine et Thierry Desrues, Les revendications amazighes dans la tourmente des « printemps arabes »: Trajectoires historiques et évolutions récentes des mouvements identitaires en Afrique du Nord, Centre Jacques-Berque, (ISBN 979-10-92046-33-5, lire en ligne), p. 99
  7. « Communiqué du Ministère de la Défense Nationale », sur www.mdn.dz (consulté le )
  8. « L’Algérie classe Rachad et le MAK comme organisations terroristes », sur TSA, (consulté le )
  9. « Algérie: le mouvement kabyle MAK réfute tout projet d'attentat », sur LEFIGARO (consulté le )
  10. « Haut Conseil de Sécurité : Le MAK et Rachad classés «organisations terroristes» | El Watan », sur www.elwatan.com (consulté le )
  11. Voir sur makabylie.org.
  12. « Soutien financier secret du Maroc à Ferhat mehenni », sur Djazairess (consulté le )
  13. Siwel, « Kabylie : le mouvement autonomiste MAK désapprouve l’ex ministre du GPK Idir Djouder » (consulté le )
  14. « Le FFS qualifie les membres du MAK d’ « ennemis de la nation » », sur tsa-algerie.com, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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